Utilisateur:CavalierBleu1308/Brouillon

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Tout ce qui est en gras était déjà présent. Tout ce qui est souligné ne doit pas être pris en compte puisqu'un ou une de mes collègue fait le travail sur le TEM, mais ça me crevait le coeur d'effacer tout ça...

Merci, bonne lecture !


Le Nouveau Théâtre expérimental (NTE) est une compagnie de théâtre de création située à Montréal, fondée par Jean-Pierre Ronfard, Robert Gravel, Robert Claing et Anne-Marie Provencher en 1979.

La direction artistique est, depuis 2003, assumé par Daniel Brière et Alexis Martin.

Théâtre expérimental de Montréal (1974 - 1979)[modifier | modifier le code]

En 1974 est créé par Pol Pelletier, Robert Gravel, et Jean-Pierre Ronfard[1], le Théâtre expérimental de Montréal, ce qui est considéré comme l'ancêtre du Nouveau Théâtre expérimental. C'est autour d'un souper lentilles-saucisses que cette nouvelle compagnie voit le jour. Le TEM nait d'un désir de faire du théâtre autrement, de faire du théâtre de recherche. Robert Gravel se souviens de cette soirée :

« Je regarde J. P. de dos qui lance des lentilles dans un chaudron… la cuisine est chaude, petite, coincée, remplie… des IDÉES qui vont s’écraser sur les murs… ‘Moi, ça y est, dit Jean-Pierre, j’en ai marre… Il faut faire des choses… non mais c’est vrai! Il faut trouver un endroit où on pourra faire ce qu’on ne peut pas faire ailleurs!!! » (J’ai donné ma jeunesse au TEM, de Robert Gravel, TRAC 1, Montréal, 1976.)[1]

Ronfard et Gravel ont fait connaissance en 1972, en participant à la troupe des Jeunes Comédiens du TNM, en activité de 1963 jusqu'en 1973. Ronfard fut le responsable et metteur en scène de cette troupe et y fera des rencontres marquantes, tant au niveau artistique qu'humaine. À l'hiver 1974, le TEM investit un local loué sur la rue Notre-Dame, dans le Vieux-Port, la Maison Beaujeu, où seront créés les créations du TEM jusqu'en 1979.


Le jeune TEM regroupe ceux et celles qui veulent repousser les conceptions théoriques de leur art et chercher qu'est-ce qui la définie. Il cherche aussi à briser les pratiques convenues du théâtre présenté au Québec. Les membres du TEM fonctionnent en création collective, un mode de fonctionnement très populaire à cette époque. Leurs mode de fonctionnement diffère un peu de la création collective classique, puisque pour chaque créations ils évoluent en cellules, ou comité. Chaque cellules équivaut à un des aspects du spectacle, autant communications qu'éclairages. Le point qui unifie tout participants de la création collective est l'improvisation comme point de départ. Le TEM se laisse de la liberté même à l'intérieur de leurs spectacles pour improviser, si l'occasion s'y prête.[2]


En 1977, soit trois ans après la création du TEM, se joignent à l'équipe Robert Claing, Pierre Pesant et Anne-Marie Provencher. Ces ajouts à l'équipe amèneront une nouvelle force créatrice pour produirent leurs spectacles, la compagnie composée maintenant de six membres à l'opposé du noyau d'origine. Même si le TEM est une nouvelle compagnie de théâtre expérimental, ça n'empêche pas qu'il crée de grands spectacles qui poseront la genèse du futur Nouveau Théâtre Expérimental (Garden Party, Zoo, Un homme, une femme etc.) autant dans les thématiques, dans l'approche de l'événement théâtral que dans le fonctionnement interne de la compagnie. Dans la même lignée de libération, et du carcan théâtral et d'une hiérarchie artificielle, Pol Pelletier initie également une démarche profondément féministe. Dans cette espace de création, propice à la libération de la femmes, sont créés les spectacles Essai en trois mouvements pour trois voix de femmes, Finalement, À ma mère, à ma mère, à ma voisine.

En 1978, le Théâtre Expérimental de Montréal est secoué par une crise interne qui fera bouger les choses. Pol Pelletier et d'autres collaboratrices jugent qu'elles ne peuvent pas adéquatement exprimer leur paroles de femmes, avec les réalités et l'imaginaire qui les accompagnent. En travaillant toujours conjointement avec les hommes du groupe qui, peut-être inconsciemment, bloquent ou nient la paroles de ces femmes, elles se trouvent prisonnières à l'intérieur d'un projet qui n'est pas totalement le leur. De plus, les fondateurs du futur NTE souhaitent trouver un lieu plus vaste que la Maison Beaujeu, le lieu occupé par le TEM, pour leurs prochaines productions, un lieu qui serait partagé avec d'autres compagnies. Les décisions majeures devant être votées à l'unanimité, celle-ci ne sera pas acceptée, Pol Pelletier y mettra son droit de veto. Après de nombreuses discussions, ceux et celles rêvant d'un lieu plus vaste se voient arrêtés dans leurs ambitions. Ce litige se finira en divorce comme le nomme Pol Pelletier. En 1979, Pol Pelletier fonde avec Louise Laprade et Nicole Lecavalier le Théâtre Expérimental des Femmes (TEF) et de l'autre côté Jean-Pierre Ronfard, Robert Gravel, Robert Claing et Anne-Marie Provencher fondent le Nouveau Théâtre Expérimental (NTE). Ils conviennent que le TEF restera à la Maison Beaujeu. Cet événement sonne la fin du Théâtre Expérimental de Montréal.


L'approche expérimentale[modifier | modifier le code]

C'est Patrice Pavis dans son Dictionnaire du théâtre, où il reprend les définitions d'André Veinstein, qui fait la différence entre le théâtre expérimental, laboratoire et de recherche. Il offre cette définition du théâtre expérimental :

« Théâtre qui se consacre à la recherche de formes d'expressions nouvelles, à un travail sur l'acteur, à une mise en question de toutes les composantes de l'acte théâtral. Il est donc généralement peu soucieux de rentabilité financière et se démarque du commerce théâtral ambiant. Mais tout théâtre digne de ce nom doit se soumettre, au moins en partie, à la discipline d'une constante expérimentation et ne jamais exploiter des procédés reconnus et voués d'avance au succès. De sorte que le théâtre expérimental ne se limite pas à une avant-garde ésotérique et repliée sur elle-même. »[3]

Le trio prend comme modèle, "presque pour s'amuser" comme le dit Jean-Pierre Ronfard dans le documentaire d'Annie Saint-Pierre, le médecin français Claude Bernard, considéré comme le père de la médecine expérimentale.[4] Bernard a voulu comprendre la fonction de chaque organe en l'enlevant du système et puis en observant les conséquences de ce retrait. L'équipe du TEM a appliqué cette même méthodologie a son théâtre, en enlevant un élément de l'événement théâtral et en se posant la question théâtre ? Un exemple de cette façon de fonctionner se trouve dans le spectacle Lumière s'il-vous-plaît. Chaque spectateur se fait remettre une lampe de poche à l'entrée et ce sont eux qui décident ce qu'ils éclairent. Les interprètes avaient l'instruction de ne jouer que lorsqu'ils étaient éclairé.e.s, ils pouvaient finir par ne jouer que quelques minutes par spectacle ou toute la durée de la soirée. Dans cette production, c'est le public qui déterminait le temps de jeu des interprètes, un aspect du spectacle qui est devenu très aléatoire, par choix. Les spectacles du TEM, et plus tard du NTE, mettront leurs interprètes en constant état de déséquilibre, pour qu'ils soient le plus souvent possible prêts à réagir aux nouvelles propositions de tous les créateurs du spectacle, comprenant les autres interprètes, les scénographes et le public. On pourrait inscrire dans cette lignée expérimentale la plupart des spectacles du TEM / NTE mais les plus marquants restent des spectacles comme Les objets parlent (1987), Variations (six objets expérimentaux) (1991) ou encore Les mots (1998)[5], faisant partis de la série de spectacle d'étude menée par Ronfard.


Création de la LNI[modifier | modifier le code]

La Ligue Nationale d'Improvisation (LNI) voit le jour le 21 octobre 1977 avec sa première joute intégrée à la programmation du TEM. Ce jeu d'improvisation théâtrale, qui tire des résonances au sport populaire du hockey, a été pensé au départ par Yvon Leduc et Robert Gravel à l'intérieur de la programmation du TEM. Les deux créateurs recherchaient le jeu au-delà de l'oeuvre, l'événement théâtrale plutôt que le spectacle.

Comme au hockey, ce sont deux équipes qui s'affrontent disposées de part et d'autre d'une "patinoire" affublée de bandes qui en forment le périmètre. Les équipes portent des chandails semblables à ceux des joueurs de hockey, il en va de même pour l'arbitre. Au début de chaque improvisation, l'arbitre s'avance au milieu de la patinoire pour donner les paramètres du jeu : improvisation mixte ou comparée, nombre de joueurs, thème, catégorie et durée. Tous les éléments du match de hockey y sont présent, même les pénalités données pour cabotinage, obstruction ou encore manque d'écoute, mais dans une ambiance bon-enfant, à la limite de la dérision, fidèle à la démarche artistique du TEM et de leurs collaborateurs.[6] Semblable à la lutte des années 70 au Québec, en tant que jeu-rituel exutoire, avec son méchant que nous aimons tant haïr ; dans ce cas-ci l'arbitre le plus souvent. Comme le constate Pierre Falardeau avec son mémoire de maîtrise écrit en 1975, mais publié aux Éditions du Mur en 2019.


« [...] Comme on l'a vu, la règle semble être la transgression du règlement. Le règlement permet l'opposition bon-foule [joueurs-foules] versus arbitre-méchant [arbitre] de fonctionner. C'est la structure mise à jour à partir des différents combats : le rituel permet de concilier l'opposition bien versus mal par la victoire du bien sur le mal. Le bon finit toujours par l'emporter malgré la défaite. » (Continuons le combat, étude anthropologique sur la lutte. Pierre Falardeau.[7])

Falardeau y fait également le parallèle entre la lutte et le théâtre par leurs aspects védiques. En effet, ni la lutte ni le théâtre ne peut se réclamer vrai, mais dans les deux cas la véridicité n'empêche aucunement les spectateurs et spectatrices d'apprécier l'expérience qui se déroule devant eux. Il cite Huizinga : " Le jeu n'est pas l'antithèse de la sagesse et de la folie, ni celle de la vérité et du mensonge. " [8]

Cette première "saison", qui ne devait que comporter quatre matchs au départ, en comptera dix-sept au total. L'annonce du début des matchs d'improvisation provoque un grand enthousiasme chez les actrices et acteurs qui forment des équipes ralliant les étudiants d'écoles de théâtre ou par compagnie, comme celle du Grand Cirque Ordinaire ou de La Manufacture. Ça ne prendra qu'une année à Robert Gravel, Yvon Leduc et nouvellement Anne-Marie Laprade pour mettre sur pieds une organisation indépendante du TEM avec ses équipes fixes, saisons, chandails, bandes et son arbitre. Bien que la formule ait aujourd'hui évolué, ce spectacle unique reste le même.

« Au début je croyais que l'enrobage hockey faisait que c'était populaire, l'aspect folklorique de la chose. Ensuite, j'ai commencé à croire que c'était un véritable jeu théâtral, un véritable happening tout les soir. Je suis persuadé maintenant que c'est un jeu humain qui se joue à un très haut niveau mental. » (Robert Gravel, lors des premières séances la LNI. Tout le monde en parlait. 28 octobre 2013. [9])

Après ce premier succès éclatant de 1977, il ne faudra que trois ans pour que la LNI se détache et devienne une entité indépendante du Théâtre expérimental de Montréal. Robert Gravel, Yvon Leduc et Anne-Marie Laprade fondent en 1980 la compagnie de la Ligue Nationale d'Improvisation. C'est en 1981 qu'elle entreprend sa première tournée en France et compte notamment une participation au festival d'Avignon. Une tradition qui survit toujours à ce jour naitra à ce moment, la Coupe du monde d'improvisation. À partir de ce moment jusqu'aux années 2000, la LNI fait plusieurs tournées à l'international notamment en Europe de l'Ouest, en Argentine et au Maroc. [10] La LNI est devenue une réelle institution et est presque un passage obligé pour les jeunes acteurs et actrices de chaque générations. Nous avons pu y voir de véritables étoiles naitre sous nos yeux. La LNI fête en 2019 ses 42 ans d'existence !

La seule école secondaire entièrement dédiée à un programme art/étude en art-dramatique au Québec, s'appel désormais Robert Gravel en l'honneur de grand créateur qu'il était.

Nouveau Théâtre Expérimental (1979 - ... )[modifier | modifier le code]

Le nouvellement formé NTE ne se laisse pas abattre si facilement même s'il est sans domicile fixe pendant deux ans. Il continue à se produire dans différents lieux à travers Montréal, entre autre à l'Atelier continue, sur l'avenue Laurier. On assistera à la troisième saison de la LNI ainsi qu'aux spectacles Treize Tableaux, Où est Unica Zürn en plus des trois premières pièces du Roi boiteux, l'oeuvre la plus importante de Jean-Pierre Ronfard en tant qu'auteur.

Espace Libre[modifier | modifier le code]

Duo Ronfard - Gravel[modifier | modifier le code]

Espace Libre, 1945, rue Fullum

La démarche créatrice qui guide le NTE est d'autant plus portée vers la liberté, vers la désinvolture, vers la dérision et, sans oublier, vers l'expérimentation de la chose théâtrale. Tout comme le TEM, le NTE cherche à créer une esthétique barbare, en constant re-questionnement. Ils cherchent l’environnement plutôt que le décor, le déguisement plutôt que le costume, l’événement plutôt que l’œuvre. En 1981, tandis que l'équipe du Nouveau théâtre cherche toujours un lieu où pouvoir se poser, ils tombent sur une ancienne caserne de pompier n°19 du quartier Sainte-Marie, le quartier d'enfance de Robert Gravel. C'est donc au 1945 rue Fullum que les travaux de rénovations commenceront, recevant l'aide de tout les membres de l'équipe à la limite de leurs moyens. Presque avec un enthousiasme aveugle, ils mettent la main à la pâte autant dans les idées qui guideront ce lieu de création que dans le lieu lui-même.


En novembre 1981, Espace Libre est fondée en conjonction avec Jean Asselin, Denise Boulanger, Gilles Maheu et Danièle de Fontenay, et sera le point de rencontre et le point de ralliement entre ses trois compagnies de création résidentes : Carbone 14[11], le Nouveau Théâtre Expérimental et Omnibus[12]. Le NTE inaugure le lieu la même année avec les volets IV et V de Vie et mort du Roi Boiteux, écrit et mise en scène par Jean-Pierre Ronfard[13]. La création de toute cette oeuvre s'échelonna de 1981 à 1982 avec comme aboutissement le cycle complet des six pièces jouées bout-à-bout pour une durée total entre 13h et 15h de jeu et comptant plus de 253 personnages pour une trentaine de comédiens et comédiennes. Le cycle complet sera présenté en public et en plein air à Montréal, à Ottawa ainsi qu'à Lennoxville. Cette oeuvre-fleuve correspondra à l'apogée et le début de la fin pour la création collective. Les plus ou moins 3000 spectateurs qui assisteront aux quatre représentations du cycle complet de Vie et mort du Roi Boiteux en resteront marqués, et plus généralement l'acte théâtral et le type de jeu s'en verront transformés[14]. L'oeuvre phare réalisé par Jean-Pierre Ronfard fut reprise par la compagnie théâtrale de Québec Les Fonds de Tiroirs, dans une mise en scène de Frédéric Dubois, dans la ville de Québec puis reprise à Espace Libre en 2009.

Le NTE profites de ce tout nouveau lieu pour créer une série pièces, essais et expériences à propos de sujets variés. D'un spectacle comme La Tour, d'Anne-Marie Provencher livré à un seul spectateur, au premier classique faisant son entrée au Nouveau théâtre expérimental, la comédie satyrique Le Cyclope d'Euripide, la totalité de leurs productions auront comme point de départ un questionnement vis-à-vis notre conception du théâtre. En 1987 fait son entrée une personne qui s'avéra être un pilier du NTE, Marthe Boulianne, d'abord comme attachée puis comme directrice administrative. Elle arrive pour la deuxième phase des travaux pour adapter la caserne en lieux de création et de diffusion que deviendra Espace Libre.

En 1988, suite à la création de la pièce Les trésors des pyramides, une expérience d'écriture à quatre mains, Robert Claing quitte la compagnie suite à un désaccord artistique. Dans l'esprit de Claing, l'écriture d texte était redevenue la chose de l'auteur au singulier. Les jeux d'improvisations autour du texte proposés par les autres membres du NTE ne plaisent plus à Claing. En 1990, ce sera au tour d'Anne-Marie Provencher de quitter l'aventure pour des raisons similaires à celles de Claing. Elle veut explorer sa propre démarche créatrice et retrouver son indépendance artistique, comme elle a expérimenter lors du spectacle de La Tour. Malgré son départ, elle suivra toujours les activités du NTE et reviendra à titre de directrice artistique d'Espace Libre pour la période 2002-2006.


Suite au succès du spectacle Le Grand théâtre du monde en 1989, inspiré du siècle d'or espagnol, l'équipe du NTE sent le besoin d'affronter l'avenir avec de nouvelles idées venant de nouvelles personnes. C'est dans un esprit expérimental qu'elle reforme une nouvelle direction artistique pour une durée d'un an composée d'Alexis Martin, Renée Cossette, Roger Léger, Jean-Pierre Ronfard, Vincent Gratton et Robert Gravel. Ce changement de cartes au sein de l'équipe du NTE redonne une nouvelle énergie à ses membres. On assiste à un nouveau départ pour le mode de fonctionnement en autogestion et en création collective. Cet façon de fonctionner développe un fort esprit de camaraderie en plus de créer une responsabilité commune par rapport à chaque productions. L'écriture des textes et assurer selon différentes modalités, soit collectives et individuelles et les bénéfices récoltés aux guichets sont redistribuer équitablement entre les artistes. Pendant cette période, le groupe nous offrira des productions tel que : L'Apocalypse de Jean, Variations (six objets expérimentaux), Nous courons tous le loup-garou, etc.


En 1991, c'est la dissolution du groupe créé deux ans plus tôt et un retour au duo Gravel-Ronfard. Peut-être s'étaient-ils lassés eux aussi de la création collective et de l'écriture à plusieurs mains. C'est à partir de ce moment que Gravel et Ronfard amorcent un travail de création plus individuel tout en gardant la création collective dans la réalisation des productions. Robert Gravel se lance dans l'écriture d'une série de pièces de 1991 à 1996 qui seront connues sous la Tragédie de l'homme. Cette série comprend Durrocher le milliardaire, L'homme qui n'avait pas d'amis et Il n'y a plus rien, suivi de prés avec Thérèse, Tom et Simon...(Prodrome) en 1996 et de Thérèse, Tom et Simon... (L'intégrale) en 1997. Une oeuvre dramaturgique dense, qui tout en laissant de l'espace aux interprètes pour improviser. Celle-ci traduit une vision pessimiste et ridicule de la vie en société et plus largement de la vie. Comme si Gravel nous donnait à ce moment accès à ses doutes, à ses angoisses et qu'il se demandait ce qui lui procurait de la joie.[15]

Parallèlement à la création de La tragédie de l'homme, le NTE ne cesse de s'interroger sur les paramètres formels que le théâtre comportait à cette époque. De 1986 à 1997, Ronfard nous offre une série d'études sur le théâtre où il cherche à comprendre ce que défini le théâtre. Dans une optique expérimental et faisant chaque fois allusion au médecin Claude Bernard, mentionné plus haut, il s'attarde sur une question précise pour chacun des spectacles. Citons en exemple La Voix d'Orphée une étude sur la voix, Les Objets parlent une étude sur un spectacle sans comédien, Voix et violoncelle une étude sur les possibilités de communication entre la voix humaine et la musique et Lumière une étude sur le rôle de l'éclairage à l'intérieur de la production théâtrale, pour ne nommer que ceux-la.

« Pour être digne de ce nom, l'expérimenteur doit être à la fois théoricien et praticien [...] Une main habile sans la tête qui la dirige est un instrument aveugle ; la tête, sans la main qui réalise, reste impuissante. » - Claude Bernard

En 1994, Gravel et Ronfard créent un spectacle dans lequel leurs conceptions et esthétiques se confrontent l'une à l'autre. Dans Tête à tête, les deux hommes jouent les codirecteurs d'une compagnie de théâtre et travaillent à l'écriture d'une pièce. C'est à travers ce processus que leurs propres oppositions esthétiques apparaissent, mais comme dans la réalité, c'est une confrontation remplie de familiarité et d'amour inconditionnel. Ils réussiront à passer outre leurs différences pour créer une pièce unique puisqu'ils ont un tronc commun si vaste. Les éléments commun de leurs esthétiques sont entre autre la « désinvolture revendiquée, contestation systématique des habitudes, travail collectif, refus de la lourdeur et des hiérarchies. »[1] C'est une pièce importante pour le NTE puisqu'elle inspirera de nombreux et nombreuses jeunes créateurs et créatrices qui, aujourd'hui, se revendiquent de cette esthétique sans complexe, libre, enclin à la mise en abîme et à l'auto-examen.


En 1995, les 5 à 7 de La Mort de Dieu voient le jour à l'initiative d'Alexis Martin, qui participa au nouveau groupe de direction artistique du NTE de 1989 à 1991, mais qui resta proche de toutes les activités du NTE. Il mettra en scène un espace de jeu qui ressembla plus à un bar qu'à une scène traditionnelle. Un cabaret de variétés à saveur théologique qui propose des sketchs et activités tel que : diaporama sur Jésus, miracles, colloque sur la mort de Dieu, performance, etc. Au même moment, Alexis Martin écrit la pièce Matroni et moi, dans laquelle on peut observer le début d'une nouvelle thématique dans les productions du NTE, une thématique politique et métaphysique.


En 1996 le Nouveau Théâtre Expérimental voit arriver une équipe avec un objectif particulier. Le Grand Théâtre Émotif du Québec composé de Louis Champagne, Stéphane Crête et Gabriel Sabourin essaieront de cerner l'émotion vécue chez le spectateur par le médium théâtral, en quête de l'ultime émotion. Ils créeront 12 spectacles en douze mois en y intégrant plus d'une centaine d'intervenants divers. En réponse à une certaine façon de faire du théâtre, ils veulent prouver que c'est possible de créer dans l'urgence. Ils ont peu d'argent, beaucoup de temps et une passion féroce propre à l'expérimentation et à une énergie de la jeunesse.


En août 1996, à l'âge de cinquante-deux ans Robert Gravel est emporté par la mort. Il laissera dans le deuil toute l'équipe du NTE et touts les artistes ayant participer de près ou de loin à une production du théâtre. Il laissera la pièce inachevée Thérèse, Tom et Simon... puis elle sera finalisé par la mise en scène de Diane Dubeau en 1997 selon les notes et esquisses laissées par Gravel lui-même. Cet événement marquera grandement la compagnie, la perte d'un grand homme de théâtre mais avant tout d'un ami cher. Ronfard qui songeait depuis quelques années à quitter la direction du Nouveau théâtre se doit de recalculer ses plans et décide de rester en place et de se tourner vers l'avenir, vers une nouvelle génération de créateurs. Pendant trois ans, de 1996 à 1999, Jean-Pierre Ronfard et Marthe Boulianne gardent le fort du NTE avant de se tourner vers de nouveaux collaborateurs qui ne sont toutefois pas inconnus à l'équipe du NTE.

Trio Ronfard - Martin - Boulianne[modifier | modifier le code]

Pamphlet promotionnel pour la saison 2003-2004.

Alexis Martin fera partie officiellement de la direction artistique du NTE en compagnie de Jean-Pierre Ronfard et Marthe Boulianne en 1999. Ils formeront ensemble la troïka infernale. C'est aussi à partir de cette nouvelle collaboration que nous pouvons observer un changement dans les publications et dans la promotion du NTE. Prenons pour exemple la première saison du trio, qui utilise comme thématique l'époque de la révolution russe pour leur matériel promotionnel, dans une optique plutôt humoristique. Un autre bon exemple est le matériel créé pour la saison 2003-2004, la première saison avec Daniel Brière, où Ronfard, Martin et Brière emprunte l'esthétique des restaurants grecques pour présenter les pièces au menu cette année au Nouveau Théâtre Expérimental. C'est également en 1999 qu'Isabelle Gingras fera son entrée au NTE d'abord pour assister Marthe avec ses plusieurs tâches.


La nouvelle direction artistique de la compagnie se met au travail dès qu'elle est mise en place. Ronfard et Martin inaugurent une série de pièces à saveur historique se concentrant sur le 20e siècle, cette série comportera Hitler, Transit-section n°20 et puis Parade du temps qui passe. Cette série s'inscrira dans le désir partagé entre Ronfard et Martin de creuser le matériau historique sous la forme théâtral pour démystifier l'histoire du continent et de ses habitants. Cette démarche a lieu d'être également pour contrer l'oubli de certains, pour se défaire des « frimas de la mémoire collective. »[1]


À l'aube du nouveau millénaire, l'Espace Libre, lieu de résidence du NTE, décide de se donner une beauté en réalisant de grands travaux de rénovations. Le chantier, sous la direction de l'architecte Michel Lapointe, aboutira à la métamorphose complète de la caserne n° 19 en un bâtiment neuf fait de verre et de béton. Le NTE profite de cette année pour explorer de nouveaux lieux : l'hôpital Sainte-Justine (Dave veut jouer Richard III ), un temple maçonnique (Les gymnastes de l'émotion ) et un manège militaire (reprise de Parade du temps qui passe ).

Duo Martin - Brière[16][modifier | modifier le code]

Depuis 2003, Daniel Brière rejoint son ancien collègue du Conservatoire à la barre Nouveau théâtre. Brière a joué dans plusieurs productions du NTE dont Autour de Phèdre et il y rencontrera en autre sa conjointe, Evelyne de la Chenelière, avec qui sa collaboration sera prolifique. Ils créeront ensemble la pièce Henri & Margaux, dans laquelle ils s'intéresseront à l'intimité du couple au théâtre, mais également Mademoiselle, Le Plan américain et Ronfard nu devant son miroir, pièce hommage au maître qu'était Jean-Pierre Ronfard.

2003 marque également la mort de Jean-Pierre Ronfard, une mort qui vient interrompre les projets en cours du NTE comme la collaboration que Ronfard avait commencé avec Evelyne de la Chenelière Aphrodite en 04. La pièce sera éventuellement présenté grâce à Jacques l'Heureux qui reprendra le travail de Ronfard, avec une distribution constituée entièrement de finissant.e.s d'écoles de théâtre. Ronfard laissera derrière lui plus de 50 ans de pratique théâtrale axée sur la marginalité, le partage et les responsabilités collectives, premier point des création collective, mais surtout sur un refus déterminé d'un fatalisme et d'un défaitisme qui semble intemporel.

Pour les prochaines années plusieurs créateurs et créatrices d'expérience créent des spectacles déterminants pour le NTE comme Nicole de Didier Lucien et Stéphane Crête, ACV ou Amour Cul Violence de Guillermina Kerwin et Didier Lucien ou encore les Cabaret libre International de Montréal, dont la direction artistique est assumée par Stéphanie Caspitan-Lalonde, Patrick Drolet et Olivier Kemeid, qui explorerons tour à tour l'hérésie, l'utopie et la propriété. La direction artistique du NTE invite ces jeunes créateurs pour que le monde du Nouveau théâtre soit constamment en mouvement, en évolution, en changement pour que puisse naître de nouvelles idées.

En plus de ces multiples expériences théâtrales, Brière et Martin ajouteront quelques productions dans lesquelles l'expérimentation formelle prend le premier plan tel que : Grid, La Fin et La marche de Râma. C'est dans la première décennie du 21e siècle que le NTE établit des relations fortes avec les divers communautés allophones de la métropole. Dans La marche de Râma, c'est avec la communauté indienne que les liens se forment et avec la Nouvelle télé communautaire de Montréal, opportunité de donner la paroles à ceux que l'on entend le moins, c'est les communautés haïtienne, bulgares et vietnamiennes qui auront la parole.

Au NTE, l'absence de Robert Gravel se fait sentir et pour souligner les dix ans de son départ ils organisent une semaine avec autant d'activités que Gravel l'aurait voulu. Une soirée de lecture de texte inédit pour le mardi, des moments cinématographique inédit le mercredi, un obligatoire match d'improvisation le jeudi, une soirée style bien cuite à l'honneur de Robert le vendredi et une marche aux flambeaux dans le quartier d'enfance de Gravel. Ces festivités ont été organisés par les proches de Gravel et les co-directeurs du NTE, par la grande famille du théâtre expérimental.

En 2008, Alexis Martin collabore avec l'urgentologue Alain Vadeboncoeur et créent une pièce inspirée des anecdotes d'hôpital que peuvent traverser les médecins et les infirmièr.e.s. Sacré-Coeur, dans la mouvance du théâtre anthropologique que le NTE emprunte depuis quelques années en étudiant les milieux de travail multiples avec comme objectif, l'étincelle nécessaire à la construction des objets théâtraux. Plusieurs collaborateurs du monde médical agissent à titre de conseillers dramaturgiques, sont présents le soir des représentations et prêtent des instruments médicaux.

En 2011, le couple Brière et Chenelière créent en hommage au cofondateur du Nouveau Théâtre Expérimental le spectacle Ronfard nu devant son miroir. Le point de départ de création est un authentique message téléphonique laissé par Ronfard lui-même à Marthe Boulianne, pilier de la compagnie. Ils décortiquent le message, laissé peu de temps avant sa mort, pour en extraire chaque proposition possible et arriver à un « objet théâtral libre et radical. »[1] Un hommage oui, mais toujours avec le désir de se requestionner par rapport au monde. Dans le message téléphonique, Ronfard remet en question les fondements de l'audace, de l'irrévérencieux et de la majorité de son esthétique théâtrale. La futur génération suit-elle le sillon tracer par Ronfard ou doit-elle trouver une autre voie ? [17] C'est aussi en 2011 qu'aura lieu le spectacle Zoo 2011, qui fait écho au spectacle Zoo créé en 1977, au temps du TEM. Dans cette version de Zoo, les artistes Gaétan Nadeau et Rodrigue Jean se demandent : connaissons-nous réellement la ville que nous habitons ? Peut-elle encore nous surprendre ? Partant de ce point, ils décident de réunir dans la salle principale de l'Espace Libre des gens du quartier, aucun comédien professionnel. Ils ont comme point commun le fait d'avoir des styles de vie ou des professions marginales ou marginalisées.

En 2012 s'amorce la création de la futur trilogie de L'histoire révelée du Canada français, 1608-1998, ambitieux travail historique. Avec un volet créé par année de 2012 à 2014, année de la présentation de l'intégral du projet, une fois dans le cadre du Festival TransAmérique et une seconde fois au Carrefour international de Québec. Ce projet d'écriture s'articule principalement sur l'histoire de notre province, peu importe sous la domination de quel pays elle était. Un travail de recherche colossal a donc du être fait en partie par l'auteur des textes, Alexis Martin, dans une démarche débuté avec Ronfard au tournant des années 2000. Un désir de se raconter des histoires et l'Histoire du même coup, de se servir de l'histoire pour exposer des thématiques toujours actuelles. Les trois volets de cette pièce s'intéresse à la période comprise entre la fondation de la ville de Québec et la crise du verglas et ce sous trois angles distincts.

Le premier volet Invention du Chauffage central en Nouvelle-France (hiver 2012), le deuxième volet Les chemins qui marchent (hiver 2013) et le dernier volet Le Pain et le vin (printemps 2014) et l'intégral fut jouée à l'automne 2014. Pour chacun des volets l'action recommence en 1608 plus ou moins et suit son cours chronologique. Invention du Chauffage central en Nouvelle-France traite du climat et plus particulièrement du froid, de notre rapport au froid et comment nous nous y sommes adaptés. Pour Les chemins qui marchent l'équipe du NTE s'est intéressé à nos déplacements sur ce vaste territoire particulièrement notre rapport aux rivières et au grand fleuve Saint-Laurent. Le dernier volet, Le Pain et le vin, explore notre rapport avec l'alimentation, des premières années de la colonie française jusqu'au Québec moderne, une grande entreprise pour chacun des volets. L'intégral durait plus de 6 heures. Cette oeuvre se trouve à être le point final d'une collaboration de presque douze ans entre Daniel Brière, Alexis Martin et Marthe Boulianne qui quittera le NTE à la fin 2014.

Le NTE continue ses expérimentations en accueillants des créateurs toujours plus ingénieux les uns que les autres mais qui surtout partage le souci d'une originalité nouvelle. En 2015, une association avec le Théâtre des Fonds de Tiroirs, compagnie originaire de Québec, avec qui ils ont l'occasion de revisiter l'oeuvre de Claude-Henri Grignon, Un homme et son pêché. C'est dans la pièce Viande à chien, présenté et à l'Espace Libre et au Périscope de Québec, que l'on retrouvera Séraphin, Donalda et Alexis. Viande à chien se veut une transposition moderne de la ruée vers l'or vécu au moment de l'écriture de ce livre mythique, que l'on croirait avoir investit toutes les sphères de la vie contemporaine.

Fondation solide de l'équipe du Nouveau théâtre, c'est après 27 ans de travail et d'organisations acharnés que Marthe Boulianne quittera vers l'avenir. Elle aura commencé comme attachée de presse pour devenir avec le temps directrice générale d'une compagnie de création dédiée au théâtre expérimental, en plus d'être directrice administrative, gérante du chantier de 2001 à Espace Libre, accompagnatrice, comptable, cuisinière, cheerleader artistique, infirmière et collègue hors-pair. C'est pour toutes ces raisons qu'au mois de mars elle reçoit le prestigieux prix Sentinelle Carrière de la CQT, qui souligne la contribution exceptionnelle d'une, dans ce cas-ci, travailleuse du milieu culturel.

En 2016 aura lieu un projet qui bâtira des ponts entre le Mali, le Maroc et le Québec dans la forme d'une pièce de théâtre hybride. Sounjata entremêle marionnette traditionnelle malienne, l'art du conte et l'expression corporelle. Sur fond de poème épique malien, comparable aux récits homériques dans leurs grandeurs autant que dans leurs subtilités, cette pièce soulève des questionnements sur les relations Nord-Sud mais aussi des problématiques d'identité propre aux anciennes colonies comme le Mali, le Maroc et le Québec. Ce spectacle est réalisé en co-production avec les compagnies Sogolon (Mali) et Awaln'Art (Maroc).

À l'occasion du 375e anniversaire de la fondation de Montréal, la Ville de Montréal, Espace Libre et le Nouveau Théâtre Expérimental s'unissent pour créer un événement théâtral déambulatoire et gratuit à saveur historique. Celui-ci porte sur Camillien Houde, homme politique au municipal puis au provincial, originaire du quartier Sainte-Marie, que l'on surnomma « Monsieur Montréal ». Houde, qui sera maire de Montréal des années 30 aux années 50, verra passer la grande dépression ainsi que les conséquences de la premièrere guerre mondiale et la naissance de la deuxième. N'ayant pas oublié ses racines, il transformera dans les années 30 l'Hôtel-de-ville en centre de secours distribuant nourriture et vêtements. Il sera même interné à la veille des années 40 pour avoir dénoncé la conscription. Il incarne les grands mouvements populistes politique du XXIe siècle.

Les spectateurs sont d'abord conviés à 18h à la Place Joseph-Venne, non loin d'espace Libre, puis ils déambulent dans les rues pendant qu'un historien leur explique le passé du quartier qu'on surnommait le Faubourg à m'lasse. Les spectateurs entrent ensuite à Espace Libre où ils assistent à la pièce Camillien Houde « le p'tit gars de Sainte-Marie ». Ils verront sur scène l'histoire de Houde, de la jeunesse jusqu'à la mort, interprété par 8 acteurs de renom dont entre autre Pierre Lebeau (Houde), Josée Deschênes (Épouse de Houde), Jacques l'Heureux, Johanne Haberlin et plusieurs autres. Plus d'une vingtaines de comédien.e.s invité.e.s, tous habitant.e.s du quartier, y joueront également les concitoyens de Houde. La pièce se termine un peu plus à l'ouest de l'Espace Libre, au parc des Faubourgs où un grand banquet citoyen est offert. D'autres activités d'animation y sont offert tel que musique, cirque, acrobatie de feu et plus encore. Le succès ayant été si grand, le spectacle sera repris à la saison 2018-2019.

Les pièces Animaux (2016) et Bébés (2019) les directeurs du NTE ont fonctionné de manière différente que l'a fait Ronfard lors de ses études. Ils se sont demandés ce qu'il se passerait s'ils ajoutaient un élément imprévisible tel que des animaux ou des bébés. À chaque représentations, les spectateurs assistaient à un spectacle différent même si les grandes lignes restaient les même.

Le NTE a fêté ses 40 ans en 2019[18].

En 2018, le NTE a inauguré un site internet consacré à sa vaste collection d'archives, dont une série de captations intégrales de pièces de son répertoire.

À consulter également : le fonds d’archives du Nouveau Théâtre expérimental (P971)[19] est conservé au centre BAnQ Vieux-Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.


Événements collectifs du NTE[modifier | modifier le code]

Le Nouveau Théâtre Expérimental a toujours comme moteur d'action de rassembler les gens autour de quelques événements que ce soit. Que ce soit au temps du TEM jusqu'aux derniers dévoilements de saisons d'Espace Libre, qui est également teinté de ce même état d'esprit, on dénote ce tait dans leurs événements.


En 1992, aura lieu la première des trois éditions du Cabaret-théâtre du Nouveau Théâtre Expérimental, sous la direction artistique de Luc Proulx, qui occupait le rôle de gérant de club. Elles auront lieux à la suite des pièces présentées en soirée à Espace Libre et des centaines d'artistes de disciplines diverses prenaient possession et enfumaient l'Espace Libre pour la nuit. Un désir de l'équipe du NTE de renouer avec la forme qui a fait les belles années de la métropole, un spectacle de variété amélioré. Dans une ambiance ludique et débridé, où les professionnels et les amateurs se côtoyaient devant des sketchs, imitations, chansons, parodies, pamphlet de toutes sortes. Les cabarets donnaient lieu à des soirées folles pendant lesquelles les participants devaient s'attendre à tout et n'importe quoi.


En 2005, Le Nouveaux Théâtre Expérimental accueillera le 6e Salon International de Théâtre Contemporain, en co-production avec la Fédération Internationale du théâtre contemporain. Dans l'optique où il n'y aurait plus de « théâtre national » mais plutôt une multitude de théâtres qui vivent leurs vies indépendantes les unes des autres, cet événement est une tentative de réconciliation entre chacun de ces théâtre. Ce salon comportant kiosques, présentations et conférences regroupe certaines troupes aux publics cibles définies tel que le micro théâtre du Québec, théâtre collagiste du Québec, zoothéâtre du Québec ainsi qu'une vingtaine de compagnie supplémentaire. Ce salon dura pendant une semaine complète.


Dans cette même catégorie d'événement, soirée ludique, cabaret-festin, nous pouvons ajouter : Camillien-Houde » le p'tit gars de Sainte-Marie » (2018), la trilogie de l'Histoire révélée du Canada français, 1608-1998 (2013), Cabaret International libre de Montréal (2004) et bien sûr Vie et mort du Roi boiteux (1982).

Théâtrographie sommaire[modifier | modifier le code]

  • 2020 : Bébés. Idée originale de Daniel Brière et Alexis Martin. Texte de Emmanuelle Jimenez et Alexis Martin. Mise en scène de Daniel Brière.
  • 2018 : Alpha & Oméga. Texte de Christian Vanasse. Mise en scène de Daniel Brière. Conseiller à la dramaturgie d'Alexis Martin.
  • 2018 : Camillien Houde «le p'tit gars de Sainte-Marie». Texte d'Alexis Martin. Mise en scène de Daniel Brière et Geoffrey Gaquère. Spectacle créé par le NTE à l'occasion du 375e anniversaire de Montréal. Avec la participation Voies culturelles des faubourgs. Distribution : Josée Deschènes, Johanne Haberlin, Pierre Lebeau, Jacques L’Heureux, Didier Lucien, Evelyne Rompré ainsi que 25 citoyens du quartier Centre-Sud.
  • 2017 : Extramoyen, splendeur et misère de la classe moyenne. Texte d'Alexis Martin et Pierre Lefebvre. Mise en scène de Daniel Brière.
  • 2016 : Sounjata. Texte et mise en scène d'Alexis Martin. Conception des marionnettes de Yaya Coulibaly. Distribution : Yaya Coulibaly, Habib Dembélé, Philippe Koné, Steve Laplante et Karine St-Arnaud. En coproduction avec les compagnies Sogolon et Awaln'art
  • 2016 : Animaux. Une création de Daniel Brière et Alexis Martin. Distribution : Sophie Cadieux, Hubert Proulx et de vrais animaux. Avec les voix d’Anne Dorval et de Pierre Lebeau.
  • 2015 : Septembre. Texte et interprétation d'Evelyne de la Chenelière. Mise en scène et scénographie de Daniel Brière. Une production du Nouveau Théâtre Expérimental en coproduction avec le Théâtre français du CNA (en tournée au CNA).
  • 2015 : Ludi magni. Texte de Benoît Drouin-Germain. Mise en scène de Daniel Brière et Benoît Drouin-Germain.
  • 2015 : Collection printemps-été. Collage de textes et mise en scène de Christian Vézina. Poèmes de Ananda Devi, Marie Étienne, Brigitte Fontaine, Suzanne Jacob, Joyce Mansour et Hélène Monette.
  • 2014 : La trilogie L'Histoire révélée du Canada français, 1608-1998. Texte d'Alexis Martin. Mise en scène de Daniel Brière. (présentée au Festival Trans-Amériques et au Carrefour international de théâtre de Québec)
  • 2013 : Viande à chien. Texte de Frédéric Dubois, Jonathan Gagnon, Alexis Martin. Mise en scène de Frédéric Dubois. Idée originale de Daniel Brière, Frédéric Dubois, Alexis Martin, Pascal Robitaille.
  • 2013 : Le Pain et le Vin. Texte d'Alexis Martin. Mise en scène de Daniel Brière.
  • 2012 : Les Chemins qui marchent. Texte d'Alexis Martin. Mise en scène de Daniel Brière.
  • 2011: Invention du chauffage central en Nouvelle-France. Texte d'Alexis Martin. Mise en scène de Daniel Brière. (en tournée au Centre national des arts)
  • 2011 : Zoo 2011. Conception de Gaétan Nadeau et Rodrigue Jean.
  • 2010 : Ronfard nu devant son miroir. Texte et mise en scène d’Evelyne de la Chenelière et Daniel Brière.
  • 2010 : Naissances. Texte, mise en scène et distribution : Francine Alepin, Gary Boudreault, Simon Boulerice, Stéphane Demers, Catherine Vidal.
  • 2010 : La fin. Texte d'Alexis Martin. Mise en scène de Daniel Brière. Distribution : Marie Brassard, Daniel Brière, Michel Charette, Sharon Ibgui, Alexis Martin.
  • 2008 : Lortie. Texte de Pierre Lefebvre et mise en scène de Daniel Brière.
  • 2008 : Sacré-Coeur. Texte d'Alexis Martin et Alain Vadeboncoeur. Mise en scène d'Alexis Martin, avec la collaboration d’Alain Vadeboncoeur.
  • 2008 : Plan américain. Texte et mise en scène d’Evelyne de la Chenelière et Daniel Brière.
  • 2007 : La Marche de Rama. Conception et mise en scène de Daniel Brière et Alexis Martin.
  • 2007 : ACV. Texte et mise en scène de Guillermina Kerwin et Didier Lucien.
  • 2007 : Salut Robert! Comité artistique incluant Marthe Boulianne, Daniel Brière, Jaques L’Heureux, Yvon Leduc, Alexis Martin.
  • 2006 : La nouvelle télé communautaire de Montréal. Dirigé par Daniel Brière et Alexis Martin.
  • 2006 : Grid. Texte et mise en scène de Daniel Brière et Alexis Martin.
  • 2005 : Un certain Stanislavski. Texte de Gabriel Sabourin et Marcel Sabourin. Mise en scène Louis Choquette.
  • 2004 : 6e Salon International du Théâtre Contemporain dirigé par Daniel Brière et Alexis Martin.
  • 2004 : Tavernes. Textes d’Alexis Martin. Mise en scène de Daniel Brière.
  • 2004 : Cabaret Libre International de Montréal (CLIM). Conception Stéphanie Capistran-Lalonde, Patrick Drolet et Olivier Kemeid.
  • 2004 : Aphrodite en 04. Texte et conception de Evelyne de la Chenelière et Jean-Pierre Ronfard. Mise en scène de Jacques l'Heureux.
  • 2003 : Bureaux. Texte et mise en scène d’Alexis Martin (Reprise au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui et au Centre national des Arts)
  • 2002 : Henri & Margaux. Texte et mise en scène d’Evelyne de la Chenelière et Daniel Brière (Tournée Montréal et ses environs et au Centre national des Arts).
  • 2002 : Dave veut jouer Richard III. Conception d'Alexis Martin, Dave Richer et Jean-Pierre Ronfard. Texte d'Alexis Martin, avec extraits de Richard III de William Shakespeare. Mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 2001 : Hitler. Texte, mise en scène et interprétation d'Alexis Martin et Jean-Pierre Ronfard.
  • 2000 : Transit - section n˚20. Texte d'Alexis Martin et Jean-Pierre Ronfard. Mise en scène d'Alexis Martin.
  • 1998 : Les Mots. Conception de Jean-Pierre Ronfard et Sylvie Daigle. Texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard. (Carrefour international de théâtre)
  • 1997 : 15 Secondes. Texte de François Archambault. Mise en scène de Normand D'Amour.
  • 1996 : Thérèse, Tom et Simon... Texte et mise en scène de Robert Gravel (Festival international des Amériques). La mise en scène sera reprise plus tard par Diane Dubeau.
  • 1996 : Matines : Sade au petit-déjeuner. Texte et mise en scène de Robert Gravel et Jean-Pierre Ronfard (En tournéeFestival international des Amériques, France et Belgique).
  • 1995 : 50. Conception et mise en scène de Robert Gravel et Jean-Pierre Ronfard.
  • 1995 : Grand Théâtre Émotif du Québec. Conception de Louis Champagne, Stéphane Crête, Gabriel Sabourin.
  • 1994 : Matroni et moi. Texte et mise en scène d'Alexis Martin.
  • 1994 : Les 5 à 7 de la mort de Dieu. Conception et mise en scène de Robert Gravel, Alexis Martin, Jean-Pierre Ronfard.
  • 1994 : Tête à tête. Conception, texte et mise en scène de Robert Gravel et Jean-Pierre Ronfard.
  • 1994 : La tragédie américaine : le western souvlaki. Texte et mise en scène de Daniel Brière, Alexis Martin, Pierre-Michel Tremblay, Zoomba.
  • 1993 : Violoncelle et voix. Texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 1992 : Il n'y a plus rien. Texte et mise en scène de Robert Gravel.
  • 1992 : Corps à corps. Texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 1992 : L'homme qu n'avait plus d'amis. Texte et mise en scène de Robert Gravel.
  • 1992 : La voix d'Orphée Texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 1992 : La conquête de Mexico. Texte de Yves Sioui Durand. Mise en scène Jean-Pierre Ronfard. Une coproduction du NTE et de Ondinnok.
  • 1991 : Durrocher le milliardaire. Texte et mise en scène de Robert Gravel.
  • 1991 : Variations (six objets expérimentaux) Conception et réalisation de Renée Cossette, Vincent Graton, Robert Gravel, Roger Léger, Alexis Martin, Jean-Pierre Ronfard
  • 1990 : L'apocalypse de Jean. Création collective Francine Alepin, Renée Cossette, Vincent Graton, Robert Gravel, Roger Léger, Alexis Martin, Pascale Montpetit, Luc Proulx, Jean-Pierre Ronfard
  • 1989 : Autour de Phèdre. Texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 1988 : Le trésor des pyramides. Texte de Robert Claing, Robert Gravel, Anne-Marie Provencher et Jean-Pierre Ronfard.
  • 1988 : Mao Tsé Toung ou Soirée de musique au consulat. Texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 1987 : Les objets parlent. Conception, texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 1986 : La Tour. Idée, texte, mise en scène et interprétation d'Anne-Marie Provencher.
  • 1985 : Le cyclope. Texte d'Euripide. Mise en scène de Jean-Pierre Ronfard. Repris dans les cours extérieurs de l'École nationale de théâtre du Canada la même année.
  • 1984 : Les milles et unes nuits. Texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 1984 : La Californie. Création collective de Robert Claing, Robert Gravel, Sylvie Legault, Hélène Mercier, Ginette Morin, Danielle Proulx, Anne-Marie Provencher, Jean-Pierre Ronfard.
  • 1983 : Gigogne. Texte, mise en scène et idée originale de Robert Gravel. Conception de Roch Aubert, Danielle Bergeron, Robert Gravel.
  • 1981-82 : Vie et mort du Roi Boiteux. Texte et mise en scène de Jean-Pierre Ronfard.
  • 1980 : Où est Unica Zürn. Texte et mise en scène d'Anne-Marie Provencher.
  • 1979 : Troisième saison de la Ligue Nationale d'improvisation (TEM) Idée originale d'Yvon Leduc et Robert Gravel.
  • 1979 : Trieze tableaux. Conception de Robert Claing, Robert Gravel, Anne-Marie Provencher et Jean-Pierre Ronfard.[20]
  • 1979 : Inceste. (TEM) Interprétation : Alice Ronfard et Jean-Pierre Ronfard.
  • 1978 : Deuxième saison de la Ligue Nationale d'Improvisation (TEM) Idée originale d'Yvon Leduc et Robert Gravel.
  • 1978 : Orgasme II. (TEM) Cellule de création : Robert Gravel, Anne-Marie Provencher et Jean-Pierre Ronfard.
  • 1978 : Orgasme I. (TEM) Cellule de création : Robert Claing, Robert Gravel, Anne-Marie Provencher et Jean-Pierre Ronfard.
  • 1978 : À ma mère, à ma mère, à ma mère, à ma voisine. (TEM) Cellule de création : Louise Laprade, Pol Pelletier et Anne-Marie Provencher.
  • 1978 : En pleine table. (TEM) Cellule de création : Robert Claing, Robert Gravel, Louise Portal, Anne-Marie Provencher, Jean-Pierre Ronfard et Francine Ruel.
  • 1977 : Première saison de la Ligne Nationale d'improvisation (TEM) Idée originale d'Yvon Leduc et Robert Gravel.
  • 1977 : Zoo. (TEM) Idée originale de Robert Gravel, Anne-Marie Provencher, Alice Ronfard et Jean-Pierre Ronfard. Direction artistique de Robert Gravel. Cellule de création : Peter Gnass, Robert Gravel, Yvon Leduc, Pierre Pesant, Benoit Ronfard et Denis Rousseau.
  • 1977 : Lumière s'il vous plaît. (TEM)
  • 1977 : Lear. (TEM) Texte de Jean-Pierre Ronfard. Interprétation par Robert Claing, Robert Gravel, Louise Ladouceur, Monique Mercure, Ginette Morin, Pierre Pesant, Anne-Marie Provencher et Jean-Pierre Ronfard.
  • 1976 : 24h d'Improvisation. (TEM) Interprétation par Robert Gravel et Lorraine Pintal.
  • 1976 : Essai en trois mouvements pour trois voix de femmes. (TEM) Cellule de création : Luce Guilbault, Nicole Lecavalier, Pol Pelletier, Alice Ronfard et Jean-Pierre Ronfard.
  • 1976 : Garden Party. (TEM) Cellule de création : Robert Gravel, Louise Laprade, Jacques Lavallée, Nicole Lecavalier, Pol Pelletier, Pierre Pesant, Anne-Marie Provencher, Alice Ronfard, Jean-Pierre Ronfard et Jean-Guy Viau.
  • 1976 : 12h d'Improvisation. (TEM) Interprétation par Robert Gravel et Gilles Renaud.
  • 1975 : Un homme, une femme. (TEM) Cellule de création : Robert Claing, Robert Gravel, Pol Pelletier, Pierre Pesant et Jean-Pierre Ronfard.


Deuxième numéro de la revue expérimental, L'Organe. Publiée par le Nouveau Théâtre Expérimental.

Publications du Nouveau Théâtre expérimental[modifier | modifier le code]

  • Les cahiers du NTE, un album-coffret comprenant 12 cahiers relatant l'historique de la compagnie.
  • Les Tracs, une revue en 5 numéros de 1976 à 197
  • Les Organes, revue expérimentale publiée de 1998 à 2004

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

1999 : Jean-Pierre Ronfard reçoit le prix Denise-Pelletier pour l'ensemble de sa carrière.

2014 : Marthe Boulianne reçoit le Prix Sentinelle Carrière du CQT.

À noter que le NTE, en tant que compagnie, n'est pas enregistré aux organismes qui décernent des prix, pour des raisons idéologiques.

À lire sur le sujet[modifier | modifier le code]

  • À la question : Jean-Pierre Ronfard, Jeu : revue de théâtre, no 3, 1976, p. 62-69 - Lire en ligne
  • Cultiver l'ambiguïté. Entretien avec Alexis Martin, Revue d'idées, Numéro : vol. 3 no. 2 Printemps-été 2001 - Lire en ligne
  • L'Univers d'Alexis Martin : Nouveau Théâtre expérimental, documentation autour du Théâtre à lire présenté par le Centre des auteurs dramatiques (CEAD) - Lire en ligne
  • Les Théâtres de création au Québec, en Acadie et au Canada français, Hélène Beauchamp, VLB éditeur, 2005
  • Robert Gravel : Les Pistes du cheval indompté, Raymond Plante et Yvon Leduc, Éd. 400 coups, 2004
  • Robert Gravel : faire du théâtre autrement : article de Monique Laforge, pour la série Mémoire de Montréal. Centre d'histoire de Montréal. 2017. - Lire en ligne
  • 1980-1985 : L'Ex-Jeune Théâtre dans de nouvelles voies, Jeu : revue de théâtre, no 36, (3) 1985
  • Plus de 1400 documents, provenant de divers sources, sont disponible sur la plateforme Érudit sur le TEM, le NTE, sur les créateurs de ses compagnies ou sur le théâtre expérimental plus largement et tout les sujets connexes.[13] [14] [15] [21] [22] [23] [24] [25] [26] [27] [28] [29] [30] [5] [31] [32] [33] [34]

Documentaires[modifier | modifier le code]

  • Mort subite d'un homme-théâtre : Hommage à Robert Gravel, documentaire de Jean-Claude Coulbois, 2012 - Voir
  • Jean-Pierre Ronfard : sujet expérimental, Québec- UQAM Annie St-Pierre – 2003 - Voir. Disponible à la Bibliothèque principale de l'École Nationale de Théâtre du Canada. Montréal, Québec, Canada.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e http://www.nte.qc.ca/historique
  2. Alexandre Cadieux, L'IMPROVISATION DANS LA CRÉATION COLLECTIVE QUÉBÉCOISE: TROIS TROUPES P AR ELLES-MÊMES, Montréal, Mémoire de maîtrise, , 105 p. (lire en ligne), p55-p74
  3. Michel Vaïs, « Le théâtre expérimental : de l'hermétique à l'accessible », sur Érudit, JEU, n° 36 (3),
  4. Claude Bernard, Introduction à la médecine expérimentale, Paris, Rééd. Champs, Flammarion, (lire en ligne)
  5. a et b Jean-Pierre Ronfard, « Les mots s'usent. Usage, Usure. », sur Érudit, JEU n° 52,
  6. « La Ligue Nationale d'Improvisation », sur Youtube, (consulté le )
  7. Pierre Falardeau, Continuons le combat. Étude anthropologique sur la lutte., Montréal, Les éditions du Mur, , 126 p. (ISBN 978-2-924958-04-9), p.80-89
  8. Johan Huizinga, Homo Ludens - Essai sur la fonction sociale du jeu, Paris, Gallimard, , 350p
  9. Tout le monde en parlait, « Naissance de la LNI et match d'impro », sur Youtube, (consulté le )
  10. Théâtre de la Ligue Nationale d'Improvisation, « Mission et historique », sur lni.ca (consulté le )
  11. Usine C, « Historique de Carbone 14 » (consulté le )
  12. Omnibus, le corps du théâtre, « Historique d'omnibus » (consulté le )
  13. a et b Pierre Lavoie, « Nouveau Théâtre Expérimental. Le 5-10-15 de l'expérimental. », sur Érudit, JEU. n° 36 (3),
  14. a et b Paul Lefebvre, « Notes sur " Vie et mort du Roi boiteux " de Jean-Pierre Ronfard », sur Érudit, JEU, n° 21 (4),
  15. a et b Sylvie Bédard, « Le sens de la vie / Robert Gravel, La tragédie de l'homme (Durrocher le milliardaire - L'homme qui n'avait plus d'amis - Il n'y a plus rien) », sur Érudit, Lettres québécoises,
  16. Alexis Martin, « L'univers d'Alexis Martin. Documentation autour du Théâtre à lire présenté par le Centre des auteurs dramatiques (CEAD). », (consulté le )
  17. Philippe Couture, « Ronfard démultiplié », sur Érudit, JEU n°140,
  18. Espace Libre Fb, « Espace Libre a 40 ans ! - Mots des créateurs », sur Facebook.com, (consulté le )
  19. « Fonds Nouveau Théâtre Expérimental (P971) – Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). », sur Pistard – Bibliothèque et Archives nationales du Québec. (consulté le )
  20. Nouveau Théâtre Expérimental, « Théâtrographie », sur nte.qc.ca (consulté le )
  21. Auteurs variés., « Vie et mort du Roi Boiteux de Jean-Pierre Ronfard », sur Érudit, JEU, n° 27 (2), (consulté le )
  22. (en) Louise H. Forsyth, « Self-Portrait of the Artist as Radical Feminist in Experimental Theatre : Joie by Pol Pelletier », sur journals.lib.unb.ca, Theatre Research in Canada / Recherches théâtrales Au Canada, 25(1). University of Saskatchewan.,
  23. Suzie Suriam, « Théâtre africain et théâtre québécois : un essai de rapprochement », sur Érudit, L'Annuaire théâtral, n° 31,
  24. Marc-André Lapalice, « La tuerie de l'Assemblée nationale (1984) comme un parricide raté : une étude du détour-parabole dans "Lortie" de Pierre Lefebvre et du Nouveau Théâtre expérimental », sur Université de Laval - Bibliothèque, Mémoire de maîtrise,
  25. Pierre Popovic, « L'histoire a-t-elle de l'avenir ? Hitler », sur Érudit, JEU n° 99 (2),
  26. Solange Lévesque, « De l'importance du terme », sur Érudit, JEU n° 52,
  27. Marc-Andrée Brault, « Le Nouveau Théâtre Expérimental devant la critique : la question de l’expérimentation », sur Érudit, L'Annuaire théâtral n° 28,
  28. Patrick Caux-Hébert, « Le théâtre expérimental », sur Érudit, JEU n° 52,
  29. Bernard Lavoie., « Robert Levesque : entretiens avec Jean-Pierre Ronfard », sur journals.lib.unb.ca, Theatre Research in Canada / Recherches théâtrales Au Canada, n° 16 (1),
  30. Denis O'Sullivan, « L'expérimental au théâtre : mutation d'une métaphore », sur Érudit, JEU n° 52,
  31. Michel Vaïs, « Gigogne », sur Érudit, JEU n° 27 (2),
  32. Carrie Loffree, « Recherche de et sur l’imaginaire L’esthétique théâtrale de Jean-Pierre Ronfard ou une étude de cas du postmodernisme théâtral », sur Érudit, L'Annuaire théâtral n° 19-20,
  33. Mario Boivin, « Where Ne One Has Gone Before... », sur Érudit, JEU n° 52,
  34. Pierre Popovic, « Précis d'histoire générale du théâtre en 114 minutes », sur Érudit, JEU n° 64,

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