Utilisateur:ChloeThibault/Brouillon

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Avis de recherche de John Wilkes Booth utilisant l'index pointé. 1865.
mecano, N°4/5, Theo Van Doesburg, 1924

Histoire[modifier | modifier le code]

19ème siècle[modifier | modifier le code]

A partir de la fin du 19ème siècle, l'index pointé devint très populaire dans les publications, les publicités et les panneaux directionnels[1]. Certains signes furent même imprimés en relief ou représentés sous forme d'index pointé en trois dimensions. Le service postal américain l'a également utilisé comme indicateur graphique d'un tampon 'retour à l'expéditeur'.

20ème siècle[modifier | modifier le code]

Au 20ème siècle, la manicule n'est pas utilisée dans les ouvrages littéraires mais plutôt dans la presse offset comme signe typographique publicitaire.

En 1918, Tristan Tzara décide d'utiliser la manicule comme signature et affirmation de la provocation tapageuse dada[2]. Issu du langage commercial populaire, le doigt pointé peut être également associé à l'index criminel ou à l'usurpateur de pouvoir. Placé dans des slogans dada à la manière d'un collage, ce signe se présente soit en horizontal (pointe accusatrice ou indicateur de chemin) ou en vertical (index pointé de mise en garde). Le choix d'un tel signe, marque la volonté des dadas de brouiller les pistes, mélanger le langage commercial, populaire et littéraire, interne et externe. Par la suite, d'autres magazines dada en Europe le réutiliseront.

Des artistes surréalistes tels que Max Ernst, ELT Mesens ou René Magritte intégreront également l'index pointé dans leurs oeuvres.

  1. (en) Sherman, William, Toward a History of the Manicule (lire en ligne), p.13
  2. (en) Jennifer Wild, The Parisian Avant-Garde in the Age of Cinema, p.241,242,243