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CATALOGUE DES TRÉPASSÉS

Le Catalogue des Trespassez Au Lieu nommé Les Trois Rivières est le titre original du premier registre des sépultures de la ville de Trois-Rivières (Québec, Canada). Ce registre est précédé de la fameuse introduction où on nomme pour la première fois "Monsieur de la Violette" qu'on tient pour le fondateur de cette ville et qui est venu là le 4 juillet 1634 sur les ordres de Samuel de Champlain, alors gouverneur de la Nouvelle-France. Selon Bruno-Guy Héroux, les cinq premières pages de ce registre, comprenant l'introduction, ont été écrites en 1637 par le père Jésuite Ambroise Davost.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bressany, F.-J. Relation abrégée de quelques missions des pères de la compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France. (Traduction par le père Félix Martin). Montréal, Lovell, 1852. p. 58 note (2).(Google Book)
  • C. de Laroche-Héron. Les servantes de Dieu en Canada. Montréal, Lovell,1855. P. 60-61. (Google Book)
  • Ferland, J.-B.-A. Cours d'histoire du Canada. Première partie 1534-1663. Québec, Coté, 1861. p. 270. (Google Book)
  • Ferland, J.-B.-A. Notes sur les registres Notre-Dame de Québec. Deuxième édition. Québec, Desbarats, 1863. p. 35-36. (Google Book) (Première édition, Québec, Coté,1854, p. 27)
  • Sulte, Benjamin. Histoire de la ville des Trois-Rivières et de ses environs. Montréal Sénécal, 1870. p.75-76. (Google Book)[1]
  1. Héroux, Bruno-guy, le Catalogue des Trépassés, le Sieur Laviolette et la fondation de Trois-Rivières., Trois-Rivières, Québec, Canada, l'Auteur, , 106 p. (Google Book), premier chapitre et illustration p. 51

Territoire non cédé[modifier | modifier le code]

Au Canada, se dit de tout territoire situé sur les terres du domaine public, à propos duquel un groupe de personne appartenant à une nation autochtone prétend avoir un droit de propriété, d'occupation ou d'exploitation qui n'a pas été cédé au gouvernement du Canada, à celui d'une province.

Origine de l'expression[modifier | modifier le code]

L'expression est tirée du texte de la Proclamation Royale de 1763 du roi de la Grande-Bretagne, qui énonce:


Attendu qu'il est juste et raisonnable et essentiel pour nos intérêts, et la sécurité de nos colonies, que les différentes nations ou tribus de sauvages (indians), avec lesquelles nous sommes liées, et qui vivent sous notre protection, ne soient point molestées ni troublées dans la possession de telles parties de nos domaines et territoires qui, ne nous ayant point été cédées, leur sont réservées...comme leur terrain de chasse.

...terres qui, ne nous ayant point été cédées, ou n'ayant point été achetées par nous, sont réservées aux dits sauvages (Indians)...

...nous réservons sous notre souveraineté, protection et domination, pour l'usage des dits Sauvages (Indians) toutes les terres et territoires non compris dans les limites de nos dits trois gouvernements, ou dans les limites du territoire accordé à la compagnie de la Baie d'Hudson;

...mais si, dans aucun temps à venir, quelqu'un des dits Sauvages (Indians) était disposé à se défaire des dites terres, elles seront achetées seulement pour nous et en notre nom...[1]

Notes de références[modifier | modifier le code]

  1. (traduction) A Collection of Acts passed in the Parliament of Great Britain and of other public Acts relative to Canada, Québec, Desbarats, 1824, pp. 32-33. Les trois gouvernements sont: celui du Québec, de la Floride orientale et de la Floride occidentale tels qu'ils furent constitués et délimités en 1763;