Utilisateur:Monsieur Patillo/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Réponse à la RA de WeshMani :[modifier | modifier le code]

Je désapprouve le tutoiement de WeshMani, et je lui demanderais de rester courtois comme je le suis avec lui. Je suis obligé de répondre à une (autre) longue tirade accusatoire. Pour ne pas faire forum, je vais m'astreindre à 4 points :
  • Article Ulhasa : L'encyclopédie Berbère affirme : « Ils étaient sûrement nomades à l’origine quand ils occupaient la région de Constantine. Ibn Khaldoûn affirme qu’au départ, une fraction des Oulhassa se trouvait dans la plaine de Bouna (Annaba) : « Elle a des chevaux pour monture, ayant adopté non seulement la langue et l’habillement des Arabes, mais aussi tous les usages de ce peuple ». ». Mais WeshMani préfère aller chercher une source du XIXe siècle (Carette), source qu'il dénigre ensuite sur l'article Meknassa car pour ces derniers elle parle de présence dans les Aurès dans l'antiquité... Pareil pour les Masmoudas, le passage est supprimé par SegoviaKazar [1] sans rien proposer en retour alors que la source (Encyclopédie Berbère) dis : « Grand agrégat de tribus de la confédération des Baranis. D’après les généalogistes médiévaux, Masmud, descendant de Burnus Ibn al-Barr, serait venu d’Orient et se serait établi dans les environs de Tanger. El-Bekri, au XIe siècle signale les Masmuda dans la région de Bûna (Annaba) et dans les environs de Tanger. ». On peut donc améliorer/corriger, si ce passage a été mal transcris, mais pourquoi gommer ?
  • La carte de « Yus »[2], comme l'appelle Weshmani. Cette carte représente une demi-information, hors une demi-information, n'est pas une information. Tronquer la Tunisie et l'Espagne c'est mettre volontairement l’œil du lecteur sur le Maroc. Je trouve déjà assez gonflé de présenter une source qui est une photo dans un quotidien [3] pour enguirlander ceux qui « lisent mal » (comprendre pas comme eux) des pattes de mouches du genre : « Me~~~~~~~~ ». Il y a néanmoins 3 zones où les Meknassas sont identifiables : le Nord du Maroc, l'Espagne et la Tunisie. J'ai également apporté une autre source, lisible elle [4]. Donc ma proposition proposait de représenter deux sources.
  • Pour l'affaire du fleuve Moulouya WeshMani montre ce diff [5] et se garde bien de montrer un des suivants [6]. En effet tout ceci vient du fait que WeshMani veut utiliser le terme de Ibn Khaldoun et Bakri (Moulouya=« Pays des Meknaca »). Mais dans ce cas il faut présenter la géographie de l'époque dans le référentiel de l'époque ... A l'époque de Al Bakri et de Ibn Khaldoun, la Moulouya est un fleuve séparant les deux Maghrebs (central et extrême), j'ai apporté une source (J.Vanz) qui le démontre : « En effet , depuis al - Bakrī , Ibn Haldūn est le premier à faire de Tlemcen la capitale du Maghreb central [... le fleuve de la Moulouya est considéré comme la limite entre le Maghreb extrême et le Maghreb central. »]. Mais ça ne colle pas avec l'idée directrice de WeshMani voulant marocaniser et réduire au champs exclusif du Maroc les Meknassas, donc il a introduit en force la notion de Maroc oriental, et une carte avec la géographie administrative actuelle du Maroc... Mais plus encore, WeshMani a même employé un ouvrage de lépidoptérologie [7] [8] pour faire croire à une existence du terme « Pays des Meknaca » dans les sources secondaires récentes...
  • Cette histoire de Pialet est ridicule. Il a restauré une version [9] que j'ai fait remplacer au moyen d'une présentation et d'une discussion sur le Bistrot [10]. Présentation qui a été unanimement saluée. On m'a accusé par le passé d’être Askeledeen et quelqu'un a utilisé cette nuit une IP pour se faire passer pour un de mes « partisans » depuis un proxy bornant aux Etats Unis ! Donc comme tout est bon pour demander mon blocage on va me coller tout les CAOU et IP.
De toute façon les longues discussion que j'ai initié en pdd de Meknassa malgrés les passages en force, démontreront son deux poids deux mesures général et la volonté dès le début de mettre de manière disproportionnée la focale sur le Maroc et la Moulouya... Mais c'est sur que le requérant veut éliminer toute contradiction substantielle et continuer à influencer les articles avec « Yus » en dehors de toute considération encyclopédique. Je demande donc en plus d'une sanction exemplaire pour compérage, une restriction thématique pour ces deux individus. J'attire aussi l'attention sur le fait que la personne isolée par le compérage a toujours plus de diff et a toujours le « mauvais rôle ». ~~~~

Brouillons[modifier | modifier le code]

Pour les Songhaï, la conquête saadienne met fin à un age d'or[1] et porte un coup fatal au développement de la civilisation soudanaise[2]. L'Empire Songhaï disparaît, il se scinde en deux entités : le royaume de Dendi à l'est et celui de Tombouctou (le pachalik) à l'ouest[1],[2]. La résistance songhaï s'organise ; Tombouctou se soulève à deux reprises. La seconde tentative entraîne l'exil des lettrés de la ville qui était la capitale culturelle des Songhaï[1]. Les Songhaï du Dendi, groupé autour de l'askiya Nouh stoppent l'avancée des Saadiens vers le Dendi à la fin du XVIe siècle[3]. La conquête de la ville permet de rouvrir la route de l'or et des esclaves pour les Marocains ; la prise Tombouctou permet au pacha Djouder d'acheminer 1200 esclaves à travers le sahara[4]. La tentative saadienne de controler les sources de l'or est un échec. La grande expédition prend des airs de razzia ; les quantités d'or envoyé au sultan saadien par les pachas sont issues du pillage des cités du Sahel[5].


L'intervention marocaine, détruisant le dernier grand empire soudanais, porte un coup fatal aux commerce et à la prospérité des cités du Niger, prolongeant sans doute un déclin amorcé sous le règne des Askias[6],[4]. Le commerce reprend, plus profitable aux Marocains en raison du rapport de force nouveau lié à la conquête. Mais les « sources de l'or  » restent inaccessibles aux envahisseurs[7]. À Tombouctou dans les années suivant la conquête le commerce est en déclin, les commerçants se risquent peu dans une zone considérée dès lors comme instable[8]. La dégradation des conditions du commerce se traduit notamment au niveau de la traite des esclaves ; les opérations militaires puis le climat d'anarchie provoqué par les Marocains augmentent le nombre de captifs et font chuter le prix des esclaves à Tombouctou. La détérioration est temporaire et, rapporté à l’échelle des siècles, le profit des expéditions pour les Marocains est faible. En revanche les expéditions et l’effondrement de l'Empire Songhaï ont un effet durable localement : la montée de l'anarchie dans la région[7].

Selon le Tarikh el Fettach, les soldats venus du Maroc traitèrent sans ménagement les savants, certains furent massacrés (c'est le cas des descendants du chérifs ramenés par l'askia Mohamed) et d'autres déportés au Maroc[8]. Les voies caravanières sont supplantées par le trafic maritime entre le littoral ouest africain et l'Europe. Les Portugais empruntent la route maritime atlantique, du XVIe siècle au XVIIIe siècle, commerçant l'or africain par cette nouvelle voie. Dès lors les ressources aurifères transitent de plus en plus par les côtes Atlantiques — plus proche que la voie saharienne —et non par le nord pour déboucher sur la Méditerranée[8]. Cet état des choses sera aggravé par les luttes entre Armas et Touaregs ; ces derniers s'établissent dès le XVIe siècle aux environ du fleuve Niger[8].

La région connaît un déclin et une instabilité ; les groupes nomades profitent de l'effondrement songhaï pour installer une relative instabilité qui pèse sur l'économie. Le commerce caravanier en pâtit. Les conquérants menés par Yuder Pacha s'illustrent par leur indiscipline et leurs exactions contre les lettrés musulmans de Gao et Tombouctou[2]. L'entreprise saadienne de contrôle du commerce transsaharien échoue. Les élites marchandes soninké et les commerçant arabo-berbères fuient et la route de l'or se déplace vers l'est et débouche, plus au nord, vers les zones comprises dans l'orbite ottomane. Les nouvelles routes commerciales ne passent pas par les possessions saadiennes ; elles empruntent notamment la route de Ghat en Lybie avec pour principal centre subsaharien, la ville de Kano, qui devient un des centre urbain les plus florissant de l'époque[2].

  1. a b et c Ismaël Diadié Haïdara, Jawdar Pasha et la conquête saâdienne du Songhay, 1591-1599, Institut des études africaines, , p. 124
  2. a b c et d Eric Milet, Mali: Magie d'un fleuve aux confins du désert, Editions Olizane, (ISBN 9782880863517), p. 44-45
  3. Ogot 1999, p. 351.
  4. a et b Ogot 1999, p. 54.
  5. Giri 1994, p. 162.
  6. Canale 1961, p. 168.
  7. a et b Giri 1994, p. 162-163.
  8. a b c et d Désiré-Vuillemin 1963, p. 24-40.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
  • Bethwell A. Ogot, L'Afrique du XVIe au XVIIIe siècle, UNESCO, (ISBN 9789232017116), p. 351
  • Jean Suret Canale, Afrique noire occidentale et centrale: géographie, civilisation, histoire, Éditions sociales, (lire en ligne), p. 168
  • Geneviève Désiré-Vuillemin, Les capitales de l'Ouest Africain: villes mortes et capitales de jadis, Service d'Édition et de Vente des Publications de l'Éducation Nationale, (lire en ligne)
  • Jacques Giri, Histoire économique du Sahel: des empires à la colonisation, KARTHALA Editions, (ISBN 9782865375073, lire en ligne)

(p357) Fin ______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________



Campagne sur Tlemcen (

Informations générales
Date 1082 - 1105
Lieu Tlemcen et sa région
Issue
  • Victoire hammadide
  • Rattachement de Tlemcen au domaine hammadide
Belligérants
Hammadides Almoravides Empire espagnol
Dissidents zianides
Commandants
El Mansour Ben Hammad Gouverneur Tachfnin ben Tinamer
Pertes
inconnues inconnues

Les campagnes de Tlemcen sont une série d'expédition menées par les Hammadides contre l'ouest de leur ancien territoire tombé au main des Almoravides.

Contexte[modifier | modifier le code]

En 1080-1082, Youssef Ibn Tachfin, émir almoravide, se lance à l'assaut de l'ouest des Etats Hammadides depuis l'actuel Maroc. Cette région est controlée par les Maghraouas, une conféderation berbère. Yousef Ibn Tachfin pousse ses succès toujours plus loin : il enlève Tlemcen aux Beni Yala, et se rend maïtre d'Oran, Ténès, l'Ouarsenis, le Chélif jusqu'à El Djazaïr Ouled Mezghana (Alger). Il rentre à Marrakech l'année suivante. A Tlemcen, il installe un gouverneur, un dénommé Mohamed Ben Tinameur avec le soutien de la tribu locale des Beni Wamanou commandée par un certain Makhoukh. Le sultan Hammadide, El Mansour, a epousé la soeur de Makhroukh dans l'optique de sceller une alliance avec les Zenata de l'Ouest. Cependant les intrigues du gouverneur (almoravide) de Tlemcen finissent par entrainer cette tribu vers une attitude hostile aux Hammadides.


Riposte hammadide[modifier | modifier le code]

Très vite, à une date incertaine, le sultan hammadide El Mansour se met en marche contre Tlemcen. Il subit une première défaite ; Makhoukh redoublant d'effort contre son beau-frère en offrant tout l'appui de sa tribu aux Almoravides. Cependant les Hammadides ravagent la région et plusieurs place fortes de Makhoukh et menacent l'armée du gouverneur almoravide Mohamed Ben Tinameur. Youssef Ibn Tachfin se voit contraint de demander une trêve en conservant Tlemcen mais sans projetter d'autres attaques contre le reste des territoires hammadides.

Cependant les attaques almoravides reprennent, et le hammadide El Mansour envoie son fils l'émir Abdallah reprendre Tlemcen

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]