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Utilisateur:Tristana S.T./Brouillon

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Vincent Castiglia (né le 8 avril 1982 à Brooklyn, New York) est un peintre américain. Il est mondialement connu pour ses peintures figuratives à caractère métaphysique et souvent cauchemardesque. Il peint exclusivement avec du sang humain (oxyde de fer) sur du papier.

Travail[modifier | modifier le code]

Les peintures de Castiglia sont des tableaux monochromatiques examinant la vie, la mort et la condition humaine. Les thèmes dominants de son travail comprennent la symbiose de la naissance et la mort, la nature éphémère de l’homme et les pièges de la mortalité. Les images elles-mêmes, telles qu’il les voit, forment une cristallisation des expériences de Castiglia, libérés de la psyché. Tandis que de nombreux surréalistes font référence à leurs fantasmes et à leurs rêves comme inspiration, l’art visionnaire de Castiglia est relié à une histoire de vie qui est très allégorique.

Castiglia est le premier artiste américain à recevoir une invitation par l’artiste gagnant du prix Oscar, HR Giger, pour exposer au Musée HR Giger, à Gruyères, en Suisse. Remedy for the Living, la première exposition personnelle de peintures de Vincent Castiglia s’est ouverte le 1er novembre 2008 au Musée HR Giger et s’est terminée en avril 2009.

Les œuvres sur papier de Castiglia ont été exposées dans le monde et montrées dans de nombreuses collections distinguées. En 2009, le musicien rock Gregg Allman a acquis l’une de ses œuvres les plus célèbres de 2006, Gravity. [1]

Le travail de Castiglia peut être considéré comme un examen de l’expérience humaine, pris dans un cycle de déclin inévitable et la futilité biologique. La juxtaposition des tissus vivants et morts (rendue dans son propre tissu biologique) suggère une humanité elle-même infirme, qui s’auto-perpétue mais est finalement destructrice. La capacité de travail à attirer et repousser simultanément montre l’aptitude de Castiglia à utiliser le sang pour transmettre autre chose que la peur.

« Dans un sens, ce ne sont pas des peintures, ce sont des hémorragies. »[2]

Comme la décomposition et le pourrissement font partie de la vie comme la naissance et la croissance, on peut voir ce cycle apparaître dans le travail de Castiglia. Son art confronte la peur innée de ces phénomènes naturels et expose leur réalité par le rendu précis de ces faits habituellement intangibles.[3]

Les critiques d’art contemporain ont comparé le travail de Castiglia à celui d’anciens maîtres comme Michel-Ange [4], de l’expressionniste contemporain Francis Bacon [5] ainsi que de l’artiste conceptuel Damien Hirst dont les représentations explicites de mort sont sous une forme similaire.[6]

Références[modifier | modifier le code]

  1. [New York Post, June 4th, 2009, pg. 15]
  2. Jovanka Vuckovic (September 2008), The Blood is the Life, Rue Morgue Magazine
  3. Text by Joe Sopkowicz, Remedy for the Living Catalogue, by Vincent Castiglia, published 2008,pg.34, New York, NY
  4. Rue Morgue Magazine, #82, Sept., 2008, pg.31
  5. ArtisSpectrum Review, Volume #14, 2003, published by Agora Gallery, pg. 20, distributed by the Museum of Modern Art
  6. ArtisSpectrum Review, Volume #14, 2003, published by Agora Gallery, pg. 20, distributed by the Museum of Modern Art

Lien externes[modifier | modifier le code]

Catégorie:peintre américain

en:Vincent Castiglia