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Utilisateur:Michel BUZE/Brouillon/Danser encore

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Danser encore

Chanson de HK
Sortie 11 décembre 2020
Durée 5:28
Genre chanson française militante
HK au 21e Maghreb des Livres (Paris, 7 et 8 février 2015)

Danser encore est une chanson du chanteur HK (nom d'artiste de Kaddour Hadadi), enregistrée en live le 11 décembre 2020 dans les rues d'Avignon, et publiée ce jour là sur les réseaux sociaux, en guise de protestation face aux mesures sanitaires prises par le gouvernement durant la pandémie de Covid-19.

Les paroles font allusion à Emmanuel Macron lorsqu'HK parle de "Monsieur le bon Roi".

Le 14 janvier, HK offre la version studio de la chanson en téléchargement sur son site web saltimbanks.fr[1]

Interviews[modifier | modifier le code]

À la question "Comment ce morceau est-il né ?", HK répond à Mr Mondialisation : "J’ai écrit cette chanson lors du second confinement, au moment où certains citoyens ont été qualifiés de « non essentiels ». C’était presque un cri du cœur que nous avons partagé de manière très anodine, c’était pour nous une manière de continuer à écrire, à créer, à faire de la musique… Je n’aurais jamais cru que cela prendrait une telle ampleur, parfois je me demande où est la caméra cachée. Quelque chose a résonné dans le cœur des gens, d’une certaine manière, on n’a même pas fait exprès. Petit à petit, des personnes ont commencé à reprendre la chanson, à nous inviter pour la chanter avec eux lors des rassemblements et de fil en aiguille, on est retrouvés dans ce mouvement-là, heureux de partager ces beaux instants. Dans une période où nous étions tous dans une certaine forme de léthargie, on a pu vivre des moments de bonheur et de joie extraordinaires. Ces rassemblements ont pris une ampleur inespérée, réunissant chacun jusqu’à quelques milliers de personnes. Ce que je vois aujourd’hui, c’est qu’on est de plus en plus nombreux et ces évènements ont lieu de partout, en France comme ailleurs. On n’a jamais vu autant d’engouement pour ce que l’on fait. Un mouvement de fond très important s’est créé au sein de la population. Mais cela ne vient pas de nous, tout cela est né parce que quelque chose résonne chez les gens en ce moment. Je n’appelle pas personnellement à l’insurrection. On a simplement envie de continuer à jouer, à danser… et à défendre une certaine idée de notre société – dire que la culture est essentielle, que le lien social est fondamental pour nous et nos sociétés. Quelque part, on porte ce combat-là. On est de plus en plus nombreux, même si nous en sommes les premiers étonnés. Je pense que c’est parce que nous avons ce besoin fondamental, ancré en nous. Nous sommes des êtres sociaux, nous avons besoin de nous retrouver, d’être ensemble et d’affronter cette situation ensemble. "[2]

France 3 Régions (Nord, Hauts-de-France) a recueilli ses propos : "J'ai écrit cette chanson lors du deuxième confinement lorsque le terme «non-essentiel», pour qualifier les activités culturelles notamment, a commencé à être utilisé. Je le trouvais insultant pour ceux qui font vivre la culture, et à l'origine d'un choix de société dont je ne veux pas", se souvient le chanteur qui était alors à Avignon, dans le cadre de répétitions pour une pièce de théâtre. Il se dit surpris par l'ampleur du succès de cette chanson qu'il a écrite en un seul soir "comme un exutoire". Ses préconisations sur la situation actuelle ? "Nous allons devoir vivre avec le virus. Nous réussissons à continuer d'assurer les cours et d'aller au travail. Nous devons trouver les moyens de se retrouver."[3]

Dans une interview accordée au journal LiberTerra il déclare : "J’ai écrit une chanson qui s’appelle Danser encore et mon engagement d’aujourd’hui, c’est de dire, on veut continuer à danser encore. Dans cette chanson, je pointe du doigt la gestion politique et sociétale de la crise sanitaire et notamment ce moment où il a été décrété que des gens étaient non essentiels. Décréter, le fait que des gens sont non essentiels – on a pris ça comme une insulte, mais pas que pour nous-mêmes car c’est un choix de société qui était posé sur la table, qui disait qu’il fallait absolument continuer à pouvoir aller travailler pour faire marcher la machine économique. Pour la machine économique, pour ça tout allait bien ! C’est-à-dire que le virus ne circulait évidemment pas dans les transports, dans les métros aux heures d’affluence, ni dans les centres commerciaux. Puis, nos enfants pouvaient continuer à aller à l’école, pas pour qu’ils se retrouvent et soient ensemble, mais pour que les parents puissent continuer à aller travailler."[4]

Flashmobs et reprises[modifier | modifier le code]

Ce titre a depuis été repris lors de flash mobs en 2021. Une a eu lieu en mars 2021 à la gare du Nord[5]. Ses vues ont dépassé le million sur les réseaux sociaux. Une autre flash mob est lancée le 8 avril à la gare de l'Est. Ces rassemblements suscitent la polémique, d'un côté HK affirme ne pas vouloir passer un message contre les gestes barrières et n'être jamais à l'origine de cluster. De l'autre, les autorités sanitaires rappellent que les concerts et les rassemblements festifs du groupe, sans masque ni respect de la distanciation sociale, peuvent tout de même causer des contaminations[6],[7].

Le 25 mars 2021, le clip "Soigner encore" est présenté par le Collectif Inter Hôpitaux de Rennes en collaboration avec le syndicat CGT du CHU de Nice, en featuring avec Alee et Corinne Masiero. [8]

En avril 2021 HK a déposé un préavis de flashmob général dans toute la France, chaque samedi à midi. [9]

La chanson a été reprise en plusieurs langues (allemand, espagnol, anglais...).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Catégorie:Chanson de 2020 Catégorie:Chanson militante Catégorie:Pandémie de Covid-19 dans l'art et la culture Catégorie:Chanson française