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Description d'un terrain de football

Les surfaces de réparation d'un terrain de Football sont des zones rectangulaires situées devant chacun des deux buts. Elles ont une influence importante sur le jeu, puisqu'elles représentent la seule portion du terrain dans laquelle les règles les plus basiques diffèrent significativement, dans la lourdeur de la sanction d'une faute commise ou encore dans la légalité des gestes de joueurs particuliers, les gardiens de but.

Définition et caractéristiques[modifier | modifier le code]

La première des Lois du jeu définit les dimensions et autres caractéristiques d'un terrain de football. Elle décrit donc aussi la surface de réparation, qui consiste en un rectangle dont une des longueurs coïncide avec le milieu de la ligne de but. Le côté opposé est à une distance de 16,5 m et est pour cette raison parfois appelé «ligne des seize mètres cinquante». Les côtés courts de la surface de réparation sont perpendiculaires à la ligne de but, et sont situés à 16,5 m de chaque poteau. Même si le terrain lui-même peut avoir des dimensions variables, il existe toujours un couloir en dehors de la surface de réparation, le long de chaque ligne de touche et menant jusqu'à la ligne de but.

La surface de réparation contient le point de coup de pied de réparation, ou point de pénalty, ainsi que la surface de but qui délimitée par en rectangle plus petit situé lui aussi devant le but. La ligne des seize mètres cinquante est enfin ornée d'un arc de cercle, centré sur le point de pénalty. Cet arc de cercle, le point de pénalty et la surface de but n'ont qu'un impact bien moindre sur le jeu, principalement à l'occasion de phases de jeu arrêté (comme le coup franc, le coup de pied de réparation, les tirs au but et divers autres cas de remise en jeu du ballon). Tous trois définissent le placement légal du ballon ou des joueurs de l'une ou des deux équipes, dans ces situations particulières.

Histoire[modifier | modifier le code]

La surface de réparation apparaît en 1902, en même temps que le point de pénalty[réf. nécessaire], lorsque la décision est prise de délimiter une zone du terrain devant chaque but, dans laquelle une faute commise par l'équipe défendant serait sanctionnée par le coup de pied de réparation[1], qui lui avait été introduit en 1891[réf. nécessaire]. Les dimensions du rectangle sont alors définies indépendamment de la position des poteaux, mais sont très proches des dimensions actuelles de 16,5 m par environ 40,5 m.

En 1912, la prérogative réservée au gardien de but de se saisir du ballon de ses mains est restreinte à la surface de réparation, alors qu'il en bénéficiait jusque là sur l'ensemble de sa moitié de terrain[réf. nécessaire].

Influence sur le jeu[modifier | modifier le code]

La surface de réparation intervient dans deux aspects particulièrement importants d'un match de football: le coup de pied de réparation, ou pénalty, et dans les prérogatives réservées au gardien de but de chaque équipe.

Une faute commise par l'équipe défendant ne peut en effet être sanctionnée par un coup de pied de réparation que si elle a eu lieu dans cette zone. Les contestations d'une décision arbitrale peuvent donc fréquemment porter sur la position exacte de la faute, plutôt que sur son existence même[2][3]. Quant au gardien de but, il perd son privilège unique parmi son équipe de toucher le ballon des bras ou des mains, dès lors que celui-ci se trouve hors de sa surface de réparation[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. FIFA, « Histoire des Lois du Jeu », sur fr.fifa.com (consulté le )
  2. sabine et fachou, « Un pénalty injuste », sur lemeilleurdupsg.com, (consulté le )
  3. Jean-Claude LEBLOIS, « Elie Baup: «On a joué à 10 contre 12» », sur laprovence.com, (consulté le )
  4. FIFA, « LOI 12 – FAUTES ET INCORRECTIONS - Coup franc direct », sur fr.fifa.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]


Liens externes[modifier | modifier le code]