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Utilisateur:Sofiane Allem

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Aït Farés
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Tizi Ouzou
Commune Makouda
Statut Village
Géographie
Coordonnées 36° 47′ 55″ nord, 4° 05′ 32″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Algérie
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Aït Farés
Géolocalisation sur la carte : Algérie
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Aït Farés
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Aït Farés

[1][2]

[3]Aït Farés est un village de Kabylie situé dans la commune de Makouda (Wilaya de Tizi Ouzou).

Histoire:

Un cavalier qui a fuit sa tribu dans la région de Draa El Mezane est parti à la recherche d’une nouvelle vie dans les montagnes du nord de la Kabylie, il arrive sur son cheval à Makouda, après avoir passé quelques nuits dans la foret d’Akmache, une petite foret située au dessous de la colline de Mahfoud, très séduit par les paysages de la région, il se dirige vers le plus connu des Marabout de l’époque pour lui demander une parcelle de terrain pour s’installer, le Marabout (Sidi Hend Zarrouk) qui habitait une colline dominante de toute la région, lui montre  avec sont doigt le lieu qui s’appel Alma Boubka un lieu pas loin de Makouda centre, c'est ce même lieu  qui devient par la suite le village Ait farés.

                 Ait Farés[4] est composé essentiellement de trois tribus qui sont dérivées des trois fils du cavalier, a savoir Ait M’hand[5]Ait Ali et Afrague Almas,  même le placement rectiligne de ces trois tribus au dessous de la route qui traverse le village rajoute du charme à ces trois groupuscules d’anciennes maisons, un ruisseau qui donne sur une rivière qui délimite le village de l’ouest coupe le village en deux rives, la rives ouest appartient à des ait Ali, la rive Est reviens à des ait m’hand.  Le positionnement géographique de ces trois tribus explique bien  le nom  d’Afrague almas car ce dernier se positionne au milieu des deux autres. Almas est protégé par le grand frère M’hand à l’est et par Ali à l’ouest car la tribu d’Afrague almas appartient au plus petit des fils du cavalier cependant il a été suggéré par ce dernier de construire sa propre maison entre les deux frères pour être plus en sécurité et lui donner plus de chaleur familiale et de fraternité et depuis les ait faressiens cultivent l’art de solidarité et de l’union. Cette union et solidarité était le seul moyen de se protéger contre toute les contraintes extérieures étrangères au village.

Cent trente ans de colonialisme français, la population d’Ait farés n'a fait qu’honorer l’Algérie par le courage et l’engagement de ses militants politique, les mousblines et maquisards,  un village qui  n'a jamais connu de harki ni de traitre  avant, pendant et après la révolution, un village qui abrita entre autre le meeting de Missali Hadj pendant le mouvement national en 1945, au lieu dit Makel et surtout les réunions secretes de Krim Belkacem avec les commissaires politique de l’époque au lieu dit Thazqua bouada appartenant à la tribu d’Ait m’hand.  Ce village mérite bien une reconnaissance historique  révolutionnaire.

Aujourd’hui la population d’Ait Farés s’élève à 2000 habitants environs, une croissance démographique qui entraîne avec elle cette culture de solidarité est de l’union transmise d’une génération à l'autre.                                                                                                                                                                           

                                                                                                                                                                          

  1. « Ait Farés », sur http://aitfares.yolasite.com/, (consulté le )
  2. « Ait-Farés », sur http://ait-fares.net/, (consulté le )
  3. « Histoire du village par Khelifa | Ait-Fares », sur www.ait-fares.net (consulté le )
  4. « Ait Farés », sur http://ait-fares.net/village/blog/histoire-du-village-par-khelifa, (consulté le )
  5. Mouloud Achour, Le Survivant et autres nouvelles, Alger, Alger, SNED(maison d'idition)SNDF, , 306p (ISBN 2738448240, lire en ligne), p. 234p