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Utilisateur:Curieuxesprit/Brouillon

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Hubert Guindon

Sociologue et professeur québécois, né à Bourget, Ontario, en 1929, décédé à Montréal, en 2002.

Il fit ses études secondaires au Petit séminaire d'Ottawa. Il étudia la philosophie au Séminaire d'Ottawa anisi qu'à l'Institut d'études médiévales, et la sociologie à l'Université de Chicago. Pénétré du pragmatisme de John Dewey et de l'interactionalisme de George Hebert Mead, il suivit les cours entre autres de Hebert Blumer et de Evertt Hughes.

Lecteur attentif de Charles Wright Mills, il fut séduit par sa pensée radicale et ses travaux sur les élites et la bureaucratie.

Dans les années 1970, il fut un des premiers à enseigner Hannah Arendt au Québec, distingant avec elle nationalisme et impérialisme. [1]

Après avoir été quelques temps professeur à l'université de Montréal, qu'il quitta lors du conflit autour des subventions fédérales aux universités, il fut nommé professeur de sociologie à Sir George William, qui deviendra l'université Concordia. Il a été aussi fonctionnaire, pendant un an, au Ministère de la jeunesse au début des années 1960.

La question nationale et le Canada français fut son principal objet de reflexion. En 1957, il passe un été à Saint-Denis de la Bouteillerie, afin de rependre le terrain de Miner. Il repend aussi la question de L Gérin, retourne à Saint-Justin... Ce qui devait être son thèse se transforme en une conférence et un article. A la fin des années 1950, il décrit l'urbanisation et la bureaucratisation de l'Église catholique québécoise, que certains interprétaient comme une réalité rurale et archaïque. Il présent la RT comme une révolution bureaucratique et la montée nouvelle classe. Dans cette perspective, le mouvement de sécularisation tient plus à un laïcisation des cadres qu'à une désaffectation de la religion. Le rt sonne le glas de l'alliance entre la couronne, l'Eglise et l'État que fut la Confédération. Ainsi il fut invité en travers le Canada à expliquer les changements sociaux et politiques qui traversaient le Québec et aussi le Canada.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

http://classiques.uqac.ca/contemporains/guindon_hubert/guindon_hubert.html

Gilles Paquet, « Hubert Guindon, hérisson », Recherches sociographiques,‎ xxx 2, 1989, p. 273–283

Honneurs[modifier | modifier le code]

Membre de la société royale

Liens externes[modifier | modifier le code]

http://agora.qc.ca/Dossiers/Hubert_Guindon

Sociologues Québécois, entrevue.

Références

  1. Daniel Dagenais, Hannah Arendt, le totalitarisme et le monde contemporain, Québec, PUL, , 350 p.