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Utilisateur:Sens Solidaires/Brouillon

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Sens Solidaires[1] est une association loi de 1901, créée en 2004, active dans les domaines de la solidarité internationale et de la préservation de l’environnement. Le siège de l’association se trouve à Nice, et possède deux antennes: à Annemasse en Haute-Savoie et à Genève en Suisse.

L'association agit sur les 3 A: Afrique, Asie et Amérique du Sud dont le but est de donner un sens plus solidaire pour protéger la biodiversité de notre Planète. Pour atteindre son but, les moyens d’actions de l’association sont divisés en 3 axes. Le premier est de sensibiliser le public sur l’urgence à protéger les écosystèmes naturels, la biodiversité . Puis, Sens Solidaires met en place les démarches pour permettre à un public désireux de vivre une expérience responsable en appuyant les projets environnementaux des communautés d'ailleurs. Enfin, l’association développe techniquement et économiquement des activités génératrices de revenus pour un développement durable et renouvelable.

Origine historique

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Delphine Thibaut, fondatrice de l’association, s’est penchée sur la conservation de la biodiversité africaine bien avant la création de l’association «Sens Solidaires». Depuis toute petite, elle porte un vif intérêt sur la richesse culturelle et naturelle de l’Afrique. Ses connaissances du continent Africain lui ont permis de guider les circuits de Nouvelles-frontières en Afrique de l’Ouest et de l’Est. Elle a également travaillé à la Grande Halle de la Villette à Paris, attachée aux Services des Relations Publique où elle a participé à de nombreuses opérations culturelles tel que le montage du «Jardin Planétaire», le festival culturel malien «Malikow», l’hommage au «Génocide du Rwanda» avec l’ambassadeur et surtout la grande exposition «Bêtes et Hommes». A travers ces manifestations elle a pu enrichir ses connaissances et tisser ses réseaux sur les problématiques de l’environnement planétaires et les conflits entre les hommes et les animaux.

Les chiffres suivant ont sensibilisé Delphine:  en 1966, le Kenya comptait 170 000 éléphants, avec le braconnage et la sécheresse, la population des pachydermes est descendue à 16 000 individus en 1989[2]. C’est donc une chute de la population de plus de 90% sur 20 ans.

Pour le compte de riches occidentaux et asiatiques, les communautés locales pour quelques shilling kényan prennent le fusil et déciment leur population d’éléphant. Cette chasse n’a malheureusement pas pour but finale de nourrir la population mais de répondre à la demande du trafic illégal de l’ivoire et de satisfaire l’égo en matière de chasse de ces riches commanditaires. Ce contexte a éveillé en Delphine l’envie de défendre la cause des éléphants et des hommes vivants à leur côté car pour enrayer la pauvreté, les populations locales doivent travailler en synergie avec la protection des ressources naturelles de leurs régions.

C’est ainsi qu’en 2004, Delphine crée l’association Sens Afrique avec une collègue, qui deviendra Sens Solidaires et pose sa base au Kenya. En 2004, l’association a répondu à un appel d’offre du Kenya Wildlife Service sur la question de comment «Réhabiliter le tourisme dans la région de Kwale». Delphine et son équipe sont donc partis plusieurs mois à Kwale récolter des informations et ont monté un dossier conséquent que nous avons présenté à la «Guilde Européenne» à leur retour sur Paris. Malheureusement les fonds n’ont pas été levés. Delphine s’est empressée de postuler à la formation Bioforce en 2008 pour acquérir les outils nécessaires afin de s’engager totalement et de manière professionnelle dans la solidarité internationale.  En 2010, Delphine a démarché des porteurs de projet tel que le Secours Catholique, la Guilde Européenne décidés à réaliser le projet du Kenya. En parallèle à ces démarches, elle envoya ses intentions aux organismes environnementaux kényans. Elle reçoit donc une réponse positive en avril 2010 pour se faire missionner à «l’Office du Sanctuaire de Mwaluganje» au Kenya par l’intermédiaire de l’association Sens Afrique. Le 23 mars 2016, l’association prend le nom de SAS-Sens Solidaires(Sens Afrique-Asie-Amérique du Sud-Solidaires).

Philosophie

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Sens Solidaires est une organisation non gouvernementale, globale, indépendante, multiculturelle et apolitique. Sens Solidaires utilise les informations scientifiques disponibles pour résoudre les problèmes et évaluer de façon critique l’ensemble des efforts réalisés. Le but de l’association est de construire des solutions concrètes de conservation grâce à une combinaison de projets de terrain fondés sur des initiatives stratégiques, le renforcement des capacités locales et le travail d’éducation. Les communautés locales et peuples autochtones sont impliqués à la planification et l’exécution des programmes sur le terrain, en respectant leurs besoins culturels et économiques. Puis, Sens Solidaires s’efforce d’établir des partenariats avec d’autres organisations, les gouvernements, les entreprises et les collectivités locales pour améliorer son efficacité propre.

Sens Solidaires se donne pour mission de veiller au respect des lois environnementales et d'informer, en collaboration avec d'autres ONG, ses adhérents ainsi que le grand public en cas de manquement à la loi. Par exemple, Sens Solidaires a signé la lettre commune concernant l'importation et re-exportation depuis Hong Kong d'ivoire brut.

Projets solidaires

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Entre 1993 et 1998 l’USAID et le Kenya Wildlife Service ont financé la création du Sanctuaire de Mwaluganje, la reconstruction d’écoles frontalières au Sanctuaire puis monté un programme de gestion du Sanctuaire par les communautés locales afin qu’elles récupèrent les bénéfices.

Ils ont créé l’Office du Sanctuaire de Mwaluganje localisé à Kwale ville. En 2003, Le «Kenya Wildlife Service» délègue une étude visant à réhabiliter le tourisme dans la région de Kwale. Le tourisme solidaire est l’une des solutions qui va permettre de pérenniser la Réserve de Shimba Hills et le Sanctuaire de Mwaluganje. En effet, le principal problème posé par la présence des réserves est lié aux dégâts causés par les éléphants qui quittent le territoire à la recherche de nourriture. La surface des réserves n’étant plus suffisante aux besoins des pachydermes ceux-ci envahissent les terres des communautés limitrophes malgré la présence des barrières électrifiées.

Dans ce cadre, le but de l’association est de soutenir un atelier de papier recyclé fabriqué à partir des matières premières d’éléphants et promouvoir les produits auprès du public occidental. Le rapport de mission détaillé de la fondatrice Delphine Thibaut décrit le contexte historique socio-culturel du Kenya et les actions menées par Sens Solidaires depuis 2004.

Sens Solidaires en partenariat avec le sanctuaire a contribué à la construction d’une fabrique de Papier recyclé à partir des bouses d’éléphants. Grâce à des fonds privés et la mobilisation de l’équipe en France et au Kenya. Autour de ce projet économique, Sens Solidaires a mis en place des missions de volontariat ou congés solidaires pour appuyer les projets de ses partenaires locaux tel que l’entretien des Sanctuaires, patrouiller face aux braconniers, le comptage de la faune, éducation dans les écoles, formations adultes…

Depuis 2011,  le projet se développe et Sens Solidaires cherche de nouveaux partenaires pour pérenniser et déployer davantage ses diverses actions.

En 2013, Sens Solidaires commence un partenariat avec le Sanctuaire de LUMO, situé au cœur du Parc Tsavo (le plus grand parc animalier d’Afrique, superficie de l’État d’Israël).

En 2014 , Sens Solidaires a mis en route un partenariat avec la Fondation Millenium Elephant au Sri Lanka pour soigner les éléphants domestiques maltraités et les conflits Hommes/éléphants sauvages.

En 2015, Sens Solidaires a appuyé des projets en Amazonie pour freiner la déforestation et protéger les derniers singes avec Amazon Shelter.

En 2017, Sens Solidaires a mis en place un partenariat avec l'association AGADA (Agir Autrement pour le Développement de l'Afrique) située au Sénégal, en Casamance pour reboiser la Mangrove et appuyer les projets de maraîchages avec l’entrepreneuriat des femmes.

En 2020 découverte de Batukapal Foundation sur l’Ile de Sumatra pour venir en aide aux dernières familles d’Orang Outans, victimes de la déforestation pour planter les champs d’huile de Palme.

Projets écoles

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Depuis 2012, Sens Solidaires multiplie les correspondances entre les écoles françaises et les pays en développement en Asie, Afrique et Amérique du Sud. Les thèmes sur la protection de l’environnement sont abordés entre les élèves; les projets qui fonctionnent et ceux qui ne marchent pas.  

Pour cela, Sens Solidaires intervient dans les écoles pour sensibiliser les élèves à la protection de l’environnement et expliquer la technique de fabrication de papiers à base de déjections d’éléphants, en mettant en perspective ce procédé avec des solutions que nous pourrions trouver sur le territoire français pour préserver aussi notre faune sauvage.

Deux écoles française et kényane ont été d’abord été identifiées en 2012 pour expérimenter le parrainage et sensibiliser les enfants sur les défis environnementaux chez soi et ailleurs.

Les objectifs spécifiques de l’association à travers ces correspondances sont de sensibiliser les scolaires à la sauvegarde des écosystèmes naturels, en particulier les espèces sauvages menacées comme les éléphants, de les informer sur les modes de vie des populations coexistantes avec ces espèces, les questionner sur la faune protégée sur leur territoire et les initier à la technique de fabrication de papier. Ce projet permet d’informer, de créer des espaces d’échange entre jeunes français et jeunes d’ailleurs, sensibiliser ce public au respect de l’environnement, et aux difficultés rencontrées pour l’entretenir.

  1. https://www.sensolidaire.org/qui-sommes-nous/
  2. Jean-Luc Ville et Abajila Guyo, Le Dernier Éléphant, , 383 p. (ISBN 2-7467-0573-7, EAN 9782746705739)