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Utilisateur:Jade Tardy/Brouillon

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Le Pont du Diable est un pont situé à Saint-Marcellin-en-Forez[1], achevé autour de 1395, se situe dans le lieu-dit de Vérines. Il enjambe la Mare, petite rivière prenant naissance dans les monts du Forez. Ce trésor architectural, classé au titre des monuments historiques classement par arrêté du 16 mars 1921[2], est l'un des ponts les mieux conservés du Forez [3]. Aussi appelé "Pont Peyrard" au XIVe siècle du nom d'un important propriétaire des environs, il se situe à quelques kilomètres du bourg.

Photo prise en Avril 2020.

Dès l'époque médiévale, ce pont à deux arches a facilité la communication entre la plaine et la montagne. Il aurait notamment permis le passage des mulets, chargés de chaux extraite à Sury-le-Comtal, en direction du Velay. La petite rivière n'étant pas large et facilement franchissable, sauf en période de crue, la création de ce pont s'explique par la nécessité de mettre à sec un passage surtout utilisé pour le commerce de la chaux [4].

Pour autant, comme nombre d'autres ponts du diable en France et en Europe, ce dernier était bercé par des légendes qui alimentaient le folklore local. Le Pont de Vérines serait quant à lui le fruit d'un pacte entre Saint Guillaume et le diable. Sur les lieux, l'histoire de cette lutte est retranscrite :

Je hantais l'esprit des gens à cause du sermon du dimanche qui expliquait : "Saint Guillaume construisait un pont que je détruisais toutes les nuits. Le saint par vengeance me jeta à l'eau; depuis cette eau en est noire." Pour marquer leurs mépris, les pèlerins me lançaient des pierres car ils me croyaient emprisonné dans un gouffre. Les châtelains, prévôts et prêtres racontaient cette histoire pour nourrir l'esprit et faire rêver.


Références

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  1. « Saint Marcellin en Forez », sur www.saintmarcellinenforez.com (consulté le )
  2. « Pont du Diable à Vérine », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. « Les sélections touristiques », sur Loire Forez (consulté le )
  4. Ouest-France, « L'apogée et le déclin des fours à chaux », sur Ouest-France.fr, (consulté le )