Utilisateur:Ruyblas13/Brouillon/Château d'Apremont-sur-Allier
La Salle le Roi
Palais royal
« Porte de l'Horloge » (pour l'élément de donjon)
Type | |
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Destination initiale | |
Destination actuelle |
Demeure privée |
Architecte | |
Construction |
2e moitié du XVe siècle 1re moitié du XVIIe siècle 1re moitié du XIXe siècle 1re moitié du XXe siècle. |
Commanditaire |
Eugène Schneider II (1868-1942) |
Propriétaire |
Propriétaire privé[1] |
Patrimonialité |
Inscription sur la liste des monuments historiques de France Inscrit MH (1989, Totalité du Château) Inscrit MH (1989, Écuries) |
Site web |
Château d'agglomération secondaire |
Pays | |
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Département | |
Arrondissement | |
Commune | |
Adresse |
« Place de la Halle » ; « place du Châtelet » ; et « boulevard du Midi ». |
Coordonnées |
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Le Château d'Apremont est localisé sur les terres de la commune d'Apremont-sur-Allier, dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire. Par ailleurs, l'ancienne résidence seigneuriale, de par son emplacement en léger surplomb, occupe une position dominante sur les rives du Cher[2].
Au milieu du Moyen-Âge, en lieu et place de l'actuel château, s'élevait précédemment une place forte qui contrôlait l'unique route proche de l'axe fluvial formé par le Cher [2]. Au cours de la guerre civile qui oppose les Armagnacs et les Bourguignons (à la fin du XIVe début du XVe siècle[Note 1], cette première forteresse subie une complète destruction complète[2]. Postérieurement à ce conflit civil, entre 1450 et 1500, la demeure seigneuriale Apremontoise est entièrement reconstruite pour devenir l'actuel Château d'Apremont[2][Note 2],[3].
C'est probablement au cours de ces travaux, effectués pendant la deuxième moitié du XVe siècle, en 1477[3], que l'enceinte du fort est remaniée[2],[3]. Cette dernière ce pare dès lors de {{unité|5|tours fortifiées, dont la tour dite « du Bourg » et la celle dite « de la Chappelle »[2]. Entre chacune d'entre elles sont déployées des remparts sous la forme de courtines[2].
Au commencement du XVIIe siècle, le logis seigneurial fait l'objet d'une surélévation le dotant ainsi d'un étage supplémentaire[2]. En outre, pendant cette même campagne de travaux, le logis est également pourvu de nouvelles baies afin d'y accueillir d'autres huisseries[2].
Au siècle suivant, l'une des ailes du corps de bâtiment est réaménagée pour faire office d'atelier de verrerie royal[2]. La fondation de cet atelier est attribué au milieu du XVIIIe siècle (en 1752)[2].
Pendant la première moitié du XIXe siècle, l'ancienne résidence seigneuriale bénéficie d'une importante restauration[2]. Des écuries sont alors construite en lieu et place de la verrerie royale[2]. L'élément d'enceinte qui raccorde la « tour du Bourg » avec celle « de la chapelle » est quant à lui détruit[2].
Entre 1934 et 1942, le Château apremontois fait l'objet d'une reconstruction[2]. Cette rénovation est supervisée et financée par l'industriel Eugène Schneider[2]. Cette opération est par ailleurs effectuée sous le patronnage du décorateur De Galéa[2]. Les travaux réalisés pendant cette première moitié du XXe siècle dotent le Château d'Apremont d'un style architectural néo-gothique[2].
Le Château d'Apremont, ainsi que les écuries qui lui sont attenantes, bénéficient d'une inscription sur la liste de monuments historiques de France par arrêté du [2].
Localisation
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Corps de logis
[modifier | modifier le code]Enceinte
[modifier | modifier le code]Courtines
[modifier | modifier le code]Tours
[modifier | modifier le code]Écuries =
[modifier | modifier le code]Mise en valeur du monument
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- C'est-à-dire au sein du contexte historique de la guerre de cents ans.
- Cette campagne de reconstruction est commanditée par le seigneur Philippe Boutillat alors en charge du baillage de la cité médiévale de Nevers[3]
Références
[modifier | modifier le code]- « Château d'Apremont-sur-Allier », notice no PA00096630, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice Mérimée : Château d'Apremont-sur-Allier », sur Base Mérimée, (consulté le ).
- Jean-Bernard de Vaivre, « Un primitif tiré de l'oubli : le panneau de Philippe Pot de Notre-Dame de Dijon (note d'information). », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 149e année, no 2, , page 822 ; note 37 (DOI 10.3406/crai.2005.22898, lire en ligne, consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Collectif - DIREN (Direction Régionale de l'Environnement), « Apremont-sur-Allier : Le Château et le village », dans Direction Régionale de l'Environnement, Atlas des sites du département du Cher., Centre du développement durable, , 110 p. (lire en ligne [PDF]), pages 25 à 30.
- Michel Balard (dir.), Jean-Philippe Genêt (dir.) et al., Des Barbares à la Renaissance, vol. 14/456/9, t. 20, Paris, Hachette, coll. « Initiation à l'Histoire », , 280 pages et 42 cartes (ISBN 978-2-010-06274-2).
- Jacqueline Soyer, « Les fortifications circulaires isolées en France. », Annales de Normandie, vol. 15e année, no 3, , pages 353-414 (DOI 10.3406/annor.1965.6731, lire en ligne, consulté le ).
- Jacqueline Soyer, « Cadastres romains et terroirs circulaires. », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 10, , pages 330 et 331 (DOI 10.3406/dha.1984.1631, lire en ligne, consulté le ).
- Querrien Armelle, « Parcellaires antiques et médiévaux du Berry. », Journal des savants, no 2, , pages 235 à 366. (DOI 10.3406/jds.1994.1580, lire en ligne, consulté le ).
- J. N. Morellet, S. B. Barat et E. Bussière, Le Nivernois : Album historique et pittoresque, la bibliothèque de l'État de Bavière, (lire en ligne), pages 190 à 200.
- Pierre De Cossé Brissac, Le Château d'en face, Grasset, , 240 p. (lire en ligne), pages.
- Caroline Holmes et Odile Menegaux (trad. oui), « Le château d'Apremont : Apremont-sur-Allier », dans Caroline Holmes, Tim Knox (introduction) et Odile Menegaux (traduction), Folies et fantaisies architecturales d'Europe, Paris, Citadelles & Mazenod, (ISBN 978-2-85088-261-6), pages 218 à 221.
- Monique De Saint Martin, « Une grande famille. », dans Monique De Saint Martin, {{Chapitre}} : paramètre
titre ouvrage
manquant, vol. 31, Actes de la recherche en sciences sociales., (DOI 10.3406/arss.1980.2070, lire en ligne), pages 4 à 21.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Notice Mérimée : Château d'Apremont-sur-Allier », sur Base Mérimée, (consulté le ).
- « Mieux connaître Apremont : Le Château », sur Site officiel de la commune d'Apremont-sur-Allier, 2015-2016 (consulté le ).