Utilisateur:Raphael99/Discographie de Lady Gaga

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Albums[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Une femme aux cheveux blonds portant d'imposantes lunettes parlant dans un microphone. Derrière elle se trouve un drapeau des États-Unis recouvrant un mur de brique.
Born This Way, le troisième opus de Gaga, a été composé en grande partie en fonction des injustices politiques et sociales dont les États-Unis sont la cible.

Lady Gaga est à ce jour l’auteure de trois albums studio. Bien qu’elle est composée certains opus n’ayant jamais été publiés ou commercialisés d’une moindre façon sous le nom de Stefani Germanotta, seuls trois sont édités par une maison de disque[1].

En août 2008, son premier album officiel, The Fame, sort sous le label Interscope[2]. Il est peu à peu dévoilé partout à travers le monde et bénéficie de ventes graduelles. Traitant des différentes formes de la célébrité et de ses inconvénients, il s’est entre autres vendu à plus de 4 400 000 exemplaires aux États-Unis, à 475 000 au Canada, à 535 000 en France et à 2 625 000 au Royaume-Uni[3],[4],[5],[6],[7]. Mondialement, 12 000 000 de copies en sont écoulées[8]. Celles-ci lui permettent d’être notamment certifié disque de platine ou multi-platine en Autriche, au Brésil, au Danemark, en Finlande ou encore en Grèce[9],[10],[11],[12],[13]. Au niveau critique, l’album est en général favorablement bien accueilli par les journalistes, recevant une moyenne de 71% selon Metacritic[14]. Un an plus tard, en novembre 2009, la chanteuse sort son second album, The Fame Monster[15]. Il se révèle être une continuation à The Fame. Celui-ci aborde certaines paranoïas, représentées métaphoriquement par des monstres, dont Gaga est victime[16]. Il traite ainsi de la sexualité, du rejet, de l’amour et même de la surcharge[17]. Contrairement à The Fame, son succès commercial est immédiat, se vendant à 1 400 000 de copies aux États-Unis et à 177 122 en France[18],[19]. Toutefois, ne contenant que huit chansons, il est considéré dans un nombre important de pays comme une réédition, ses ventes étant donc combinées à celles de The Fame. Malgré cela, il est certifié disque de platine ou multi-platine dans des pays tels que le Brésil, le Danemark, la Finlande, l’Indonésie et l’Italie[20],[21],[12],[22],[23]. Les journalistes accordent une moyenne de 77% à l’album, surpassant donc The Fame[24].

En 2010, entamant sa tournée mondiale, Gaga débute l’écriture de son troisième album studio, Born This Way[25]. Après l’avoir enregistré, elle effectue une courte pause musicale. En mai 2011, il est finalement publié[26]. Prônant l’acception de soi-même et la diversité, sa thématique est concentrée sur les désaccords de la chanteuse face à plusieurs enjeux actuels[27]. Il s’écoule à 1 540 000 d’exemplaires aux États-Unis à 108 000 en France, et se vend mondialement à 5 000 000 de copies[28],[29]. Il est par ailleurs certifié disque de platine ou multi-platine dans plusieurs pays, dont le Brésil, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et la Russie[30],[31],[32],[33]. Le succès critique n’est néanmoins pas au rendez-vous, touchant une note de 71%, ne surpassant donc pas The Fame Monster, mais égalant The Fame[34].

Liste des albums de Lady Gaga et principaux classements
Année Titre Billboard
200
États-Unis[35] 		Top 100
Albums
Royaume-Uni[36] 		Longplay Charts
Allemagne[37] 		Top Albums Nouveautés
France[38] 		Top 50 album Charts
Australie[39] 		Top Canadian Albums
Canada[40] 		Ultrapop Wallonie 200
Belgique[41] 		Albums Top
100
Suisse[42] 		Oricon Top
200
Japon[43]
2008 The Fame

2 1
[Note 1] 		1
[Note 1] 		2
[Note 1] 		3 1 8 1
[Note 1] 		6
2009 The Fame Monster

5 1 6 5 2
2011 Born This Way

1 1 1 1 1 1 1 1 1

Compilations[modifier | modifier le code]

En mai 2010, la première compilation de Gaga, The Remix, sort au Japon[44]. Sa sortie doit initialement être limitée au territoire nippon, mais, suite à son succès, est élargie au commerce international[45]. Celle-ci regroupe plusieurs remixs de chansons issues de The Fame et de The Fame Monster[46]. À l’exception de Boys Boys Boys et The Fame, tous les titres en étant extraits sont des singles[46]. Les ventes de The Remix s’élèvent à 141 000 aux États-Unis, et à 500 000 au niveau mondial[47]. Celle-ci est certifiée disque d’or dans trois pays, dont le Brésil et la Russie[48],[49]. Particulièrement bien accueilli par le public canadien et japonais, elle touche respectivement la 47e et 41e position de leur classement annuel[50],[51]. Sa réception de la part de critique est mitigée, obtenant une moyenne de 50%[52]. Quelques mois plus tard, en décembre 2010, la seconde compilation de Gaga, The Singles, sort au Japon[53]. Tout comme The Remix, The Singles est d’abord publié au Japon, mais, en comparaison, ne voit pas sa commercialisation s’étendre en dehors de ce dernier pays. La compilation regroupe les huit premiers singles de la chanteuse, tous issus de The Fame et The Fame Monster[54]. Sa production étant limitée, elle se vend uniquement à 5000 exemplaires et n’est pas remarquée par le journalistes[54].

Liste des compilations de Lady Gaga et principaux classements
Année Titre Billboard
200
États-Unis[35] 		Top 100
Albums
Royaume-Uni[36] 		Top Albums Nouveautés
France[38] 		Top 50 album Charts
Australie[39] 		Top Canadian Albums
Canada[40] 		Ultrapop Wallonie 200
Belgique[41] 		Oricon Top
200
Japon[43]
2010 The Remix

6 3 19 12 5 6 7
The Singles [A]

- - - - - - 166
« — » indique que la compilation ne s'est pas classée dans le hit-parade de ce pays
  • A: The Singles est sorti uniquement au Japon et a été produit à 5000 exemplaires exclusifs.

Maxis[modifier | modifier le code]

Début 2009, Gaga se rend à la Cherrytree House, le siège du label Cherrytree Records, et y interprète quelques chansons[55]. En février 2009, à la suite de sa performance, un maxi en direct contenant ses interprétations est publié[56]. Celui-ci, intitulé The Cherrytree Sessions, se vend à 9000 exemplaires aux États-Unis[57]. Au Mexique, l’endroit où est il est le mieux accueilli commercialement, le maxi se classe à la 32e place du hit-parade national et y reste plus de 8 semaines[58]. N’attirant pas l’attention des médias, il ne bénéficie pas d’une note moyenne. La même année, en août 2009, Lady Gaga publie un second maxi seulement au Canada, Hitmixes[59]. Celui-ci regroupe sept remixs de différents singles, dont un en collaboration avec Marilyn Manson[60]. Au niveau commercial, il se positionne à la 8e place du palmarès canadien[61]. Se trouvant dans la même situation que The Cherrytree Sessions, il ne dispose pas d’une moyenne.

Liste des maxis de Lady Gaga et principaux classements
Année Titre Top Canadian Albums
Canada[40]
2009 The Cherrytree Sessions

-
Hitmixes [B]

8
« — » indique que le maxi ne s'est pas classé dans le hit-parade de ce pays
  • B: Hitmixes est sorti uniquement au Canada.

Chansons[modifier | modifier le code]

Singles[modifier | modifier le code]

Lady Gaga a sorti treize singles au cours de sa carrière. Écrits et composés par celle-ci, ils sont tous, à l’exception de deux d’entre eux, destinés au marché mondial.

Une femme aux cheveux blonds courts, portant un chapeau de cuir noir ainsi qu'un justaucorps de la même couleur, pointant du doigt un objet alors que plusieurs hommes dansent derrière elle.
Le second single de Gaga, Poker Face, qu'elle interprète sur l'image ci-dessus, se positionne au premier rang de la quasi-totalité des hit-parades.

Le tout premier single de Gaga, Just Dance, est enregistré au cours de l’année 2008 et sort en avril de la même année[62],[63]. Celui-ci traite des fêtes et de la joie qu’elles peuvent apporter[64]. Il est particulièrement bien reçu en Amérique du Nord ainsi qu’en Océanie, mais reçoit un accueil plus froid en Europe et en Asie[65]. Malgré sa réussite commerciale limitée, il trône sur plusieurs palmarès tels que celui de l’Irlande et des Pays-Bas[66],[67]. S’ensuit alors Poker Face, le second single de la chanteuse, qui, contrairement à son prédécesseur, réussit à atteindre le public européen et asiatique en plus de préserver son succès en Amérique du Nord et en Océanie[68],[69]. Ainsi, il touche la première position de la plupart des hit-parades, incluant celui de l’Autriche, du Danemark, de la Hongrie et de la Slovaquie[70],[71],[72]. Abordant la bisexualité et la confusion qu’elle peut engendrer, il s’intéresse simultanément au jeu[73]. Pour poursuivre l'exploitation de The Fame vient ensuite Eh, Eh (Nothing Else I Can Say), une pièce réservée seulement à l’Océanie et à l’Europe[74]. Le titre parle des ruptures amenant la rencontre de nouvelles personnes[75]. Il est froidement reçu par ses destinataires, mis à part en Suède et en France, où il atteint respectivement le 2e et le 7e rang des hit-parades nationaux[76],[77]. Dans le but de mettre fin à cet échec, LoveGame sort rapidement en tant que quatrième single de la chanteuse, et par le même fait de l’album The Fame[78]. Celui-ci est bâti autour d’une métaphore, « disco stick », représentant le mot pénis[79]. Il réussit à surpasser la performance commerciale de Eh, Eh (Nothing Else I Can Say) mais n’égale pas celle de Poker Face, ou même de Just Dance[80]. Se classant toutefois à la 4e position du palmarès hongrois et à la 12e du hit-parade néo-zélandais, il est certifié disque de platine dans ce dernier pays[81],[82],[83]. Pour conclure l’exploitation du premier album de la chanteuse, Paparazzi est mis sur le marché en guise de cinquième single[84]. Celui-ci suggère que posséder l’amour et la célébrité simultanément est quelque chose d’impossible[85]. Il touche de hauts sommets dans les palmarès partout à travers le monde, et, dans certains cas, notamment en République tchèque, atteint leur première position[86],[87].

Une femme aux cheveux blonds portant une longue robe blanche tandis que différents hommes s'agrippent à ses pieds.
Le huitième single de Gaga, Alejandro, qu'elle interprète sur l'image ci-dessus, devait initialement être le septième single de la chanteuse, remplaçant donc Telephone.

En octobre 2009, après un court répit, Gaga sort un sixième single, Bad Romance[88]. Celui-ci traite de la solitude que peut apporter une mauvaise relation amoureuse[89]. Partout à travers le monde, il réussit à s’imposer dans les hit-parades, atteignant la première place du classement autrichien, bulgare, roumain, slovaque ou encore espagnol[90],[91],[92],[93],[94]. Côté critique, il est prôné par la plupart des journalistes qui saluent son innovation[95]. Suite au succès de Bad Romance, Telephone est commercialisé[96]. Initialement destiné à la chanteuse Britney Spears, il parle de comment le travail peut oppresser les gens[97],[98]. Il trône sur quelques classements, dont celui de la Belgique néerlandaise, du Danemark, de l’Irlande et de la Norvège[99],[100],[101]. Malgré son succès commercial, il n’est pas particulièrement apprécié par les journalistes, qui saluent toutefois son rythme[102]. Originalement destiné à conclure l’exploitation de The Fame Monster, Alejandro sort en tant que huitième single de la chanteuse[103]. Abordant le sexe et différents amants de Gaga, il est bien accueilli commercialement en Europe mais boudé en Amérique du Nord et en Asie[104]. Se classant à la première place du palmarès brésilien, bulgare, tchèque, polonais et roumain, il ne réussit pas à se positionner dans le Oricon Chart, le hit-parade japonais[105],[106],[107],[108],[109]. Décrit comme un des meilleurs morceaux de The Fame Monster, les rédacteurs attestent que son ambiance latino est un précieux atout[110]. Finalement, contrairement aux plans initiaux, Dance in the Dark sort en tant que neuvième single de la chanteuse uniquement en Australie, en France ainsi que dans certains pays européens[111]. Parlant de la vie et de sa valeur, il est destiné aux gens recherchant un sentiment de liberté[112]. Louangé par les critiques, qui à de nombreuses reprises certifient qu’il s’agit de la meilleure chanson de l’album, le titre n’est toutefois pas bien accueilli commercialement[113],[114]. Mis à part en Slovaquie et en République tchèque, où il se positionne respectivement au 6e et au 10e rang, Dance in the Dark n’est pas popularisé[115],[116].

Une femme aux cheveux blonds courts, qui a les yeux fermés, jouant des notes sur un piano blanc tout en chantant. Derrière elle se trouvent plusieurs personnes l'observant.
Le treizième single de Gaga, Yoü and I, qu'elle interprète sur l'image ci-dessus, est la première ballade de la chanteuse à être commercialisée.

Au cours d’une cérémonie se déroulant en août 2010, après avoir chanté un extrait acoustique de Born This Way, Gaga annonce que ce dernier titre sera le premier single de son nouvel album, portant le même nom, et par la même fait son dixième single[117],[118]. Quelques mois plus tard, en février 2011, le morceau est dévoilé puis commercialisé[119]. Abordant l’acceptation de soi-même et le mouvement d’autonomisation musicale des gays et des femmes, il est bien accueilli par les journalistes, qui déplorent toutefois certaines ressemblances avec Express Yourself, une chanson de Madonna[27],[120]. Malgré ces reproches, il touche la première position de la plupart des hit-parades majeurs, dont celui de la Corée du Sud, de l’Irlande, du Japon, des Pays-Bas et de la Pologne[121],[122],[123],[124],[125]. Le même mois, février, Gaga atteste dans un article dédié au magazine de mode Vogue que son onzième single se trouvera à être un morceau intitulé Judas[126]. Celui-ci sort finalement en avril 2011[127]. Concernant plusieurs sujets, il suggère qu’une mauvaise personne peut devenir bonne, en plus de relater des histoires erronées auparavant vécues par la chanteuse[128]. Généralement bien reçu par les critiques, le titre est néanmoins la cible de similitudes avec un précédent single de Gaga, Bad Romance[129]. Ces ressemblances au niveau musical s’évaporent toutefois au niveau commercial[130]. En effet, Judas n’a pas pris place au sommet des hit-parades, atteignant exclusivement le premier rang du palmarès sud-coréen[131]. À peine un mois plus tard, en mai 2011, est commercialisé The Edge of Glory, initialement censé devenir uniquement un single promotionnel[132]. Mis en vente dans le cadre d’une promotion organisée par iTunes, il obtient rapidement un succès commercial, ce qui encourage le label de Gaga à donner le statut de single au morceau[133]. Celui-ci est particulièrement apprécié par les critiques, qui dans bien des cas estiment qu’il s’agit du meilleur titre de l’album[134]. En dépit de sa thématique sombre, la mortalité, qui a été inspirée par le décès de son grand-père, il bénéficie d’un succès commercial, qui est par contre différent de celui apporté aux précédents singles[135]. Ainsi, n’atteignant pas le premier rang, le titre se positionne tout de même dans le « top 10 » de plusieurs pays tels que le Danemark, l’Italie et la Norvège en plus de se classer au premier numéro du hit-parade sud-coréen[136],[137]. Effectuant un retour aux sources de la chanteuse, Yoü and I est envoyé aux radios en août 2011[138]. Parlant de la relation houleuse qu’elle entretient avec son copain, Lüc Carl, le titre est salué par les journalistes, qui adhèrent au style country qu’il adopte[139],[140].

Liste des singles de Lady Gaga et principaux classements
Année Titre Billboard Hot 100
États-Unis[141] 		Top 100
Singles
Royaume-Uni[36] 		Singles
Charts
Allemagne[142] 		Top
Singles
France[38] 		Top 50 single Charts
Australie[39] 		Canadian Hot 100
Canada[143] 		Ultrapop Wallonie 200
Belgique[41] 		Singles Top
75
Suisse[42] 		Album
2008 Just Dance (avec Colby O'Donis) 1 1 10 14 1 1 15 8 The Fame
Poker Face 1 1 1 1 1 1 1 1
2009 Eh, Eh (Nothing Else I Can Say) [C] - - - 7 15 68 110 -
LoveGame 5 19 7 5 4 2 5 15
Paparazzi 6 4 1 6 2 3 6 4
Bad Romance 2 1 1 1 2 1 4 2 The Fame Monster
2010 Telephone (avec Beyoncé) 3 1 3 3 3 3 1 4
Alejandro 5 7 2 3 2 4 3 3
Dance in the Dark [D] 122 89 - - 24 88 48 -
2011 Born This Way 1 3 1 2 1 1 3 1 Born This Way
Judas 10 8 23 7 6 8 4 8
The Edge of Glory 3 6 3 7 2 3 2 10
Yoü and I 36 89 - - - 27 - -
« — » indique que la chanson ne s'est pas classée dans le hit-parade de ce pays
  • C: Eh, Eh (Nothing Else I Can Say) est sorti uniquement en tant que single dans certains pays d'Europe ainsi qu'en Océanie.
  • D: Dance in the Dark est sorti uniquement en tant que single dans certains pays d'Europe ainsi qu'en Australie et n'a bénéficié que d'une commercialisation numérique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c et d Dans de nombreux pays, The Fame Monster n'est pas considéré comme un album et obtient par défaut le même classement ainsi que la même certification que celui de The Fame.

Références[modifier | modifier le code]

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