Utilisateur:Domenjod/Brouillon7

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BROUILLON pour le développement de l'article : GRUMMAN TBF AVENGER

Équipage
Grumman TBF-3 Avenger
2 Avenger en 1942

Constructeur	Grumman
Rôle	Bombardier-torpilleur
Premier vol	7 août 1941
Mise en service	30 janvier 1942
Nombre construits	9 839
4 1pilote/bombardier,1radio,1mitrailleur arrière,1mitrailleur ventrale.
Motorisation
Moteur	Wright R-2600-20 « Cyclone »
Nombre	1
Type	Moteur en double étoile à 14 cylindres
Puissance unitaire	1 900 ch (1 397 kW)
Dimensions

Envergure	16,51 m
Longueur	12,48 m
Hauteur	4,70 m
Surface alaire	45,52 m²
Masses
À vide	4 920 kg
Carburant	en interne : 1 230 l avec réservoirs auxiliaires : 2 690 l kg
Avec armement	7 600 kg
Maximale	8 280 kg
Performances
Vitesse maximale	444 km/h
Vitesse de décrochage	108 km/h
Plafond	9 170 m
Vitesse ascensionnelle	630 m/min
Rayon d'action	1 820 km
Endurance	4090 km
Armement
Interne	2 mitrailleuses de calibre .50 BMG (12,7 mm) à l'avant 1 mitrailleuse Browning M2 de calibre .50 BMG (12,7 mm) à l'arrière 1 mitrailleuse ventrale Browning 1919 de calibre .30 (7,62 mm)
Externe	1 torpille ou 900 kg de bombes ou lance-roquettes sur les ailes
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Le Grumman TBF Avenger (désigné aussi TBM pour ceux qui ont été construits par la division Eastern Aircraft de General Motors ) est un bombardier-torpilleur embarqué américain de la Seconde Guerre mondiale. Initialement développé pour la marine et pour le Corps des Marines des États-Unis, il sert également dans la Royal Navy britannique et l'armée de l'air néo-zélandaise. Après la guerre, il est également utilisé par un grand nombre de forces aériennes dans le monde dont celles des marines canadienne et française.

Entré en service en 1942, il est utilisé pour la première fois au cours de la bataille de Midway. Il devient le principal bombardier torpilleur embarqué américain en service pendant le restant de sa guerre mais il est en fait le plus souvent employé comme un bombardier traditionnel. Il sert également comme appareil de patrouille anti-sous-marine, déployé sur tous les types de porte-avions (d'escadre, léger, et d'escorte). Dans cet emploi, il joue un rôle important dans la victoire alliée dans l'Atlantique et le Pacifique (60 U-boot coulés (à confirmer/sourcer).

Jusqu'en juin 1945, 9 839 exemplaires au total sont assemblés dont 222 pour le Royaume-Uni. 7 546 exemplaires, soit les trois-quarts de la production totale, sont produits par General Motors dans sa Eastern Aircraft Division (5 usines) sous l'appellation de TBM.

C'est le plus gros (lourd) monomoteur en service dans les forces alliées pendant la guerre et sa cellule est utilisée pour développer de nombreuses variantes qui resteront en service jusque dans les années 50 (COD, ASM/ASW, AWACS).

Service d

mais plusieurs facteurs (mauvaise qualité des torpilles américaines, diminution du nombre de cibles du fait de l'affaiblissement de la marine impériale japonaise, emploi de fusées et roquettes) contribuent à le cantonner dans un rôle de bombardier classique (bombardement horizontal ou "glide bombing")

Conception[modifier | modifier le code]

Le TBD Devastator, le principal bombardier-torpilleur de la Marine américaine de 1935 à 1942, est déjà obsolète en 1939 et la marine lance un concours pour développer son successeur.

Trois constructeurs sont en concurrence : Grumman qui développe un nouvel avion dont le premier prototype est appelé XTBF-1, Vought, qui développe également un nouvel appareil appelé XTBU Sea Wolf et Vultee qui propose une adaptation de son bombardier en piqué A-31 Vengeance appelée TBV Georgia. Seules les offres de Grumman et Vought sont retenues. Le développement du Sea Wolf prend beaucoup de retard et sera finalement confié à Consolidated. L'appareil, appelé Consolidated TBY Sea Wolf entrera en service trop tard pour participer aux combats.

Le développement du TBF est rapide et son premier vol a lieu le 1^er août 1941. Il est baptisé Avenger (le vengeur) en octobre 1941 Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref> . La chaîne de montage bâtie pour sa construction est inaugurée le 7 décembre 1941, le jour même de l'attaque de Pearl Harbor.

Comme son prédécesseur le Douglas Devastator, l'Avenger est équipé d'ailes repliables, de manière à gagner de la place dans les porte-avions destinés à l'embarquer. Son équipage comprend 3 hommes : pilote, mitrailleur arrière et bombardier/mitrailleur ventral.

Le TBF dispose d'une large soute à bombes lui permettant d'emporter soit une torpille de 900 kg ou jusqu'à 900 kg de bombes ou 1268 l de carburant (trois réservoirs). Enfin, l'avion est extrêmement solide, et avec un plafond de 6 800 m et un rayon d'action à pleine charge de 1 600 km, c'est un excellent bombardier-torpilleur, supérieur à son équivalent japonais, le Nakajima B5N « Kate ».

Pendant la bataille de Midway, les flottilles de bombardiers-torpilleurs lancés par le Hornet, l'Enterprise, et le Yorktown, qui sont encore équipés de Devastators, subissent des pertes terribles, l'une des flottilles engagées ne comptant qu'un seul survivant. Ceci était dû à la faible vitesse du Douglas TBD Devastator (320 km/h en phase de bombardement) et à son faible armement défensif. Ironiquement, les premiers TBF avaient été livrés quelques heures après le départ de la flotte de Pearl Harbor (quoique certains TBF participèrent malgré tout aux combats).

Variantes[modifier | modifier le code]

XTBF-1 2 prototypes.
TBF-1 identique au prototype
TBF-1B pour les britanniques 395 exemplaires.
TBF-1C comme le TBF-1 mais avec des réservoirs largables (ailes) et dans la soute et deux mitrailleuses de 12,7 mm dans le nez au lieu d'une de 7,62 mm.
TBF-1D avec un radar centimétrique APS-4 (reconstruits).
TBF-1J Version d'opérations tous temps.
TBF-1P version de reconnaissance avec caméras.
TBF-3 Moteur R-2600-20.
TBM-1 comme le TBF-1 550 exemplaires.
TBM-1C comme le TBF-1C 2336 exemplaires
TBM-2 Moteur R-2600-10
TBM-3 Moteur R-2600-20 4657 construits.
TBM-3D : Version du TBM-3 équipée d'un radar centimétrique APS-4.
TBM-3E : Version spécialisée dans la recherche des sous-marins. Elle reçut un radar RT-5/APS-4.
TBM-3H : Appareil d'attaque anti-navires équipé d'un radar de recherche maritime.
TBM-3J : Version d'opérations tous temps.
TBM-3L : Variante avec un projecteur dans la soute, pour l'éclairage des sous-marins ennemis repérés de nuit au radar.
TBM-3P : Version de reconnaissance, équipée de caméras spéciales.
TBM-3R : Version de transport pour 7 passagers, sans armes et un porte à droite (reconstruits).
TBM-3M : version principale d'après-guerre pour recherche des sous-marins. Par la suite appelés TBM-3S2 (attaque des sous-marins) et TBM-3E2 (recherche des sous-marins).
TBM-3W : version principale d'après-guerre pour la surveillance radar du ciel avec un APS-20 et deux officiers radars.

Avenger Mk I appellation britannique pour le TBF-1B
Avenger Mk II appellation britannique pour le TBM-1 (334 exemplaires).
Avenger Mk III appellation britannique pour le TBM-3 (222 exemplaires)
Avenger AS Mk 4 appellation britannique pour les TBM-3S (100 exemplaires)

Opérateurs[modifier | modifier le code]

Brésil
Canada
France
Japon
Pays-Bas

- Aéronautique navale néerlandaise

Nouvelle-Zélande
Royaume-Uni
États-Unis
Uruguay

Histoire et combats[modifier | modifier le code]

Le 7 décembre 1941, soit le jour de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, Grumman inaugura l'usine qui allait construire le TBF. En juin 1942, une première livraison de 100 appareils fut faite à la Navy.

Au moment de la bataille de Midway, et bien que les avions soient arrivés trop tard pour embarquer sur les porte-avions partis pour la bataille de Midway, six Avenger se trouvaient sur les îles Midway avec une partie de l'escadron de torpilleurs qui avaient embarqué sur le Yorktown avec des Devastators. Malheureusement, les pilotes avaient peu d'expérience avec les nouveaux appareils, et un seul TBF revint de la bataille.

Ce sont des TBF Avenger qui torpillèrent le cuirassé japonais Yamato, le 7 avril 1945.

Le 5 décembre 1945, 5 appareils décollent de Fort Lauderdale pour un vol d'entraînement au bombardement d'environ deux heures. Les cinq appareils, totalisant 14 hommes d'équipage disparaissent en mer sans laisser aucune trace. Certains avancent qu'ils auraient disparu dans le triangle des Bermudes, mais les enquêtes laissent à penser que les pilotes auraient été désorientés et se seraient abimés en mer après que leurs appareils soient tombés à court de carburant.

Article détaillé : Vol 19.

Plusieurs opérateurs l’ont mis en ligne jusqu'au début des années 1960.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]