Utilisateur:Nehaoua/Brouillon Joseph Breaux

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Nehaoua/Brouillon Joseph Breaux
Joseph Breaux, photographie prise le

Joseph Arsène Breaux (né le , mort le ) est un juge de la Cour suprême de l'État de Louisiane d'avril 1890 à avril 1904, puis il devient juge-en-chef de cette cour. Il est connu comme un réformateur en éducation[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Breaux est un Américain d'origine acadienne (Cajun/Cadien). Il est le fils de Jean Baptiste Breaux et de sa deuxième femme, Margaret Walsh, qui, comme orpheline, à été élevée par des Comeau. Il est née à Bayou Goula (Iberville), Louisiane, un village important sur le fleuve Mississippi au 19e siècle[2]. Il a fait ses études à Georgetown Collège au Kentucky, au Collège de Louisiane qui deviendra l'université Tulane. Il gradue en droit en 1859. Breaux ouvre une pratique de droit et fonde un journal hebdomadaire à Plaquemine (Iberville). En avril 1861 Joseph Breaux marie Regina Eugénie Mille, la fille de Thomas Mille et Pauline Dupuy de la paroisse d'Iberville.

Après la guerre de Sécession, le couple Breaux s'installe à la Nouvelle-Ibérie (Ibérie). Avec des partenaires locaux, Breaux crée la New Iberia National Banque, banque qu'il présidera jusqu'en 1924. En 1888, il est élu le surintendant des Écoles de l'état de Louisiane, position auprès duquel il lance des réformes importantes en éducation. Breaux rédige la loi 88 sur l'éducation et il publie la première compilation des lois de Louisiane sur l'éducation publique[3].

En avril 1890, le gouverneur Francis T. Nicholls le nomme à la Cour suprême de Louisiane. En 1902, à l'invitation des Acadiens du Massachusetts, il se rend au Congrès des Acadiens des États-Unis, ou sera fondé la Société mutuelle l'Assomption[4]. En 1904, Breaux devient le juge-en-chef de la Cour. Après sa retraite, il est nommé conservateur au Musée de l'État de Louisiane. Joseph Arsène Breaux est décédé le 26 juillet 1926 à la Nouvelle-Orléans, il était précédé par son épouse, Eugénie Mille-Breaux, le 8 avril 10122.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. compiled by Glenn R. Conrad, New Iberia : essays on the town and its people (ISBN 1-935754-59-9 et 978-1-935754-59-6, OCLC 983376155, lire en ligne)
  2. (en) Judy Riffel, Iberville Parish History, Baton Rouge, Le Comité des Archives de Louisiane, , 220 p., p. 175
  3. (en) Nelle DeLaunay-Romero, The compribution of Joseph A. Breaux to Education, Baton Rouge, Louisiana State University, , 100 p., p. 63
  4. Bourque, Denis, 1950-, Richard, Chantal, 1970- et Convention nationale des Acadiens., Les Conventions nationales acadiennes, 1900-1908 (ISBN 978-2-89448-937-6, 2-89448-937-4 et 978-2-89448-938-3, OCLC 1038282089, lire en ligne)


[[Catégorie:Naissance en février 1838]] [[Catégorie:Naissance en Louisiane]] [[Catégorie:Décès en juillet 1926]] [[Catégorie:Décès à La Nouvelle-Orléans]] [[Catégorie:Juge de la cour suprême de la Louisiane]]