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Des événements et courants historiques peu connus[modifier | modifier le code]

Ces courts articles illuminent brièvement l'influence et la présence françaises et francophones dans la région de Pittsburgh et au nord vers le Canada actuel .

Le Relativisme culturel de Montaigne à Ferry[modifier | modifier le code]

Le Contexte

L’idée du relativisme culturel est visible depuis le 19ème siècle, mais on observe ce phénomène dès le 16ème siècle. Le relativisme culturel décourage la distinction des races, en constatant que chaque culture s’exprime et se comprend selon son langue, ses coutumes et sa communauté. Les explorateurs français, comme Champlain et Cartier, ont été confrontés à cette idée durant leurs expéditions en Amérique du nord, où se trouvait une abondance de groupes amérindiens. Plusieurs oeuvres de la littérature française illustrent ces idées dans la narration de ces rencontres, et avec ces découvertes, les Français ont commencé à explorer les idées du relativisme culturel. Ces idées et leurs représentations dans la littérature ont beaucoup changé tout au long de l’histoire coloniale française.

Les Oeuvres

L’un des exemples les plus anciens de relativisme culturel dans la littérature française est l’ouvrage de Michel Montaigne Des Cannibales écrit en 1580. Des Cannibales était un chapitre dans Les Essais. Quand Montaigne décrit les premières rencontres entre les Français et les Amérindiens, il adopte un ton positif et il remarque des observations neutres à propos des cultures amérindiennes. Montaigne accepte l’idée du relativisme culturel et il introduit ce concept par son écriture. Le relativisme culturel a joué un rôle important dans la compréhension des Amérindiens pendant la colonisation.

L’Ingénu, écrit par Voltaire, démontre que la position française du relativisme culturel tombe en désuétude au début du Siècle des Lumières. Dans cette oeuvre, le relativisme culturel sert à faire avancer l’histoire du personnage principal. Cet homme, qui perturbe fortement la vie quotidienne des villageois, souligne les divergences entre les normes sociales françaises et le clergé français. En introduisant cet élément perturbateur, Voltaire montre que le clergé tente concilier ces différences avec les Saintes Ecritures pour continuer son rôle dans la société. Ainsi, Voltaire ne suit pas les principes du relativisme culturel; il constate que l’on peut voir les maux de la société européenne selon la culture amérindienne. A ce point-ci dans l’histoire du concept, le relativisme culturel s’écarte de la conscience française.

Enfin, Le Coureur des Bois marque un déclin définitif de ce concept dans le sens moral publique en France.

Le Bon Sauvage[modifier | modifier le code]

Le mythe du bon sauvage propose un homme idéalisé qui vit en harmonie avec la nature, hors de la société moderne. Le bon sauvage représente un paradis perdu où l’individu est libre, innocent et vit pacifiquement avec ses voisins. L'inégalité n'existe pas dans le monde du bon sauvage - tout le monde prend seulement ce dont il a besoin, rien de plus.

L'idée du bon sauvage a commencé avec l'arrivée des Européens au nouveau monde. Des explorateurs ont écrit des indigènes et ont remarqué leurs traditions et caractères. Deux exemples de ces explorateurs du 16e siècle sont Pero Vaz de Caminha et Jacques Cartier. Ils ont décrit les amérindiens comme innocents, nus, pacifiques, vulnérables et pures. Ces témoignages ont contribué à la représentation des bons sauvages chez Michel de Montaigne (Des Cannibales) et Jean-Jacques Rousseau (Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes). En comparant le bon sauvage à la société européenne, les deux auteurs l’ont utilisé pour pour critiquer la société européenne. Ils ont dénoncé la cruauté, l'avarice et l'excès des Européens en écrivant de la vie simple et innocente chez le bon sauvage.

Voltaire a fait avancer le mythe du bon sauvage dans le personnage principal de son livre L'Ingénu. Ce personnage, un Huron de Canada qui s'appelle l'Ingénu, arrive en France et s'intègre dans la société française. Pourtant à la différence de Montaigne et Rousseau, Voltaire n'a pas subi le bon sauvage à l’ignorance - il a mélangé un caractère franc avec une éducation moderne. Au début du livre, Voltaire décrit l'Ingénu comme les autres bons sauvages - il est naïf, il dit ce qu'il pense et il se lève avec le soleil. L'Ingénu critique la société et les politiques françaises comme ont fait Rousseau et Montaigne.

Néanmoins, l'Ingénu se dépasse en apprenant toutes les sciences et les littératures du monde de l'ouest. Il sauvegarde les caractéristiques de la liberté, de la naïveté et de l'honnêteté, mais il ne devient l'homme idéal que dans la prison à Versailles où il s’éduque avec l’aide d’un Jésuite[1]. Cependant, c'est à cause de sa nature sauvage que l'Ingénu peut apprendre et penser différemment des Européens. Il n'a pas de préjugés imposés par ‘sa’ société alors il apprend et comprend librement. Voltaire a modifié l'idée du bon sauvage qui est bon grâce à sa naïveté et son ignorance de la société moderne. Il a re-créé le personnage du bon sauvage qui est bon non pas parce qu'il n'est pas seulement franc et en harmonie avec la nature, mais parce qu'il est aussi bien éduqué.

La Croissance, Les Esclaves, et L'Immigration au Québec[modifier | modifier le code]

Pendant les périodes de croissance rapides au Québec, la population francophone a toujours enjoui une grande classe populaire étrangère. Durant l’âge de la Nouvelle France, les Québécois ont dépendu des esclaves pour déboiser et cultiver la terre, et aussi pour construire des immeubles. Les peuples autochtones constituaient la majorité des esclaves en Nouvelle France, à cause du système de la traite des esclaves qui existait déjà entre les tribus indigènes.[2] De 1706 à 1754, la population de la Nouvelle France a poussé de 16.417 habitants à 55.009, une croissance gigantesque.[3] A la fin de l’implication française en Canada en 1759, la population esclave a compris environ 4.000 personnes (7% de la population), dont 2.472 étaient indigène.[4]

Actuellement au Québec, le terme « allophone » désigne un habitant qui ne parle ni français ni anglais. Le terme est devenu populaire au Québec pendant la Révolution Tranquille pour désigner les membres de la population immigrante, qui comprenait une partie croissante de la population québécoise à cause de la chute du taux de natalité au Québec. Le terme, qui tire son origine du mot ἄλλος [állos], qui veut dire « autre », et du mot φωνή [phōnḗ], qui veut dire « son », ou « voix », ne s’applique typiquement aux autochtones.[5] Les allophones actionnent fortement l’augmentation de la population dans le provence, ce qui reflète le taux élevé d’immigration.

Le gouvernement locale québécois dépend sur cette afflux d’immigrants pour soutenir sa population vieillissante; en 1971, les allophones ont compris 6.6% de la population; en 2001, 10%; en 2011, 12%, dont les arabophones ont expérimenté la croissance la plus importante. Le Québec reçoit presque 50.000 nouveaux arrivants par an, dont 38% ne comprennent pas le français. De ce groupe non-francophone, seulement 40% poursuivent des cours de français offerts par le gouvernement québécois. Bien que la population immigrante ne cesse d’accroître au Québec, ses membres ont tendance de se déplacer hors de la provence. Entre 1996 et 2001, plus de 19.000 allophones ont déménagé, dont plus de 18.000 personnes ont emménagé en Ontario.[6][7]

Les Relations entre les Amérindiens et les Français vers les années de Fort Duquesne[modifier | modifier le code]

Quand les Européens sont arrivés en Amérique du Nord, ils ont nommé la région de Pittsburgh la vallée de l’Ohio [8]. Les Amérindiens résidaient dans cette région depuis longtemps, par exemple les Monongahelais ont habité dans la vallée depuis le 11ème siècle, mais en general ils n’ont pas eu de contact direct avec les Européens [8]. Plutôt, ils faisaient affaire avec les autres nations amérindiennes qui restaient en contact avec les Européens [8]. Quand les Européens sont arrivées dans la vallée, les Monongahelais avaient été déjà tués ou assimilés par les Iroquois (les tribus Seneca et Cayuga) et leurs subordonnées, les tribus Lenape et Chaouanon [9], [8].

Vers 1725, les Chaouanons ont établi un petit village nommé Logstown à 18 miles au nord de Pittsburgh actuel, mais des représentants de nombreuses tribus amérindiennes le peuplaient [8],[10]. Les Amérindiens appréciaient les bonnes moissons et profitaient de leur autonomie des gouvernements coloniaux [11]. Cependant, aux années 1740 les Français) et les Anglais se sont intéressés à la possibilité de faire affaire avec les Amérindiens et à l’expansion de l’influence anglaise dans la vallée [11]. Toutes les deux nations, amérindienne et anglaise, ont envoyé des représentants pour passer des accords et revendiquer la région. Puisqu’aucun fort n'existait dans la région à ce moment-là, Logstown est devenu un centre politique et commercial pour les relations franco-amérindiennes et anglo-amérindiennes [8],[10],[11]. Pourtant après l’arrivée et le déménagement des Français dans la région, surtout lors de la construction du fort Duquesne et l’expulsion des Anglais résidant à Logstown, les Amérindiens sont devenus plus prudents dans ces relations [11].

En 1753 et encore en 1754 quand George Washington est arrivé à Pittsburgh pour revendiquer le terrain pour les Anglais, les chefs des tribus Seneca et Onneiout, Tanaghrisson et Guyasuta, lui ont rendu leur soutien [12]. Ces chefs ont permis l’installation limitée des Anglais dans la région pour contenir le pouvoir français, ce qui a amplifié les conflits entre les Anglais et les Français [13]. Après la victoire des Français au Fort Necessity en 1754, les Amérindiens ont brûlé Logstown pour éviter la punition des vainqueurs [8]. Les habitants ont déménagé au sud et à l’ouest sous la protection des Anglais ou aux territoires sans gouvernement colonial [8]. Les Français ont reconstruit Logstown, mais son importance n’était plus jamais aussi forte. Quand les Anglais ont conquis fort Duquesne et ont commencé à construire fort Pitt, aucun Amérindien n’habitait plus le village [14].

Les ‘Clams américains’ messagers et commerciaux[modifier | modifier le code]

Le wampum traditionnel est fabriqué à partir de perles de coquilles, utilisées par les tribus amérindiennes de la côte nord-est des États-Unis qui avaient accès aux palourdes américaines. Personne ne sait le moment précis de la création du premier wampum, mais quelques mythes existent, comme celui de Hiawatha. En deuil après la mort de ses filles, Hiawatha a enfilé une ficelle de palourdes. Il l’a portée avec lui dans le but de la donner à quelqu’un d’autre afin de se soulager. Cette cérémonie de condoléances existe encore aujourd’hui, parmi d’autres cérémonies de wampum[15]. Lorsque les Européens sont arrivés, ils ont supposé que le wampum était la devise amérindienne[16]. Par conséquent, ils l’ont utilisé pendant plusieurs décennies comme monnaie avec les tribus et entre eux dans les colonies. Pour fabriquer les perles, on coupait des coquilles en petits carrés. Ces carrés étaient ensuite moulés et transformés en cylindres dans lesquels on perçait des trous [17]. Les Amérindiens utilisaient des perceuses en pierre ou en roseau jusqu'à l'introduction des perceuses à métaux par les Européens. Il fallait à peu près quinze minutes pour percer la perle que ce procédé pouvait facilement fissurer. Toutes les ceintures de wampum étaient précieuses, mais celles qui comptaient des milliers de perles l’étaient encore plus. Pour en profiter plus largement, les Européens ont construit des [18] afin de les fabriquer en série.

Pour réaliser le wampum, on enfilait les perles sur des ficelles ou des ceintures afin d’enregistrer des histoires, des accords, des lois, ou des messages [19]. Les perles blanches signifiaient la paix ou les bonnes nouvelles, tandis que les perles violettes représentaient des questions civiles ou des nouvelles sérieuses. Les perles peintes en rouge appelaient à la guerre[17]. Des guerriers formés en wampum mémorisaient les longs messages et les rappelaient à l'aide d’images et de dessins simples formés dans les ceintures. Pour transmettre un message entre deux tribus, un courrier devait porter une ceinture de wampum afin de valider les informations qu’il transportait. Sans cette ceinture, le chef ne pouvait accepter le message. Une ficelle de wampum montrait aussi l'autorité d'un chef. Quand il prenait sa retraite ou après sa mort, on donnait la ficelle au nouveau chef pendant la cérémonie de transfert de pouvoir [16]. Il existe plusieurs sortes de Wampum, tels que la ceinture en cercle[20], la ceinture de Hiawatha et la ceinture de George Washington[21]. La ceinture en cercle contient cinquante colliers de perles blanches et un collier un peu plus long qui représentaient les cinquante chefs de la Confédération unis qui protégeaient le peuple, les valeurs et la culture de la Confédération.

La ceinture de Hiawatha a marqué l'unité entre cinq tribus : Seneca, Cayuga, Onondaga, Onneiout et Mohawk. L'arbre au centre signifiait l'Arbre de Paix et la nation de l'Onondaga où toutes les nations se retrouvaient pour discuter des problèmes de Haudenosaunee.

George Washington a demandé la fabrication de cette ceinture pour ratifier le traité entre les Anglais et les Haudenosaunee. Les treize silhouettes représentaient les treize nouveaux états et les deux autres personnes symbolisaient les tribus Mohawk et Seneca. La maison au milieu représentait la Confédération.

Un autre exemple de wampum est le Concordat de 1610 entre la nation de Mi'kmaq et le Vatican. Les éléments à gauche (les clés croisées, l'église, le prêtre) représentaient le Vatican et les éléments à droite (les lances croisées, le chef, les sept collines, le guerrier avec un arc) représentaient les Mi'kmaq. Le chef et le prêtre, en tenant ensemble une croix, symbolisaient la conversion des Mi'kmaq au Catholicisme et la protection des prêtres et des colons français par les Amérindiens.

George Washington et l’affaire Jumonville[modifier | modifier le code]

En 1754, le gouverneur anglais de la Virginie voulait gagner le contrôle de la vallée de l’Ohio qui était sous le contrôle des Français. Il a ordonné à George Washington de mener des soldats à la vallée. Ce dernier prit la route et en avril de cette année. Quand Washington et ses soldats y sont arrivés, ils ont commencé à construire un petit fort, le futur Fort Necessity. Un chef Iroquois du nom de Tanaghrisson qui était aussi un ami de Washington suggéra une attaque sur les 50 soldats français stationnés près d’eux. Le 28 mai 1754 Washington mena 40 soldats anglais et 12 douze guerriers Iroquois au site des Français. Le jeune lieutenant? Joseph Coulon de Jumonville commandait ce groupe de soldats français. Les Anglais ont gagné la bataille de Jumonville Glen. Jumonville fut tué, et l’on ne sut jamais qui l’avait tué. Contents de leur victoire, les Anglais retournèrent à Fort Necessity. Blessés par la mort de Jumonville, les Français en colère jurèrent de le venger. Le 3 juillet 1754, aidés par des tribus amérindiennes, ils attaquèrent Fort Necessity. La pluie très dense empêchait les Anglais de voir le terrain et de se défendre contre leurs assaillants. Ils finirent par capituler, accordant ainsi la victoire aux Français.

Après la bataille de Fort Necessity, les Français ont présenté une lettre de capitulation à George Washington et au Capitaine James Mackay, comme il était de coutume à la fin des batailles militaires de l’époque [22] Les conditions de la capitulation étaient ordinaires pour la plupart, mais quelque mots de vocabulaire spécifiques ont empêché leur pleine compréhension. Jacob Van Bramme, le seul officier britannique qui parlait français, a traduit le document, mais il lui était presque impossible de lire la lettre car de fortes pluies dissolvaient l’encre du document. Van Bramme ne s’est pas rendu compte que les expressions explicites, “l’assassin” et “l’assassinat du Sr. de Jumonville,” changeait la portée de la lettre. A cause de cette mauvaise compréhension, les officiers britanniques venaient d’avouer, à leur insu, l’assassinat de Jumonville. Cet aveu allait déclencher la première vraie guerre mondiale.

L’Affaire de Jumonville a déclenché une série d’événements qui ont conduit à la Guerre de Sept Ans ou la ‘Conquête’. Tout de suite après les batailles dans les environs du Jumonville Glen et Fort Necessity, la confusion a dominé entre Anglais et Français. Les Anglais étaient enragés à cause des agissement des Français dans la région de la rivière Ohio. De 1754 à 1756, les Anglais et les Français ont envoyé leurs diplomates dans les cours royales européennes afin de faire pression sur les autres dirigeants de l'Europe et créer des alliances. Finalement les Anglais ont réussi à s’allier avec le Portugal et la Prusse. Pendant ce temps-là les Français se sont alliés avec la Russie, l’Autriche et quelques états germaniques (la Bavière, la Saxonie). En 1756 la Guerre de Sept Ans a commencé et s’est déroulé sur cinq continents. Pour Washington la guerre était un désastre. Pendant la campagne de Forbes, Washington a tiré sur des soldats de son camp. Il a démissionné en disgrâce et est retourné en Virginie pour établir sa propriété au Mont Vernon où il est resté jusqu'à la Guerre d'indépendance. Pour plusieurs tribus amérindiennes la défaite de Washington aux mains des Français a cimenté leur décision de s’allier avec les Français afin d’expulser les Anglais de la région. Pour la France, la guerre était un désastre qui a mené à sa défaite et la perte de toutes ses colonies en Amérique du Nord.

La Chapelle de l’Assomption de la Ste. Vierge à la Belle Rivière a Fort Duquesne[modifier | modifier le code]

Une chapelle appelée la Chapelle de l’Assomption de la Ste. Vierge à la Belle Rivière a fait partie de la première colonie française au Fort Duquesne à Pittsburgh. Le nom signifie que la paroisse était mis sous la protection de Marie, la patronnesse du régime français. Le poème de Mercedes, “The first mass at the shrine of Mary at the beautiful rivers” (La première messe au sanctuaire de Marie à la belle rivière), dit que la chapelle est “Mary’s first shrine in the wilderness,” (La première sanctuaire de Marie au région sauvage”)[23]. Cette chapelle a servi comme un phare aux catholiques établis à l’endroit qui deviendrait Pittsburgh. En avril 1754 les Français ont construit le Fort Duquesne à Pittsburgh. Ce mois-là, le Père Denys Baron y a célébré la première messe. Il a travaillé comme le chapelain pendant toute la vie de la chapelle du Fort Duquesne[24]. La paroisse a fonctionné comme un endroit spirituel au nouveau monde. Les habitants y ont participé dans les rites de baptême, de mariage et d’enterrement chrétien. La paroisse a aidé d’établir une vie et société catholique au forte. Les habitants ont célébré des messes chaque jour. Les baptêmes sont performés, tel que Marie Jeane Vermette qui avait 19 mois.[25]. La paroisse était un essai de créer une société à la Nouvelle France. Chez les autres forts les Français ont établi des chapelles et paroisses, par exemple celle de Saint Pierre était établi à Fort LeBeouf sous le chapelain Père Collet[26]. Une fondation spirituelle était nécessaire pour que les Français aient pu prospérer en Nouvelle France. Quand la conquête anglaise du fort est devenu inévitable, les Français ont tout brûlé, notamment la chapelle, avant de le quitter en 1758 [27]. Maintenant personne ne connaît le site précis ni de la chapelle ni de son cimetière. La paroisse catholique a été la première à s’établir à Pittsburgh. Il n’y a pas eu d’autre chapelle à Pittsburgh qu’en 1808[28].

Le Fort Duquesne: Registre de paroisse[modifier | modifier le code]

Le registre de la paroisse de l’Assomption de la Ste. Vierge au Fort Duquesne à la Belle Rivière a archivé chaque baptême et enterrement dans Fort Duquesne entre les années 1753 et 1756. Elle était la premiere église dans Pittsburgh et la seule paroisse dans la région. Les Anglais, les Irlandais et les Amérindiens ont visité cette paroisse pour leur sacrements à cause de son emplacement unique.

Les entrées les plus communes sont pour les enterrements des jeunes hommes célibataires, et évidemment ces entrées sont devenues de plus en plus nombreuses après la bataille de la Monongahela en juillet 1755.[29] Après cette bataille, les enterrements de plusieurs hommes étaient inscrits, et qui ont inclut celui de Mr Léonard Daniel, Sieur de Beaujeux, le commandant du Fort Duquesne et de l’armée. Les jours avant la bataille, il a visité la paroisse pour recevoir les sacrements et préparer pour la mort parce qu’il ne s'attendait pas gagner la bataille. Même si Beaujeux est mort pendant la bataille, son courage a inspiré la victoire glorieuse pour le reste de ses troupes.

Par ailleurs le registre inclut des entrées peut-être ‘inhabituelles’ parce que l’Assomption de la Ste. Vierge était la seule église de la région. D’un moment à un autre, presque tout le monde a eu besoin d’un baptême ou d’une extrême onction. Quelques exemples incluent:

  • La baptême de Denise, une Amérindienne Mohegan de douze ans : Elle est tombée gravement malade, donc elle désirait ardemment être baptisée. Elle est morte deux jours après, et elle est la première entrée d’un individu subissant un baptême et un enterrement dans cette église.
  • Les baptêmes de quelques enfants de descendance irlandaise ou anglaise : Leurs parents étaient souvent impressionnés par les Amérindiens avant d’arriver à Fort Duquesne. Cette église a donné la seule occasion pour les baptêmes d’enfants européens dans la région à cause de son emplacement.
  • Les enterrement de quelques Amérindiens, souvent des Hurons mais aussi les Mohegan et les Ottawas.
  • Les baptêmes de quelques Amérindiens adultes : Le plus notable est Jean Baptiste Christiguay, le grand chef Iroquois qui avait 56 ans.

La Vie quotidienne à Fort Duquesne et par la suite à Fort Pitt[modifier | modifier le code]

En 1754, les Anglais construisaient un fort à l’embranchement du fleuve Ohio. En arrivant sur le site du fort anglais, les Français l’ont pris facilement parce que les Anglais le leur ont cédé. Les Français ont construit un nouveau fort sur place d’après les dessins du Capitaine de Chevalier de Mercier et l’a nommé Duquesne pour le gouverneur du Canada [30]. Grâce aux fleuves qui l’arpentaient sur deux de ses côtés et aux ravelins qui protégaient les deux autres, ce fort disposait d’une bonne protection. Les Français se sont servis des matériels locaux et par conséquent ont utilisé des rondins pour construire le fort [31]. Le Fort Duquesne, avec les autres forts français, a solidifié une ligne de fortifications et de soutien qui commençait au Fort Duquesne et finissait à la ville de Québec. Sur le fleuve Ohio, le Fort Duquesne logeait une garnison de soldats français et d’Amérindiens, et le nombre d’habitants fluctuait souvent. Seulement les gardes et les officiers habitaient à l’intérieur du fort. A l’extérieur les habitants ont construit une église et les casernes aussi bien que des champs pour cultiver les cultures et le bétail. Tous essayaient de se lier d’amitié avec les Amérindiens dans la région. Du point de vue militaire, les Français utilisaient le fort pour planifier les batailles contre les Anglais [32]. En 1758, et en dépit de leurs efforts, les Anglais ont pris le contrôle du fort et du territoire lors de la Bataille de Fort Duquesne. Les Français ont su que les Anglais allaient attaquer le fort et étant moins forts, qu’ils ne pouvaient pas protéger le fort. Les Français ont donc brûlé le fort et ils ont quitté la région [33].


Après avoir pris le contrôle du Fort Duquesne, les Anglais ont construit un plus grand fort et l’ont nommé Fort Pitt en l’honneur de William Pitt, le Premier Ministre anglais [34]. Le fort a pris la forme d’un pentagone avec cinq bastions. Pourtant les Amérindiens n’étaient pas contents des Anglais à Fort Pitt. Les soldats anglais au Fort Pitt et les Amérindiens ont signé le Traité d’Easton qui rendait de la terre aux tribus amérindiennes locales et exigeait que ces Amérindiens ne s’alignent pas avec les Français. Pourtant les Anglais qui n’étaient pas associés avec le Fort Pitt n’ont pas respecté le traité. Cette pénurie de respect menait les amérindiens à se battre contre les anglais dans la Rébellion de Pontiac [35]. Fort Pitt, utilisé pour la guerre et le commerce, était important pendant la Guerre de Sept Ans et aussi la Révolution américaine. Le fort était abandonné en 1792 et les citoyens de Pittsburgh ont utilisé des morceaux du fort pour construire leurs maisons et d’autres bâtiments [36].

Les Relations entre les Européens les Amérindiens dans la région de la vallée de la rivière Ohio avant et après la Conquête[modifier | modifier le code]

Pendant la période de contrôle français sur le territoire de la vallée du fleuve Ohio, les relations entre les Français et les Amérindiens étaient souvent aimables en comparaison aux autres pouvoirs européens. Les Français ont compté sur les Amérindiens pour les guider dans les territoires d’Amérique. De plus les Amérindiens ont habité près des Français et se sont mariés souvent avec eux. C’était le cas pour les Amérindiens de la région de Pittsburgh et la région de la vallée du fleuve Ohio en général. En outre les relations entre les Amérindiens et les Français étaient si fortes que la plupart des tribus amérindiennes se sont alliées avec les Français pendant la Conquête même si plusieurs chefs comme Tanachrission ont voulu s’allier avec les Anglais.

Les Anglais par contre ont eu des relations tendues avec les Amérindiens. Les Anglais ont voulu agrandir leur territoire et établir des colonies plus peuplés que celles des Français. D’un côté Ils étaient plus intéressés au principe de contrôle absolu sur leur territoire en Amérique, de l’autre côté les Français étaient plus ciblés sur l'établissement du commerce avec les tribus indigènes. En outre les Anglais ont eu une mauvaise réputation avec les Amérindiens de la Pennsylvanie à cause de la rupture fréquente des traités et les termes frauduleux du Walking Purchase de 1737.

Néanmoins après la Conquête, les Anglais ont essayé de maintenir la paix entre eux et les Amérindiens, et le roi d’Angleterre a déclaré que les Anglais n’empièteraient ni sur les territoires de l’ouest ni de la région de la Vallée du fleuve Ohio. Malgré ces garantis, les colons anglais ont continué de s’installer dans les territoires amérindiennes. En particulier les Anglais ont établi Fort Pitt et puis un village autour du fort pour cimenter la défense de leurs frontières.

La Bataille des plaines d’Abraham et ses conséquences[modifier | modifier le code]

La Guerre de Sept Ans a été un conflit majeur entre les Britanniques, les Français et les Amérindiens pendant la colonisation de l’Amérique. Entre 1756 et 1763 les nations belligérantes ont lutté dans une guerre espécialement violente, une guerre que la Grande-Bretagne a gagné[37]. Cette victoire a commencé avec le succès des troupes anglais pendant la Bataille des plaines d’Abraham, ce qui marque le début de la conquête britannique au Canada.

La Bataille des Plaines d’Abraham s’est déroulée le 13 septembre 1759 pendant la Guerre de Sept Ans. Le général anglais James Wolfe a dirigé les troupes au Canada et ils ont débarqué sur la rivière Saint-Laurent près de Québec. Ce jour-la, James Wolfe et ses troupes de 4 400 soldats ont formé des lignes de bataille sur les plaines d’Abraham, un plateau à l’extérieur de la ville de Québec qui a appartenu à un fermier, Abraham Martin[38]. Les troupes françaises dirigées par Général Montcalm ont quitté la ville de Québec pour s’engager dans le combat avec les Britanniques. Bien que les Français et les Anglais aient eu un nombre similaire de soldats, les troupes françaises ont consisté uniquement de milices et Amérindiens, et les troupes anglaises ont consisté de soldats extrêmement disciplinés[39]. Alors les Britanniques ont pris l’avantage. Peu après le début de la bataille, le Général Wolfe est mort et les troupes anglaises ont continué de développer leurs stratégies. Après un échange constant de tirs des fusils, les Britanniques ont gagné un avantage et le Général Montcalm a été tué[40]. Les Anglais ont pris Québec et le 18 septembre, les Français ont signé les Articles de Capitulation.

La Bataille des plaines d’Abraham a marqué un point tournant dans l’histoire de la Nouvelle France et la Guerre de Sept Ans. En vainquant les Français et gagnant la ville de Québec, les Anglais ont établi leur présence militaire dans la Nouvelle France. Cette défaite a influencé le résultat de la Guerre. Le pouvoir d’Anglais a augmenté et ils ont conquis le reste d’Amérique du nord comme New York, Pennsylvania et Massachusetts[41]. La bataille a aussi influencé le relation entre les Français et les Amérindiens parce que les Britanniques ont conquis les Amérindiens et leur ressources. Les conséquences de cette bataille étaient grandes et ils ont changé l’histoire Américain pour toujours.

  1. http://www.lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article730#Montaigne-Les-Essais-Livre-I-Chapitre-31-lt-lt-Des-cannibales-Or-je-nbsp
  2. Rushforth, Brett (2003). "A Little Flesh We Offer You: The Origins of Indian Slavery in New France". The William and Mary Quarterly, p. 144
  3. Censuses of Canada 1665 to 1871. Canada: Department of Agriculture, 1871. Web. <https://qcat.library.queensu.ca/vwebv/holdingsInfo?bibId=1361283>.
  4. Robin W. Winks. The Blacks in Canada, A History. Mcgill-Queen's University Press, 1997. p.9
  5. Modèle:LSJ
  6. Profil des Langues en Canada: Provences et Territoires (2001)
  7. Recensement Canadien (2011)
  8. a b c d e f g et h http://www.brooklineconnection.com/history/Facts/Indians.html
  9. http://teachinghistory.org/history-content/ask-a-historian/22245
  10. a et b https://en.wikipedia.org/wiki/Logstown
  11. a b c et d http://explorepahistory.com/hmarker.php?markerId=1-A-210
  12. http://www.brooklineconnection.com/history/Facts/FortDuquesne.html
  13. Farr, Jason E. A Companion to George Washington. Ed. Edward G. Lengel. Chichester, West Sussex: Wiley-Blackwell, 2012. 15-31. Print.
  14. http://www.timesonline.com/progress/2015/native-americans-shaped-beaver-county-from-its-land-to-its/article_77717e0e-b01c-11e4-88ad-771a620f36c2.html
  15. http://people.umass.edu/hist170/Brian%20Deer.htm
  16. a et b http://www.haudenosauneeconfederacy.com/wampum.html
  17. a et b http://www.nativetech.org/wampum/wamphist.htm
  18. http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2013/01/14/beads-bounty-how-wampum-became-america%E2%80%99s-first-currency%E2%80%94and-lost-its-power-146941
  19. http://www.indiantime.net/story/2012/03/15/cultural-corner/wampum-belts/031820120609406924480.html
  20. http://www.onondaganation.org/culture/wampum/circle-wampum/
  21. http://www.ganondagan.org/Learning/Wampum
  22. “II., 3 July 1754,” Founders Online, National Archives, last modified December 6, 2016, http://founders.archives.gov/documents/Washington/02-01-02-0076-0003. [Original source: The Papers of George Washington, Colonial Series, vol. 1, 7 July 1748 – 14 August 1755, ed. W. W. Abbot. Charlottesville: University Press of Virginia, 1983, pp. 165–168.]
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