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Juliette Kahane est un écrivain français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Elle naît à Paris dans une famille d’artistes (pianiste, sculpteur et peintre) du côté maternel, et d’éditeurs du côté paternel. Son grand-père, Jack Kahane, juif anglais émigré en France après la Première Guerre mondiale, puis son père, Maurice Girodias, publiant à Paris des ouvrages en langue anglaise, elle se familiarise de bonne heure avec les œuvres d’écrivains tels que James Joyce, Henry Miller, Anaïs Nin, William Burroughs ou Vladimir Nabokov.
Avoir vingt ans en mai 68 : étudiante en histoire à la Sorbonne, Juliette Kahane s’investit totalement dans le mouvement qui secoue la capitale puis le pays tout entier. Elle s’engagera un temps dans l’extrême gauche organisée, d’abord à la LCR puis à la Gauche prolétarienne, mais son scepticisme et un certain manque d’« esprit de sérieux » l'en éloigneront assez rapidement.
Prenant dès ses débuts, en 1970, une part active au Mouvement de libération des femmes, elle publie alors un premier texte, autobiographique, relatant son expérience de jeune militante sous les ordres des directions hégémoniquement masculines de ces organisations d’extrême gauche[1].
En 1973, elle rompt définitivement avec tout militantisme et commence à travailler comme lectrice-correctrice dans l’édition, tout en poursuivant des études de psychopathologie clinique. A la suite d’une analyse, qu’elle interrompt en 87, elle décide de devenir écrivain.
Elle publie d’abord quelques récits de voyage et portraits de ville avant de se consacrer à l’écriture de fiction.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Romans[modifier | modifier le code]
- Fabrique, éditions Gallimard, 2002
- Métropolitains, éditions Gallimard, 2005
- Revivre la bataille, Editions de l’Olivier, 2009
- L’Inconnu, Editions de l’Olivier, 2013
Publications diverses[modifier | modifier le code]
- « Cauchemar systématisé à Bucarest », Lumières de la ville n° 2, juin 1990.
- « Passages à Prague », Lumières de la ville n° 4, novembre 1991.
- « Marne l’avalée », Les Miroirs du temps, 1992.
- La Promenade des hommes, texte accompagnant des dessins de Jean Desmier, galerie Anne Robin, 1993.
- Foreword to Memoirs of a booklegger, autobiographie de Jack Kahane rééditée par Hansack Press, Maine (USA), 2006.
- « Autonomie d’un port », in Le Grand Paris est un roman, Editions de la Villette, 2009.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Les militantes », Partisans n° 54-55, Libération des femmes année zéro, juillet-septembre 1970. Repris dans mlf//textes premiers, éditions Stock, 2009.