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Utilisateur:CDI lycée Maurois Elbeuf/Brouillon3

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Pascal Porte, né le 24 janvier 1963 à Evreux (Eure, France) et mort au combat le 23 octobre 1983 au poste Drakkar, à Beyrouth (Liban), est un caporal militaire français du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er R.C.P.) de Pau, aussi connu en tant que "régiment de l'urgence".

Pascal Porte
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Biographie
Naissance

Evreux (Eure, France)
Décès
(à 20 ans)
Beyrouth (Liban)
Sépulture
Cimétière Saint-Louis, Evreux (Eure, France)
Nationalité
Française
Autres informations
Unité
1er Régiment des chasseurs parachutistes
Conflit
Liban
Distinction
Médaille militaire

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Pascal Porte est né à Evreux (Eure, France) le 24 janvier 1963.

Il est issu d'une famille de musiciens très appréciée. Ils faisaient partie de la fanfare de père en fils[1].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Études et formation militaire[modifier | modifier le code]

Pascal Porte est au chômage, lorsqu'il s'engage dans l'armée.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il obtient son premier poste au sein du 1er RCP en mai 1982, puis il se porte volontaire pour faire partie de la 3e Compagnie au Liban dans le cadre de l'opération DIODON[1].

Il est affecté le 27 septembre 1983 en tant que caporal militaire au poste 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pau[2], qui est aussi connu en tant que "régiment de l'urgence" car il est souvent engagé dans des situations de crise et pendant des périodes non définies.

Opération DIODON[modifier | modifier le code]

OPEX[modifier | modifier le code]

L’opération DIODON est une OPEX (opérations extérieures) qui coûte la vie à Pascal Porte. Ce sont des interventions des forces militaires françaises en dehors du territoire national. Les missions OPEX sont devenues une partie des activités de l'armée française, en particulier de l’armée de terre (France). Ces missions se passent à l’international et surtout en Asie de l’ouest et en Centrafrique dans les bases africaines (selon les accords de défense).

Depuis 1995, les armées françaises ont été engagées dans environ 106 opérations menées à l’extérieur des frontières nationales. Elles se déroulent dans le cadre de l’ONU de l’Union Européenne pour assistance à la sécurité. Cependant, la décision d’engagement des armées est prise par le président de la République en Conseil de défense[3].

Guerre du Liban[modifier | modifier le code]

Le Liban est en guerre civile dès 1982.

La France vient en intervention comme d'autres pays, et cette mission se nomme l'opération DIODON.

Opération DIODON[modifier | modifier le code]

Le Liban fait appel à l’Organisation des Nations Unies (ONU). L'ONU met en place la Force Multinationale de Sécurité à Beyrouth, connue sous le nom d'opération DIODON, en 1982. Cette force armée proposée par l'ONU est composée de soldats français, américains, italiens et britanniques[4].

Cette mission (septembre 1982-mars 1984) consiste à aider l'armée libanaise dans la protection des populations civiles. Il s'agit d'une force de maintien de la paix. Durant cette opération 92 soldats français ont trouvé la mort, dont Pascal Porte.[5]

Pascal Porte fait partie de la 3ème Compagnie du 1er RCP (Section Noir 3) pendant l'Opération DIODON[6].

Mort au combat[modifier | modifier le code]

Attentat au poste Drakkar[modifier | modifier le code]

Pascal Porte est décédé le 23 octobre 1983 lors d'un des deux attentats-suicide qui ont frappé les Français et les Américains de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth, causant la mort à 241 soldats américains et 58 parachutistes français, et blessant 15 parachutistes français.

Cet attentat est provoqué par l'explosion d'une camionnette dans le poste français Drakkar se situant dans le quartier Mar Elias au sud-ouest de la capitale libanaise.

Le corps du caporal est retrouvé le jour même dans les décombres du poste Drakkar, l’immeuble qui abritait les forces françaises.

La responsabilité de ces deux attentats simultanés contre les contingents américains et français est incertaine. Elle est souvent attribuée à l'Iran. [7]

Obsèques[modifier | modifier le code]

Ses obsèques ont eu lieu le vendredi 11 novembre 1983 au cimetière Saint-Louis à Evreux.

Hommages et décorations[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

À titre posthume

Hommage national et international[modifier | modifier le code]

Le 2 novembre 1983, le président de la République française François Mitterrand rend hommage aux 58 militaires décédés et les décore à titre posthume de la Médaille militaire.

Le Mémorial dédié aux soldats morts lors d’opérations extérieures depuis 1962 implanté dans le parc André-Citroën, dans le 15e arrondissement de Paris, porte le nom de 548 soldats, dont celui du caporal Pascal Porte, mort en OPEX[8].

Un hommage est rendu le dimanche 3 novembre 2019 aux soldats français décédés pour la France en opération extérieure.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Paris Normandie, « Mort il y a trente-six ans au Liban, le caporal ébroïcien Pascal Porte sera à l’honneur » Accès payant, sur Paris Normandie, (consulté le )
  2. « Mort il y a trente-six ans au Liban, le caporal ébroïcien Pascal Porte sera à l’honneur » Accès limité, sur paris normandie, (consulté le )
  3. « Les opérations militaires extérieures de la France (OPEX) », sur vie-publique.fr (consulté le )
  4. « Hommage en souvenir de l’attentat du Drakkar d’octobre 1983 au LIBAN (G.S.) - Pertuisien.fr, la vie a Pertuis (84) », sur www.pertuisien.fr (consulté le )
  5. « FINUL-FMSB-FMI AU LIBAN DEPUIS 1978 OPEX DIODON ,OPEX OLIFANT », sur societe-desvolontair.forumgratuit.org (consulté le )
  6. « MémorialGenWeb Résultat patronymique », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  7. Véronique Laroche-Signorile, « Attentat du Drakkar à Beyrouth le 23 octobre 1983: 58 morts », sur Le Figaro, publié le 22/10/2018 à 18:40, mis à jour le 23/10/2021 à 17:25
  8. Ministère des armées, « In memoriam », sur Ministère des Armées (consulté le )