Utilisateur:Ruyblas13/Brouillon/Château d'Apremont-sur-Allier

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Château d'Apremont-sur-Allier
La Salle le Roi
Palais royal
« Porte de l'Horloge » (pour l'élément de donjon)
Ici : Le logis, l'aile principale, une partie de l'enceinte et l'une des tours du Château d'Apremont, à Apremont-sur-Allier.
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
Demeure privée
Architecte
Construction
2e moitié du XVe siècle
1re moitié du XVIIe siècle
1re moitié du XIXe siècle
1re moitié du XXe siècle.
Commanditaire
Propriétaire
Propriétaire privé[1]
Patrimonialité
Site web
Château d'agglomération secondaire
Localisation
Pays
Département
Arrondissement
Commune
Adresse
« Place de la Halle » ; « place du Châtelet » ; et « boulevard du Midi ».
Coordonnées
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Le Château d'Apremont est localisé sur les terres de la commune d'Apremont-sur-Allier, dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire. Par ailleurs, l'ancienne résidence seigneuriale, de par son emplacement en léger surplomb, occupe une position dominante sur les rives du Cher[2].

Au milieu du Moyen-Âge, en lieu et place de l'actuel château, s'élevait précédemment une place forte qui contrôlait l'unique route proche de l'axe fluvial formé par le Cher [2]. Au cours de la guerre civile qui oppose les Armagnacs et les Bourguignons (à la fin du XIVe début du XVe siècle[Note 1], cette première forteresse subie une complète destruction complète[2]. Postérieurement à ce conflit civil, entre 1450 et 1500, la demeure seigneuriale Apremontoise est entièrement reconstruite pour devenir l'actuel Château d'Apremont[2][Note 2],[3].

C'est probablement au cours de ces travaux, effectués pendant la deuxième moitié du XVe siècle, en 1477[3], que l'enceinte du fort est remaniée[2],[3]. Cette dernière ce pare dès lors de {{unité|5|tours fortifiées, dont la tour dite « du Bourg » et la celle dite « de la Chappelle »[2]. Entre chacune d'entre elles sont déployées des remparts sous la forme de courtines[2].

Au commencement du XVIIe siècle, le logis seigneurial fait l'objet d'une surélévation le dotant ainsi d'un étage supplémentaire[2]. En outre, pendant cette même campagne de travaux, le logis est également pourvu de nouvelles baies afin d'y accueillir d'autres huisseries[2].

Au siècle suivant, l'une des ailes du corps de bâtiment est réaménagée pour faire office d'atelier de verrerie royal[2]. La fondation de cet atelier est attribué au milieu du XVIIIe siècle (en 1752)[2].

Pendant la première moitié du XIXe siècle, l'ancienne résidence seigneuriale bénéficie d'une importante restauration[2]. Des écuries sont alors construite en lieu et place de la verrerie royale[2]. L'élément d'enceinte qui raccorde la « tour du Bourg » avec celle « de la chapelle » est quant à lui détruit[2].

Entre 1934 et 1942, le Château apremontois fait l'objet d'une reconstruction[2]. Cette rénovation est supervisée et financée par l'industriel Eugène Schneider[2]. Cette opération est par ailleurs effectuée sous le patronnage du décorateur De Galéa[2]. Les travaux réalisés pendant cette première moitié du XXe siècle dotent le Château d'Apremont d'un style architectural néo-gothique[2].

Le Château d'Apremont, ainsi que les écuries qui lui sont attenantes, bénéficient d'une inscription sur la liste de monuments historiques de France par arrêté du [2].

Localisation[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Corps de logis[modifier | modifier le code]

Enceinte[modifier | modifier le code]

Courtines[modifier | modifier le code]

Tours[modifier | modifier le code]

Écuries =[modifier | modifier le code]

Mise en valeur du monument[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. C'est-à-dire au sein du contexte historique de la guerre de cents ans.
  2. Cette campagne de reconstruction est commanditée par le seigneur Philippe Boutillat alors en charge du baillage de la cité médiévale de Nevers[3]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Château d'Apremont-sur-Allier », notice no PA00096630, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s « Notice Mérimée : Château d'Apremont-sur-Allier », sur Base Mérimée, (consulté le ).
  3. a b c et d Jean-Bernard de Vaivre, « Un primitif tiré de l'oubli : le panneau de Philippe Pot de Notre-Dame de Dijon (note d'information). », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 149e année, no 2,‎ , page 822 ; note 37 (DOI 10.3406/crai.2005.22898, lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif - DIREN (Direction Régionale de l'Environnement), « Apremont-sur-Allier : Le Château et le village », dans Direction Régionale de l'Environnement, Atlas des sites du département du Cher., Centre du développement durable, , 110 p. (lire en ligne [PDF]), pages 25 à 30.
  • Michel Balard (dir.), Jean-Philippe Genêt (dir.) et al., Des Barbares à la Renaissance, vol. 14/456/9, t. 20, Paris, Hachette, coll. « Initiation à l'Histoire », , 280 pages et 42 cartes (ISBN 978-2-010-06274-2).
  • Jacqueline Soyer, « Les fortifications circulaires isolées en France. », Annales de Normandie, vol. 15e année, no 3,‎ , pages 353-414 (DOI 10.3406/annor.1965.6731, lire en ligne, consulté le ).
  • Jacqueline Soyer, « Cadastres romains et terroirs circulaires. », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 10,‎ , pages 330 et 331 (DOI 10.3406/dha.1984.1631, lire en ligne, consulté le ).
  • Querrien Armelle, « Parcellaires antiques et médiévaux du Berry. », Journal des savants, no 2,‎ , pages 235 à 366. (DOI 10.3406/jds.1994.1580, lire en ligne, consulté le ).
  • J. N. Morellet, S. B. Barat et E. Bussière, Le Nivernois : Album historique et pittoresque, la bibliothèque de l'État de Bavière, (lire en ligne), pages 190 à 200.
  • Pierre De Cossé Brissac, Le Château d'en face, Grasset, , 240 p. (lire en ligne), pages.
  • Caroline Holmes et Odile Menegaux (trad. oui), « Le château d'Apremont : Apremont-sur-Allier », dans Caroline Holmes, Tim Knox (introduction) et Odile Menegaux (traduction), Folies et fantaisies architecturales d'Europe, Paris, Citadelles & Mazenod, (ISBN 978-2-85088-261-6), pages 218 à 221.
  • Monique De Saint Martin, « Une grande famille. », dans Monique De Saint Martin, {{Chapitre}} : paramètre titre ouvrage manquant, vol. 31, Actes de la recherche en sciences sociales., (DOI 10.3406/arss.1980.2070, lire en ligne), pages 4 à 21.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]