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Utilisateur:Land and travel/Brouillon4

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Chronologie[modifier | modifier le code]

Histoire de l'Armorique au Haut Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

De l'Armorique à la Bretagne.[modifier | modifier le code]

L'émigration bretonne en Armorique[modifier | modifier le code]

Du 4e au 7e siècle, des Bretons émigrent des actuelles Îles Britanniques jusqu'en Armorique à une journée en bateau en traversant la Manche, c'est ce qu'on appelle l'émigration bretonne?. Certains sont partis s'installer en Armorique, ainsi que dans l'actuelle Espagne et l'actuel Portugal. On peut citer plusieurs raisons de leur émigration en Armorique :

Selon Jean-Jacques Monnier, entre le Ve et le VIe siècle, il est possible que 30 à 50 000 Bretons se soient installés en Armorique. Les Bretons étaient organisés en clans, dirigés par des rois?. Ils s'implantent petit à petit en Armorique et cultivent des terres. Ils aident également à la défense des populations contre les Saxons. En 410, des Germains et des Bretons s'affrontent. L'influence romaine reste présente avec les techniques de combats qui sont toujours utilisés. Le nom de Bretagne commence à apparaître dans la seconde moitié du 5e siècle. Le christianisme, bien que déjà apparu au IIIe siècle, se renforce durant la période d'émigration. C'est l'unique religion qui dispose d'une organisation assez puissante, aidée par les règles? De l'administration des Romains. Il est possible de prendre l'exemple du concile de Vannes en 461 ou 465 qui ... . Il y a toutefois une différence entre les villes où les chrétiens sont bien implantés et la campagne où les divinités gallo-romaines sont toujours vénérées. Les Bretons et les habitants de l'Irlande étaient déjà christianisés et ont commencé à développer le christianisme celtique en Armorique.

La fondation de la Bretagne[modifier | modifier le code]

Certaines vies de saints dépeignent l'Armorique comme une terre non civilisée, qui n'a connu la civilisation? qu'après avec l'arrivée du christianisme. Il est vrai que l'Armorique était essentiellement? rurale. Cependant, ... . Ils construisent des monastères. Des villes se développent aux alentours des monastères. Les noms des peuples insulaires se retrouvent dans les nouveaux royaumes bretons : les Dumnonii se sont probablement installés dans la partie Nord de l'actuelle Bretagne, créant ainsi la Domnonée (couvrant le pays traditionnel du Léon jusqu'à, peut-être, celui de Dol. De même, les Cornovii ont donné leur nom au pays de Cornouaille (Kernev en breton, qui ressemble au nom de l'actuelle Cornouailles en Angleterre, Kernow en cornique). Pour ce qui est du royaume de Broërec, situé dans le pays traditionnel du Vannetais, c'est le roi Waroch Ier qui va lui donner son nom après sa mort : Bro Waroch ("pays de Waroch"). Les vies parlent des saints fondateurs de la Bretagne?. Ils sont au nombre de sept :

Les relations avec le voisin carolingien[modifier | modifier le code]

En 753, Pépin Le Bref prend Vannes, la capitale du royaume de Broërec. Une Marche de Bretagne est créée, couvrant les comtés de Rennes, Nantes et Vannes. Cette Marche permet de disposer d'une frontière défensive pour les Francs face aux Bretons. Plusieurs expéditions suivent entre 796 et 825. En 818, l'empereur Louis le Pieux envoie Ermold le Noir parler à Morvan.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Outil[modifier | modifier le code]

J-C Cassard (dir.), Alain Croix (dir.), J-R Le Quéau (dir.) et J-Y Veillard (dir.), Dictionnaire d'histoire de Bretagne, 2008, Morlaix, éd. Skol Vreizh

Ouvrage général[modifier | modifier le code]

  • J-J Monnier (dir.) et J-C Cassard (dir.), Toute l'histoire de Bretagne : des origines à nos jours, 2014 (4e édition), Morlaix, éd. Skol Vreizh

Ouvrages centrés sur une période[modifier | modifier le code]

  • Reynald Secher et René le Honzec, Histoire de Bretagne, tome 1 : les origines, 1991, coll. "Mémoire du futur" Noyal-sur-Vilaine, éditions Reynald Secher
  • Reynald Secher et René le Honzec, Histoire de Bretagne, tome 2 : 830-1341, 1992, coll. "Mémoire du futur" Noyal-sur-Vilaine, éditions Reynald Secher