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Tombeau de Marguerite de Brabant à Gênes

Le tombeau de Marguerite de Brabant est un ouvrage de Giovanni Pisano daté de 1313-1314 et initialement situé dans la ville italienne de Gênes. Il s'agit de la tombe de l'impératrice Marguerite de Brabant, épouse de Henri VII, morte en 1311 à Gênes. L'ouvrage, duquel restent quelques parties, se trouve maintenant au musée de Sant'Agostino à Gênes.

Histoire[modifier | modifier le code]

A l'origine, le monument funèbre se trouvait dans le cœur de l'église de San Francisco di Castelletto, démolie de 1798 à 1807. Le monument disparaît et seules quelques parties sont conservées.

Après la Seconde Guerre mondiale, suite à la restauration du Palazzo Bianco par l'architecte Franco Albini, le groupe de Marguerite et des anges est placé dans le nouveau parcours muséographique réalisé par Carla Mazzarello, alors conseillère municipale aux Beaux-Arts pour la commune de Gênes; le musée ouvre au public en 1950 . Sur une idée de Franco Albini, le groupe de Marguerite et des anges est installé sur un socle, afin de pouvoir être observé depuis divers points de vue. Dans les années 1970, le monument est transféré dans le couvent de Sant'Agostino qui, restauré, abrite le musée Sant'Agostino, qui héberge principalement des sculptures.

Description[modifier | modifier le code]

L'oeuvre en marbre, d'un diamètre d'un mètre et cinquante centimètres, représente Marguerite soulevée par les bras par deux anges qui l'aident dans son ascension vers le paradis. L'oeuvre n'est pas intacte: l'ange de gauche est privé de la tête et des mains, il manque à Marguerite son bras droit et il manque la tête de l'ange de droite. Il semble que l'oeuvre dans son ensemble était composée de plusieurs étages: en bas, le sarcophage avec une statue gisante entre deux anges soulevant un rideau; en haut, le groupe en partie conservé de la princesse s'éveillant à l'immortalité aidée par des anges,et au sommet, une partie dont nous ne connaissons rien, représentant peut être un couronnement.

Le matériel utilisé est un marbre de Carrare, avec lequel Giovanni Pisanno crée un portrait crédible mais qui s'éloigne du véritable aspect de la souveraine. Elle a en fait, selon les historiens, un visage aux traits simples et la bouche fine, alors que le sculpteur lui attribue des traits plus prononcés et des lèvres charnues. Il est à noter la particularité du regard de l'impératrice: le retour de la poussée extraordinaire vers Dieu qui transparaît dans la tournure de la dame constitue un précédent important pour la représentation des extases mystiques dans les figures qui suivront (telles que la statue de Sainte Thérèse d'Avila de Bernini).

On a retrouvé récemment une statuette représentant la Madonne appartenant au complexe funèbre:

https://it.wikipedia.org/wiki/Monumento_sepolcrale_di_Margherita_di_Lussemburgo

http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1963_num_121_2_3983_t1_0198_0000_2

https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tombeau_de_Marguerite_de_Brabant_%C3%A0_G%C3%AAnes&action=edit&redlink=1

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Ins%C3%A9rer_une_image_(wikicode)

Aide:Traduction

Descrizione[modifier | modifier le code]

È stata ritrovata negli ultimi anni una statuetta rappresentante la Madonna appartenente al complesso funebre: è priva della testa e della figura del Bambino, il ricadere delle pieghe della veste è rappresentato realisticamente. Del complesso funebre faceva parte anche una statua, riconosciuta da Caterina Marcenaro come di Giovanni Pisano, rappresentante la Giustizia e in seguito interpretata come una particolare accezione di tale virtù, cioè la Iustitia imperialis, quella che dovrebbero avere in sommo grado, secondo Dante, i sovrani[1]. La Giustizia è stata collocata in museo, come anche una piccola testa (di angelo?) ritrovata negli anni Ottanta del secolo scorso[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ida Maria Botto, Catalogo del Museo di Sant'Agostino, Genova, SAGEP;
  • Enzo Carli, Giovanni Pisano, (I maestri della scultura 2), Milano, Fabbri, 1967;
  • Enzo Carli, Giovanni Pisano, Pacini, Pisa, 1977;
  • Carlo Ceschi e Leonard von Matt, Chiese di Genova, 1967 ed. Stringa
  • Carla Mazzarello,La Pinacoteca di Palazzo Bianco, in Genova, dicembre 1950;
  • Carla Mazzarello, recensione della mostra Giovanni Pisano a Genova, in Bollettino ANISA, Roma 1987.
  • John Pope-Hennessy, An introduction to Italian sculpture, tomo primo, Italian gothic sculpture, Oxford, Phaidon, 1955 (1985, 3a ediz);
  • Max Seidel; Giovanna Rotondi Terminiello e altri, Giovanni Pisano a Genova, SAGEP, Genova 1987, catalogo della mostra nella Commenda di San Giovanni di Prè
  1. Nella concezione di Dante il sovrano dovrebbe essere il sommo giusto, come si legge nella Divina Commedia, Paradiso, nel cielo di Giove: "Diligite iustitiam, qui iudicatis terram", "Amate la giustizia, voi che giudicate il mondo". Proprio Arrigo VII di Lussemburgo, marito di Margherita di Brabante, era il sovrano che, secondo Dante, incarnava l'ideale di giustizia alla luce della religione cristiana. Arrigo VII venne in Italia per costituire l'impero cristiano, tentativo che fallì in seguito alla sconfitta da lui subita a Buonconvento, presso Siena, nel 1313. Che la statua riconosciuta dalla Marcenaro sia un'allegoria di un tipo particolare di Giustizia, cioè la Iustitia imperialis, è affermazione di Max Seidel in Max Seidel, Giovanna Rotondi Terminiello e altri, Giovanni Pisano a Genova (Genova, SAGEP, 1987)
  2. Individuata da una studiosa della Soprintendenza ai Beni artistici e storici della Liguria, si trovava reimpiegata su un putto manierista nel giardino di un palazzo nobiliare