Discussion utilisateur:Monsieur Patillo/Brouillon

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Bonjour Notification Kabyle20 :, il faudrait mettre le titre comme indiqué dans la PdD du Projet Algérie, avec (bey) après le nom. Il faut enlever le titre de la 1ère section pour laisser place au résumé introductif. Ensuite il faudra donc créer les sections au lieu des sous-sections.Si vous voulez je peux corriger cela sur votre brouillon. Bien cdt. --Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 01:44 (CET)[répondre]

Bonjour. Notification Sidonie61 :
Oui sans aucun problème le brouillon est évolutif. Le titre de section était censé être celui de l'article et ceux des sous-section, ceux des sections. merci. Cordialement, Patillo 12 novembre 2016 à 01:52 (CET)[répondre]
Conflit d'édition : j'ai sauvé les modif. : voir ci après : après relecture et retrait des coquilles et du 2ème article , quelques changements de titres de sections, à voir si OK --Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 02:33 (CET)[répondre]
Oui pour moi c'est bon. Patillo 12 novembre 2016 à 08:35 (CET)[répondre]
Je reprends toutes les modif. Mais il faudra retirer le 2ème article pour ne pas qu'il soit publié avec. Je fais vite pour éviter les conflits d'édition. --Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 12:57 (CET)[répondre]
Très bien. Voulez-vous créer l'article une foi les corrections achevées ? Cordialement, Patillo 12 novembre 2016 à 13:33 (CET)[répondre]
Je pense préférable que vous demandiez à Zivax car je ne veux pas faire une erreur dans la publication et laisser l'ancien article avec le nouveau. Bien cdt. --Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 13:39 (CET)[répondre]
Je notifie donc Notification Zivax : pour qu'il puisse intervenir (le texte ci-dessous conviendrait comme point départ). Notamment vis à vis de l'ancien article [Mohammed EL Kebir] dont la suppression a fait consensus. Cordialement. Patillo 12 novembre 2016 à 13:45 (CET)[répondre]
Je parlais surtout de l'article qui suit dans votre brouillon (sur Tijani) qu'il faut retirer ! et pas de l'ancien article en PàS. --Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 13:51 (CET)[répondre]
Bien entendu cet ancien brouillon dans la boite déroulante n'a rien à voir et n'est pas du tout à recopier. Les deux blocs sont bien distincts (y compris pour les références). Cordialement. Patillo 12 novembre 2016 à 13:54 (CET)[répondre]
Il faut utiliser le texte qui figure dans votre page utilisateur déjà modifié par Zivax et moi. Bien cdt.--Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 13:56 (CET)[répondre]
J'ai reproduit le texte qui était en brouillon ci-dessous. Est-ce le bon texte pour procéder à la création de l'article ? Cordialement, Patillo 12 novembre 2016 à 14:00 (CET)[répondre]
(voir plus haut !)--Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 14:02 (CET)[répondre]
On reprend Émoticône ! Page utilisateur fait référence à : ma page brouillon ? où la page de discussion sur le brouillon (sur laquelle nous parlons actuellement Gnii)? ou une autre encore que je n'aurais pas vu ? Il me semble que c'est bien le brouillon que j'ai copié ci-dessous qui a été corrigé par Zivax et vous-même [1] ? Cordialement, Patillo 12 novembre 2016 à 14:09 (CET)[répondre]
Désolée mais on tourne en rond ! Il s'agit de la page Utilisateur:Kabyle20/Brouillon. Mais il faut auparavant supprimer tout ce qui est indiqué pour Tijani ! est-ce clair pour vous maintenant ? après il sera possible de procéder à la publication. Bien cdt. --Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 18:31 (CET)[répondre]
Je vient de comprendre le souci. Il y a eu deux type de modification sur les deux pages (notamment les titre de section) je vais donc compiler les modifs sur le texte ci-dessous. Cordialement, Patillo 12 novembre 2016 à 14:13 (CET)[répondre]

C'est ok !--Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 14:15 (CET)[répondre]

Je pense aussi... Patillo 12 novembre 2016 à 14:22 (CET)[répondre]
Notification Kabyle20 et Zivax : A la relecture, je pense qu'il vaut mieux reprendre le texte de brouillon avec les modifications de Zivax et de moi-même pour la publication car sinon on ne sait plus où on en est avec toutes ces modif. Qu'en pensez-vous ? Bien cdt. --Sidonie61 (discuter) 12 novembre 2016 à 14:41 (CET)[répondre]
Je n'y voit aucun problème, du moment que la relecture se fait... Patillo 12 novembre 2016 à 14:48 (CET)[répondre]

Mohamed el Kebir (bey)[modifier le code]

Mohamed el Kebir
Gouverneur de la Régence d'Alger
Biographie
Nom de naissance Mohamed ben Othmane
Surnom Mohammed Lekh'al
Date de naissance ?
Lieu de naissance Beylik du Titteri
Date de décès
Lieu de décès Oran
Fonction
Titre Bey de l'Ouest
Règne 1779 - 1796
Prédécesseur Ibrahim bey
Successeur Othmane ben Mohammed bey

Mohamed ben Othmane, dit Mohamed el Kebir (« Le Grand ») et auparavant Mohammed Lekh'al (« Le Noir »), est le bey de l'Ouest de 1779 à 1796, sous la Régence d'Alger. Né dans le beylik du Titteri, il est mort en 1796 à Oran. Il est connu notamment pour avoir libéré Oran et Mers el Kébir de la domination espagnole en 1792.

Débuts comme dignitaire de la Régence d'Alger[modifier le code]

Il est le fils d'un bey du Titteri, Othmane. Le successeur de son père, un certain Ibrahim est nommé par le dey d'Alger comme bey de l'ouest. Mohamed le suit alors et en récompense de ses qualités est nommé caïd des Flitta vers 1764-1765, ce qui représente le caïdat le plus important du beylik de l'ouest. Ibrahim le juge bientôt apte à de plus hautes fonctions et le nomme khalifa en 1768. A ce poste Mohammed el Kebir s'initie aux affaires du beylik et devient renommé de la population pour sa générosité et sa bravoure. Il pose dès lors les bases de sa réputation. Ibrahim meurt vers 1775-1776 ; la même année les Espagnols commandés par Oreilly échouent dans une expédition contre Alger et subissent de lourdes pertes (8000 morts et 3000 blessés selon un ouvrage d'époque, le Djoumani). Dans cette bataille qui a lieu aux environs d'El Harrach, Mohammed el Kebir — alors khalifa à la tête du détachement des troupes du beylik de l'ouest — s'illustre aux yeux du dey d'Alger. Il aurait notamment conduit une brillante charge de cavalerie qui a joué un grand rôle dans la bataille[1].

Cependant, malgré la popularité de Mohamed el Kebir, c'est un certain Khelil qui est nommé bey de l'ouest par Alger grâce à sa fortune. En effet dans la régence, la nomination aux hautes fonctions est souvent achetée. Mohammed el Kebir reste alors au poste khalifa dans le beylik de l'ouest[1].

Politique à la tête du beylik de l'Ouest[modifier le code]

Cependant, à la mort de Khelil en 1779, il accède enfin selon les vœux de la population au titre de bey de Mascara. Sa politique à la tête du beylik exprime son penchant pour les « grandes choses ». Les revenus de sa province sont considérables, il sait en tirer parti. Le début de son gouvernement est marqué par la famine, commune à toute la Régence d'Alger et qui touche durement les populations de l'Ouest. Il réalise de grands approvisionnements de grains et les fait mettre sur les marchés quand le prix des denrées atteint des niveaux exagérés, évitant ainsi la famine pour de nombreuses personnes. Les cuisines du palais de Mascara sont ouvertes et font don de nourriture ou de vêtements pour l'hiver, ce qui maintient sa popularité. Parallèlement il entreprend une politique de travaux et d’embellissement de Mascara, ce qui fournit des emplois à de nombreuses personnes durant les années de disette. Il établit des ponts, des fortifications et des bastions d'artillerie autour de Mascara. Il établit une bibliothèque dont les ouvrages sont déclarés biens habous au sein d'une medersa de Mascara, à l'usage des professeurs et des talebs. Il restaure également deux medersas en ruine à Tlemcen et dote Mostaganem d'un palais. Mohamed el Kebir sait aussi se montrer sévère dans la répression des tribus révoltées comme les Hachems qu'il finit par intégrer dans son makhzen. Une des expéditions les plus importantes qu'il mène est celle de Laghouat (1784) où sa mehalla (expédition) soumet toutes les populations à l’impôt jusqu'à Aïn Madhi. Cette dernière ville se révolte sitôt le bey rentré à Mascara. Il retourne alors soumettre la ville qui oppose une résistance opiniâtre et, presque à court de munitions, il ne remporte la victoire que grâce à une caravane d'approvisionnement venue en renfort depuis Alger. Ces faits d'armes renforcent sa réputation et participent à faire accepter son autorité[1].

La soumission des tribus du sud à l’impôt renforce encore son trésor, et une fois acquitté le tribut annuel à Alger, il lui reste dans son trésor personnel de quoi satisfaire de grandes dépenses. Il récompense notamment les lettrés, qui rédigent, entre autres, des qacidates (poèmes) à la gloire de son action ; possédant une bibliothèque, il rémunère des copistes habiles en calligraphie qui reproduisent les ouvrages les plus célèbres. Il possède un certain goût pour les discussions scientifiques et les échanges avec les hommes instruits. Une partie des revenus du beylik est allouée aux aumônes diverses pour s’attirer autant que possible les grâces de la population et limiter les velléités de révolte. Il gagne également l'estime de son suzerain le dey d'Alger pour ses compétences et celle de ses collègues bey du Titteri et de Constantine. A l’extérieur de la régence d'Alger, le bey de Tunis et le souverain alaouite, Moulay Mohammed, échangent avec lui des présents en gage d'estime et de sympathie[1].

Prise d'Oran (1790-1792)[modifier le code]

La ville d'Oran sous domination espagnole cause énormément de soucis à la cour d'Espagne. Au XVIIIe siècle siècle la politique de résistance populaire des Algériens à la présence espagnole et l'hostilité du beylik de l'Ouest crée un climat d’insécurité permanent autour d'Oran et de Mers el Kébir. La politique espagnole oscille entre la préservation de leur préside et le maintien d'une paix fragile avec Alger. Avant 1790, plusieurs tentatives de négociation et divers traités sont conclus avec le gouvernement d'Alger, puis à partir de 1786 directement avec le bey Mohamed el Kébir. L'amiral José de Mazarredo mène des négociations (1785-1787) qui débouchent sur un accord qui est rompu en janvier 1787 par la reprise des hostilités terrestres ; le gouverneur de la place Gascon reprend alors des négociations avec Mohamed el Kebir. Cette dernière tentative débouche sur un accord, notamment commercial, mais très mal vue par le gouvernement central d'Alger qui craint une émancipation politique et économique de Mohammed el Kebir[2].

Le gouverneur intérimaire fait ouvrir le feu sur les troupes du bey qui voulaient les secourir suite au tremblement de terre du 8 octobre 1790. Cet événement met le feu aux poudres et attise la colère des Algériens[2]. La ville d'Oran est défendue par de nombreux forts, dont le plus imposant est bordj el Marsa. Mohamed el Kebir est au fait des intrigues européennes liées à la révolution française et aux efforts de troupes que la couronne d'Espagne doit concéder pour sécuriser son territoire. En 1790 il écrit donc au dey d'Alger pour solliciter l'autorisation de lancer la guerre sainte contre les Espagnols. Les marabouts jouent un rôle dans la mobilisation, le bey réunit 50000 hommes et met Oran en état de siège[3].

Face à l'escalade du conflit, les Espagnols sont déterminés à ne pas céder aux menaces du bey, mais veulent en même temps préserver la paix avec Alger. La diplomatie espagnole obtient un cessez le feu d'un mois le 20 mars 1791 auprès du dey d'Alger, afin d'étudier une proposition de cession des places. Contre la rétrocession des deux villes, les Espagnols demandent des garanties à Mohamed el Kebir concernant le non-développement de la course. Pour le gouvernement d'Alger ces demandes sont excessives et Mohammed el-Kebir avec l'accord du dey d'Alger, Mohamed ben Othmane Pacha, reprend les hostilités[2]. Mohamed el Kebir a besoin d'une artillerie disciplinée pour battre les défenses espagnoles, le dey d'Alger dépêche sa mehalla en renfort[4].

Des renforts espagnols arrivent également dans les deux places où les Espagnols sont dominés par les troupes du bey. L’élection du khaznadji (premier secrétaire d'État) Sidi Hassan au poste de dey (appelé dès lors Hassan Pacha), connu comme ami de l'Espagne, ouvre une ultime période diplomatique où la cession des places se fait notamment contre des avantages commerciaux aux navires espagnols dans les ports de la Régence d'Alger. Le 12 février 1792, conformément au traité, Oran et Mers-el-Kébir sont évacués par les troupes espagnoles. Côté algérien, cet abandon est une grande victoire et l'aboutissement d'une longue résistance à la présence espagnole[2].

Hassan Pacha décore Mohamed el Kebir de l'insigne de la plume, destiné à ceux qui ont triomphé des « infidèles » et qu'aucun des prédécesseurs beys de l'ouest n'avait obtenu. Il rattache Oran à son domaine du beylik de l'ouest et le fait bey d'Oran (à la place du titre de bey de Mascara)[4].

Bey d'Oran[modifier le code]

Mohammed el Kebir s'installe avec solennité et beaucoup de fast dans la ville d'Oran, nouvelle capitale de son beylik. Il désigne divers tribus pour repeupler la ville suite au départ de nombreux Espagnols et de musulmans ayant commercé avec eux pendant leur présence vers Ceuta (malgré l'aman qui leur a été accordé). Il s'emploie à embellir Oran, construisant des édifices comme la mosquée du Pacha. Il meurt 4 ans après la prise de la ville et son plus jeune fils Othmane lui succède à la tête du beylik[4].

La période du règne de Mohamed el Kebir correspond à une époque de stabilité dans l'ensemble de la Régence d'Alger : de 1724 à 1791 la succession des deys se fait sans violence et le long règne du dey Baba Mohamed ben Othmane Pacha (1766-1791) témoigne d'une période de stabilité intérieure. Le beylik de Constantine connait également dans une moindre mesure une période d'essor avec le règne de 5 beys de 1713 à 1792, surtout sous la conduite de Salah bey (1771-1792). L'essor du commerce, notamment dans le beylik de l'ouest, marque le progrès dans l'économie du pays et les relations avec les pays européens se stabilisent (signature de traités)[5].

Références[modifier le code]

  1. a b c et d « Notice sur le Bey d’Oran, Mohammed el Kebir. Revue africaine| Bulletin de la Société historique algérienne », sur revueafricaine.mmsh.univ-aix.fr (consulté le )
  2. a b c et d Ismet Terki Hassaine, « Oran au xviiie siècle : du désarroi à la clairvoyance politique de l’Espagne », Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, nos 23-24,‎ , p. 197–222 (ISSN 1111-2050, DOI 10.4000/insaniyat.5625, lire en ligne, consulté le )
  3. « Notice sur le Bey d’Oran, Mohammed el Kebir. Revue africaine| Bulletin de la Société historique algérienne », sur revueafricaine.mmsh.univ-aix.fr (consulté le )
  4. a b et c « Notice sur le Bey d’Oran, Mohammed el Kebir Revue africaine| Bulletin de la Société historique algérienne », sur revueafricaine.mmsh.univ-aix.fr (consulté le )
  5. (en) P. M. Holt, Peter Malcolm Holt, Ann K. S. Lambton et Bernard Lewis, The Cambridge History of Islam: Volume 2A, The Indian Sub-Continent, South-East Asia, Africa and the Muslim West, Cambridge University Press, (ISBN 9780521291378, lire en ligne)