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Jean Godin (dit Jean Godin des Odonais) est né le 05 juillet 1713 [1] en France, à Saint-Amand-Montrond dans le département du Cher. Il est mort le 1er mars 1792 [2] dans la même ville. Il était un des membres de l'expédition envoyée en 1735 au Pérou (dans ce qui est aujourd'hui l'Equateur) pour déterminer la « figure » (c'est-à-dire la forme) de la Terre. Les terribles épreuves subies par sa femme Isabel, épousée au Pérou, lorsqu'elle entreprit de le rejoindre en Guyane après vingt ans de séparation, sont pour beaucoup dans le fait que son nom ne soit pas tout à fait tombé dans l'oubli.

Au Pérou[modifier | modifier le code]

Charles Marie de La Condamine est le premier à communiquer au public le nom de « M. Godin des Odonnais » dans son Journal du voyage fait par ordre du Roi à l'équateur servant d'introduction historique à la mesure des trois premiers degrés du méridien, publié en 1751. Cette dénomination évitait toute confusion, son cousin un peu plus âgé, chef de l'expédition, Louis Godin, étant désigné comme « M. Godin ». Faisant la liste des « aides et compagnons de voyage » des trois membres de l'Académie royale des sciences (Louis Godin, Pierre Bouguer et Charles Marie de La Condamine), ce dernier précise pour chacun ses compétences particulières. En ce qui concerne Jacques Couplet-Viguier[3], neveu du trésorier de l'Académie des sciences, et Jean Godin, cousin de Louis, il les désigne simplement comme « aides l'un et l'autre pour nos opérations[4] ».

Plus loin, il évoque l'utilisation des tentes dont les membres de l'expédition avaient été pourvus comme « signaux » destinés à matérialiser les sommets des triangles dont les académiciens doivent mesurer les angles. « M. Verguin et M. Godin des Odonnais nous précédaient », écrit-il,« et faisaient placer celles-ci alternativement sur les deux chaînes de la Cordelière [sic], aux points désignés [...] et ils laissaient un Indien pour les garder.[5] » Cette partie du travail s'achève en août 1739. Des observations de la hauteur d'une même étoile aux deux extémités de la portion de méridien mesurée vont suivre.[6] En ce qui concerne Jean, La Condamine écrira donc : « Il avait partagé le soin de faire placer les signaux sur les montagnes dans le temps de notre mesure trigonométrique : depuis qu'elle était terminée, ses fonctions, relatives à l'objet de notre mission, avaient cessé.[7] »

La Condamine aura pourtant encore recours à ses services lorsque Jean partira pour Carthagène, le 03 octobre 1740, envoyé là-bas, affirmera Jean plus tard, « pour les affaires de notre compagnie.[8] » La Condamine le priera « de se charger de la troisième caisse de curiosités d'histoire naturelle en tout genre, et de monuments de l'industrie des anciens Indiens, que j'envoyais en France.[9] »

A la fin de son compte-rendu de l'année 1741, La Condamine indique : « Tandis que des évènements imprévus nous retenaient à Quito malgré nous, un de nos compagnons de voyage, M. Godin des Odonnais, cousin germain de l'académicien, s'y fixa par un établissement [...] Le 27 décembre de cette année, il épousa la fille de M. de Grammaison, Français né à Cadiz, et depuis Corrégidor d'Otavalo, dans la province de Quito, par la faveur du dernier Vice-roi de Lima, le Marquis de Castelfuerte, auquel il s'était attaché en Espagne, et qu'il avait suivi au Pérou. Je reçus l'année dernière, 1750, une lettre de M. des Odonnais, datée de la colonie portugaise du Para : il me marquait qu'il était venu reconnaître le chemin, et qu'il retournait à Quito pour se disposer à repasser en France avec sa famille, par la route que je lui avais frayée en descendant la rivière des Amazones, et que plusieurs Espagnols ont prise depuis moi.[10] » Il ajoute plus loin : « J'ai reçu depuis d'autres lettres de lui à Cayenne, par lesquelles il me confirme qu'il est toujours dans la même résolution.[11] »

Lorsque Jean et Isabel rentreront en France, bien plus tard, La Condamine publiera la lettre dans laquelle Jean lui raconte dans quelles conditions dramatiques Isabel l'a rejoint en Guyane. En guise d'introduction, La Condamine écrira une Lettre de M. D. L. C. à M***. Sur le sort des astronomes qui ont eu part aux dernières mesures de la Terre. Voici comment Jean, dans sa lettre, évoque son départ du Pérou : « Mon épouse désirait beaucoup de venir en France ; mais ses grossesses fréquentes ne me permettaient pas de l'exposer, pendant les premières années, aux fatigues d'un si long voyage. Sur la fin de 1748, je reçus la nouvelle de la mort de mon père [inhumé le 29 avril 1740[12]] ; et voyant qu'il m'était indispensable de mettre ordre à des affaires de famille, je résolus de me rendre à Cayenne seul en descendant le fleuve, et de tout disposer pour faire prendre commodément la même route à ma femme. Je partis en mars 1749 de la Province de Quito, laissant mon épouse grosse. J'arrivai en avril 1750 à Cayenne.[13] »

En Guyane[modifier | modifier le code]

Pour pouvoir remonter l'Amazone et aller chercher Isabel sans risquer d'être accusé de contrebande ou d'espionnage, Jean veut se procurer des passeports portugais. « J'arrivai en avril 1750 à Cayenne. J'écrivis aussitôt à M. Rouillé, alors ministre de la Marine, et le priai de m'obtenir des passeports et des recommandations de la Cour du Portugal.[14] »

Dans l'immédiat, l'ordonnateur[note 1] de la colonie, Lemoyne, lui fournit des secours qui lui permettront d'assurer sa subsistance : « Ces secours, quoique modique [sic], l'ont mis en état de s'intriguer utillement [sic], et depuis je n'ai été dans le cas que lui faciliter des travaux qui l'ont fait subsister.[15] » écrit Lemoyne au ministre Rouillé le 14 juin 1752. On ignore de quels « travaux » il s'agit, mais des cartes établies en 1762 montrent l'emplacement d'une « habitation[note 2] » Godin sur le cours du fleuve Oyapock.[16] Dans une lettre du 20 juin 1967 au duc de Choiseul-Praslin, alors ministre de la Marine, le gouverneur Fiémont indique : « Il avait obtenu pendant la dernière guerre[note 3] la pêche du lamentin dans la rivière de Maïacaré.[17] » Mais Fiémont ayant développé des préventions à l'égard de Jean, il ajoute : « [...] je lui ai refusé de faire la pêche et la traitte [sic][note 4] au Maïacaré [...][18] » Il note enfin : « [...] le Sr Godin a passé pour un homme important à ce pays [...][19] »

Jean affirme avoir renouvelé plusieurs fois par an ses demandes de passeports portugais, auprès du ministre de la Marine, auprès de La Condamine, qui croira un moment avoir permis la solution du problème, enfin, le 10 septembre 1764, auprès du chevalier d'Hérouville, qu'il ne connaît pas, mais dont on lui a dit l'intérêt qu'il porte à tout ce qui a trait à la Guyane.[20] Et le 18 octobre 1765, le gouverneur Fiémont peut écrire au ministre : « En conséquence de la demande de la Cour à celle de Portugal, le gouverneur de Pará, qui a ordre de lui donner toutes les facilités qui dépendront de lui, a envoyé une grande pirogue [Jean la dénommera « galiote pontée »[21]] qui est arrivée aujourd'hui, bien équipée et commandée par un capitaine des troupes, pour transporter le Sr Godin, qui ne désirait qu'un passeport, et doit le ramener ici avec sa famille aux frais du Roi de Portugal.[22] »

Mais Jean, bien loin de se jeter sur l'occasion, va traîner des pieds. Des affaires à terminer vont lui permettre de retarder le départ de Cayenne jusqu'au 18 novembre.[23] La pirogue arrivera à Oyapock le 7 décembre. Quelques jours lui suffisent pour « se refaire de différentes choses dont elle avait besoin ». Jean arrive à différer encore le départ grâce à « une prétendue chute que j'ai fait dans le bois, allant au chantier de mes nègres ».[24] C'est que Jean a développé une crainte.

Il ne s'est pas contenté, depuis son arrivée, d'envoyer des lettres pour demander des passeports. Il s'est efforcé de se rendre utile. Dès le mois de juin 1750, il a envoyé au ministre un mémoire sur la navigation sur l'Amazone et son intérêt pour la Guyane française ; en novembre de la même année, part une caisse d'échantillons de bois accompagnée d'un mémoire faisant connaître leur usage.[25] Il a aussi envoyé des plantes et des graines pour le Jardin du Roi, et une grammaire de la langue des Incas, imprimée à Lima, qu'il offrait à Buffon.[26] Mais surtout, en décembre 1763, il a suggéré au ministre un coup de main sur la rive gauche de l'Amazone, qui est encore contestée entre le Portugal et la France. Il n'a pas pu avoir confirmation que cette lettre soit arrivée au bon destinataire ;[27] il s'imagine qu'elle est tombée entre les mains des Portugais, et que la pirogue envoyée par le gouverneur du Para n'est qu'une ruse pour le capturer. Par des lettres du 25 et du 28 décembre 1765, il fait part de ses craintes à Fiémont, qui ne les comprend pas et se forgera une mauvaise opinion de Jean.[28]

M. de Rebello, l'officier portugais, attend toujours et se dit prêt à attendre un an s'il le faut.[29] Ils se mettront finalement d'accord pour qu'un remplaçant prenne la place de Jean. Celui que Jean choisit s'appelle Tristan d'Orcasaval.[30] La pirogue portugaise pourra quitter l'Oyapock le 24 janvier 1766.[31]

Retrouvailles et retour en France[modifier | modifier le code]

C'est seulement au mois de juillet 1770 que Jean apprendra la prochaine arrivée d'Isabel. Un autre officier portugais, d'origine française, M. de Martel, avait relevé M. de Rebello à son arrivée à la forteresse de Curupa. Jean écrit : « Peu avant le débouquement du fleuve, dans un endroit de la côte où les courants sont très violents, il perdit une de ses ancres ; et comme il eut été imprudent de s'exposer avec une seule, il envoya sa chaloupe à Oyapock chercher du secours, qui lui fut aussitôt envoyé. A cette nouvelle, je sortis du port d'Oyapock sur une galiotte qui m'appartenait, avec laquelle j'allai croiser sur la côte à la rencontre du bâtiment que j'atteignis, le quatrième jour, par le travers de Mayacaré ; et ce fut sur son bord qu'après vingt ans d'absence, d'allarmes [sic], de traverses et de malheurs réciproques, je rejoignis une épouse chérie, que je ne me flattais plus de revoir.[32] »

Isabel était accompagnée par son père, M. de Grandmaison.[33] Bien avant d'avoir rejoint la galiote portugaise qui l'attendait à la limite des possessions portugaises et des possessions espagnoles, alors qu'elle descendait le rio Bobonaza pour rejoindre l'Amazone, elle avait perdu ses deux frères, son neveu et trois domestiques, qui faisaient le voyage avec elle, et n'avait survécu elle-même que par miracle.[34] Les premiers enfants de Jean et d'Isabel étaient morts en bas âge,[35] et la fille dont Isabel était enceinte au départ de Jean pour la Guyane était morte de la variole quelques mois avant qu'Isabel n'entreprenne son dramatique voyage.[36] Jean, Isabel et M. de Grandmaison n'embarqueront pour la France que le 21 avril 1773.[37] Auparavant, Jean décrira une première fois les mésaventures de sa femme dans une lettre adressée au ministre de la Marine, tout en sollicitant de lui la remise d'une dette « de 3 700 et tant » envers la caisse de la colonie.[38]

Ils atteindront La Rochelle le 26 juin 1773, après soixante-cinq jours de traversée.[39] La lettre de Jean à La Condamine sera datée du 28 juillet 1773 à Saint-Amand-Montrond.[40] La lettre de La Condamine qui lui sert d'introduction est datée du 20 octobre 1773 dans sa première édition ; à cette date, La Condamine pouvait écrire : « Sur les représentations de M. Godin, le Ministre bienfaisant, qui a dans son département les Académies, vient de lui obtenir de sa Majesté une pension, qu'il a bien méritée par son zèle et ses travaux pendant nos opérations, et par un si long exil de sa patrie, vers laquelle il n'a cessé de tourner ses regards.[41] » Le titre de pension officiel est daté du 27 octobre 1773, en indique le montant, sept cent livres, et la raison, ses services comme « géographe officiel du Roi » au cours de l'expédition.[42]

Jean écrira de nouveau, à plusieurs reprises, au ministre de la marine, mais sans qu'il soit donné suite à ses suggestions ou à ses sollicitations.[43] La Condamine étant mort au début de 1774, Jean n'a plus de personnage bien en cour susceptible de l'appuyer. Son beau-père, Pierre-Emmanuel de Grandmaison, décédé la veille, est inhumé le 29 novembre 1780. [44] Un autre neveu d'Isabel, Jean-Antoine de Grandmaison, les rejoindra à Saint-Amand-Montrond, sans que l'on sache à quelle date ni par quelle route. Il se mariera le 21 février 1792. Isabel l'avait institué son héritier à la signature du contrat de mariage, le 16 février.[45]

Jean, décédé la veille à onze heures du soir, sera inhumé le 2 avril 1792. Son acte de sépulture le désigne comme Jean-Baptiste Godin, époux d'Elisabeth de Grandmaison.[46] Il lègue à Isabel le quart de ses biens : « Devant à Madame Isabelle de Grandmaison, mon épouse tant d'égards, soit à cause de la bonne union qu'il y a toujours eu entre nous, soit parce qu'elle a souffert dans son voyage pour venir me trouver en l'Isle de Cayenne, je lui donne, en pleine propriété, le quart de tous mes biens généralement quelconques, comme la coutume me le permet, et je regrette de ne pas pouvoir lui donner plus.[47] » Isabel, décédée la veille, est inhumée le 28 septembre de la même année. Elle est désignée dans l'acte de sépulture comme Elisabeth de Grand-maison, épouse de Jean-Baptiste Godin des Odonnois.[48]

Jean et Isabel dans la littérature[modifier | modifier le code]

En publiant la lettre où Jean lui racontait les épreuves qu'Isabel avait subies, La Condamine avait probablement pressenti l'intérêt potentiel d'une histoire conjugale aussi exceptionnelle.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'ordonnateur est la personne habilitée à engager des dépenses.
  2. On désignait sous ce nom en Guyane une expoitation agricole.
  3. Il s'agit de la guerre de Sept Ans, entre le Royaume de France et le Royaume de Grande-Bretagne, de 1756 à 1763.
  4. La traite est le commerce avec les Indiens.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Laguérenne (Henri Grozieux de), Un Saint-Amandois célèbre, Godin des Odonais, explorateur, 1713-1792, Paris : R. Champion, libraire, 5 quai Malaquais / Saint-Amand : A. Pivoteau, libraire, place Mutin, 1913, p. 19
  2. Ibid., p. 167
  3. Ferreiro (Larrie D.), Measure of the Earth. The Enlightenment Expedition that Reshaped our World, copyright 2011 by Larrie D. Ferreiro, published by Basic Books, a Member of the Perseus Books Group, p. 44, (ISBN 978-0-465-01723-2)
  4. La Condamine (Charles-Marie de), Journal du voyage fait par ordre du Roi à l'équateur servant d'introduction historique à la mesure des trois premiers degrés du méridien, Paris : de l'Imprimerie royale, 1751, p. 3
  5. Ibid., p. 52-53
  6. Ibid., p. 84
  7. Ibid., p. 132
  8. La Condamine (Charles-Marie de), Relation abrégée d'un voyage fait dans l'intérieur de l'Amérique méridionale depuis la côte de la Mer du Sud, juqu'aux côtes du Brésil et de la Guyane, en descendant la rivière des Amazones, par M. de La Condamine, de l'Académie des sciences, avec une carte du Maragnon, ou de la rivière des Amazones, levée par le même. Nouvelle édition augmentée de la Relation de l'émeute populaire de Cuença au Pérou, et d'une lettre de M. Godin des Odonais, contenant la relation du voyage de madame Godin, son épouse, etc., A Maestricht, chez Jean-Edme Dufour et Philippe Roux, libraires-éditeurs, associés, 1778, p. 345
  9. La Condamine (Charles-Marie de),Journal du voyage..., p. 97
  10. Ibid., p. 132
  11. Ibid., p. 218
  12. Laguérenne (Henri Grozieux de), op. cit., p. 50-51)
  13. La Condamine (Charles-Marie de), Relation abrégée d'un voyage..., p. 332
  14. Ibid.
  15. Froidevaux (Henri), « Documents inédits sur Godin des Odonais et sur son séjour à la Guyane », in Journal de la Société des américanistes de Paris, tome premier, Paris : Hôtel des Sociétés savantes, 28 rue Serpente, 1895-1896, p. 127
  16. Archives nationales de l'Outre-Mer, FR ANOM 14DFC87B, FR ANOM 14DFC103B, FR ANOM 14DFC94bisA, FR ANOM 14DFC86A
  17. Froidevaux (Henri), op. cit., p. 142
  18. Froidevaux (Henri), op. cit., p. 143
  19. Ibid., p. 144
  20. Ibid., p. 130-132
  21. La Condamine (Charles-Marie de), Relation abrégée d'un voyage..., p. 335
  22. Froidevaux (Henri), op. cit., p. 133
  23. Ibid., p. 134
  24. Ibid., p. 135-136
  25. Ibid., p. 96-97
  26. La Condamine Charles-Marie de, Relation abrégée d'un voyage..., p. 333
  27. Froidevaux Henri, op. cit., p. 103-105
  28. Ibid., p. 134-144
  29. Ibid., p. 137
  30. La Condamine Charles-Marie de, Relation abrégée d'un voyage..., p. 336-337
  31. Ibid., p. 337-338
  32. Ibid., p. 370-372
  33. Ibid, p. 378
  34. Ibid., p. 346-370
  35. Whitaker (Robert), The Mapmaker's Wife. A True Tale of Love, Murder and Survival in the Amazon, Copyright 2004 by Robert Whitaker, Published by Bantam Dell, a Division of Random House Inc., New York, Delta Trade paperback edition, January 2005, p.170, p. 175, (ISBN 978-0-385-33720-5)
  36. Ibid., p. 226
  37. La Condamine (Charles-Marie de),Relation abrégée d'un voyage..., p. 330
  38. Froidevaux (Henri), op. cit., p. 112-121
  39. La Condamine (Charles-Marie de),Relation abrégée d'un voyage..., p. 330
  40. Ibid., p. 329
  41. Ibid., p. 328
  42. Whitaker (Robert), op. cit., p.293
  43. Froidevaux (Henri), op. cit., p. 144-148
  44. Laguérenne (Henri Grozieux de), op. cit., p. 160
  45. Ibid., p. 161-163
  46. Ibid., p. 167
  47. Whitaker (Robert), op. cit., p. 293-294
  48. Laguérenne (Henri Grozieux de), op. cit., p. 167-168


Bibliographie[modifier | modifier le code]