Victor de Bourmont

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Victor de Bourmont
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Victor de Ghaisne de Bourmont est un officier français, né en 1907 à Pontivy et porté disparu le en Poméranie près de Kolberg (Körlin). Il descend du maréchal de Bourmont (1773-1846), commandant de l'expédition d'Alger, ministre de la Guerre et d'une ancienne famille noble de Bretagne encore subsistante.

Il laissa derrière lui, à sa mort quatre enfants en bas âge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Victor de Ghaisne de Bourmont est le fils de Henri de Ghaisne de Bourmont (1881-1977), et de Marie de Ghaisne de Bourmont, cousine au deuxième degré. Son père, saint-cyrien, capitaine au début de la guerre de 14-18 au 160e régiment d'infanterie, puis en 1917, chef d'escadron, est fait chevalier de la Légion d'Honneur et reçoit la croix de Guerre 14-18. Lors de ce conflit, quatre oncles de Victor sont morts pour la France.

Après la guerre, en 1920, Victor apprit à connaître l'Allemagne, lorsque son père fut affecté à l'Armée d'occupation du Rhin. Il vécut à Landau (1921), et à Recklinghausen (1924). La famille resta dix ans en Allemagne, et ne revint en Bretagne qu'en 1930.

Il est l'aîné de neuf frères et sœurs, et se marie en 1938 à Blanche Duprat de Mézailles qui lui donne un fils et trois filles.

Carrière[modifier | modifier le code]

Saint-cyrien, Victor de Bourmont est dans les années 1930 lieutenant dans les tirailleurs, en Tunisie. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il participe à la campagne de France.

Il rejoint la Milice française créée en 1943 pour combattre les partisans communistes qui commettent des actes considérés comme terroristes, puisque l'Armistice de 1940 a suspendu les combats. Il en devint le chef à Lyon (ayant Paul Touvier sous ses ordres), puis la Division SS Charlemagne en 1944. Il fut promu Hauptsturmführer et commanda à ce titre le 57e régiment d'infanterie de la division qui s'opposa sur le front de l'est à l'Armée rouge. Il a sous ses ordres, entre autres, Henri Fenet. Le 57e régiment fut intégré dans la 32e division d'infanterie allemande qui était commandée en 1944-1945 par le lieutenant général Hans Boeckh-Behrens.

Victor de Bourmont disparaît le [1] lors de l'écrasement du régiment de réserve de division Charlemagne dans la plaine de Belgarde.

Le général de Gaulle le fait condamner à mort par contumace en 1946[2].

Pendant ce deuxième conflit, Victor perd un cousin Bourmont mort pour la France en 1940 et quatre seront officiers, dont une croix de guerre et une médaille de la Résistance.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Grégory Bouysse - Encyclopédie de l'ordre nouveau. Histoire du S.OL.L. de la milice française et des mouvements de collaboration. Vol. 1 - Lulu
  2. Grégory Bouysse - Waffen SS français Volume 1-Lulu

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Mabire, La Division Charlemagne, sur le front de l'Est, Grancher, Paris, 1998.