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Musée des Musiques Populaires
Le musée des Musiques Populaires vu de.....
Informations générales
Type
Musée de France
Ouverture
Dirigeant
Éric Bourgougnon (depuis 2002)
Surface
3300 m²
Site web
Collections
Collections
Genre

fonds instrumental
fonds d'objets musicaux

fonds documentaire
Époque
Nombre d'objets
3500
Bâtiment
Protection
Hôtels particuliers Méchain et Charnisay
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
3, rue Notre-Dame
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : [[Modèle:Géolocalisation/Montluçon]]
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Musée des Musiques Populaires[modifier | modifier le code]

Le Musée des Musiques Populaires (ou MuPop) est un musée situé au cœur de la cité médiévale de Montluçon (Allier), en France. Suite à de nombreuses restructurations en matière d'architecture, de scénographie et d'acquisition de collections, la réouverture du Musée est prévue le 21 juin 2013, à l'occasion de la fête de la musique.

D’ampleur nationale, le Musée des Musiques Populaires abrite la plus grande collection d’instruments et d’objets musicaux de France. Activement soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication et labellisé Musée de France, cet édifice de 3 300m² plonge le visiteur dans une immersion totale à la rencontre des musiques populaires en France depuis 150 ans, à travers deux parcours majeurs : un parcours musical et historique sur les musiques rurales, les fanfares, les bals musette, le jazz et le rock, et un second parcours instrumental et thématique sur l’histoire et les usages des vielles, cornemuses, accordéons et guitares classiques et électriques


Historique[modifier | modifier le code]

Du « Musée de la vielle » au MuPop

Durant les années 60/70 la collection de vielles enrichie par des dons, des dépôts et des acquisitions, prend une ampleur telle que le musée de Montluçon se transforme en musée de la vielle.

En 1993, le musée fait l’acquisition d’une importante collection de cornemuses de Jean-Michel Renard, et marque une extension du champ musical traditionnel. En 1997, l’exposition de guitares électriques « Guitares, guitaristes, bassistes électriques » - une première en France - marque le virage vers les musiques contemporaines électro amplifiées. Le champ du musée s’étend désormais des musiques rurales du XIXe siècle au rock en passant par les fanfares, le musette, le swing, le jazz… : bref, les musiques populaires.

Un champ musical que le musée n’aura de cesse, dès lors, d’explorer à travers de multiples expositions : Du musette au hip-hop, André Messager (compositeur et chef d’orchestre montluçonnais qui a marqué l’histoire de l’opérette), les guitares Jacobacci, etc. Elles permettent à la fois de restituer ce travail au public et de développer les collections, désormais les plus importantes de France en matière de guitares électriques, vielles et de cornemuses. Le musée de la vielle devenu trop étroit pour accueillir toutes les collections laisse aujourd’hui sa place à un nouveau projet plus ambitieux répondant à des critères scientifiques et culturels précis.

Définition du MuPop[modifier | modifier le code]

Le MuPop conserve et expose des collections exceptionnelles dont la plus grande partie appartient à la Ville de Montluçon via des dons, des achats subventionnés par le Fonds Régional d’Acquisition pour les Musées et des dépôts du Musée de la musique à Paris et du MuCEM à Marseille.

Ces collections sont considérées par la Direction des Musées de France comme le fonds de référence national. Elles se composent de trois groupes indissociables, cohérents et représentatifs : le fonds instrumental, le fonds d’objets musicaux et le fonds documentaire.

Le fonds instrumental riche de plus de 3500 instruments remarquables datant de la fin du XVIIIème à nos jours, est composé dès l’origine d’objets très variés : 80 vielles, 200 cornemuses, 210 guitares électriques, 140 amplificateurs, 30 batteries, 80 cuivres, 36 accordéons...

Cette collection évolue et s’enrichie depuis 50 ans. Les fonds de vielles, cornemuses et guitares électriques s’illustrent par leur importance et leur qualité intrinsèque.

Le fonds d’objets musicaux rassemble des pièces variées qui témoignent des usages, des pratiques et des esthétiques des musiques populaires : objets iconographiques (publicités, affiches, pochettes de disques, photographies), costumes de scène, ateliers de lutherie, parquets de bal, studio d’enregistrement, local de répétition punk... Sont également exposés les objets de diffusion des musiques populaires au cours du XXème siècle par les technologies du disque (phonographes, tournes disque), de l’enregistrement (magnétophones) ou grâce à l’essor de la radio (TSF), de la télévision et des ordinateurs. L’ensemble est enrichi d’un important fonds documentaire principalement constitué de documents sonores (disques, bandes magnétiques, interviews…) et d’une bibliothèque spécialisée.


Quelques chiffres :

  • Superficie : 3300 m2
  • 3500 instruments de musiques

3 parcours :

  • parcours musical immersif,
  • parcours instrumental enrichit,
  • parcours numériques interactif
  • 200 points d’écoute mobile
  • un espace d’exposition temporaire
  • un espace de médiation
  • un centre de documentation


Financement (montants HT) :

Etat 3 192 945 €
POMAC (Etat - Régions du Massif Central - Europe): 1 000 000 €
Région (*) 1 009 718 €
Département: 2 400 000 €
Ville de Montluçon: 1 700 000 €
Communauté d’agglomération de Montluçon : 4 683 668 €
Total : 13 986 331 €

(*) sous réserve de modifications.

Les parcours[modifier | modifier le code]

Le parcours musical[modifier | modifier le code]

Les vielles, cornemuses et guitares électriques constituent l’essentiel de ce parcours installé dans les bâtiments de l’hôtel Charnisay, qui aborde également l’accordéon et les percussions. Les instruments sont systématiquement accompagnés de films et de modèles didactiques permettant d’en comprendre l’histoire et le fonctionnement, mais aussi « d’extraits » d’ateliers de lutherie : Pajot pour les vielles, Stimer/Garen pour les guitares électriques, Lestrade pour les cornemuses… Totalement transparentes et dépourvues de structure apparente, les vitrines s’effacent devant les instruments qu’elles contiennent.

Les modalités de l’écoute sont identiques à celles du parcours musical. Aménagés au centre des salles, des petits salons de repos offrent aux visiteurs la possibilité de visionner des films confortablement.

A travers approche pluridisciplinaire, le MuPop offre aux visiteurs un parcours musical dont le ressort principal est le spectacle, un parcours instrumental dédié à l’observation, et un espace numérique. Chaque espace est rendu interactif par les nouvelles technologies, mais aussi ludique, grâce à 200 points d’écoutes.

Le parcours instrumental[modifier | modifier le code]

Consacrée aux répertoires et aux mouvements musicaux de la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux années 90, cette vaste fresque historique enchaîne les séquences chronologiques à travers 6 espaces baignés d’ambiances éclectiques (musette, rock’n’roll...), animés par des spectacles visuels et musicaux (défilé de la fanfare, bal musette, festivals Pop...). La mise en vibration des parois renforce la sensation d’immersion.

Au cœur de ce parcours, la musique jaillit également des objets (instruments, photos, affiches, pochettes de disques, émissions de télé, scopitones et clips...). Un système d’écoute individuelle par casque ouvert permet à chaque visiteur de composer son propre programme musical.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le site officiel du Musée des Musiques Populaires », consulté le 19 mai 2013
  2. (fr) Jean Marc Laurent, « La maquette du musée des musiques populaires exposée à Athanor », Le journal La montagne, 11 janvier 2011