Utilisateur:Berdea/Baccalauréat professionnel
Le baccalauréat professionnel (souvent abrégé Bac Pro) est une des trois filières du baccalauréat français. Il a été mis en place par la loi programme du sur l’enseignement technologique et professionnel. Le baccalauréat professionnel est obtenu en trois ans après la fin de la classe de 3e des collèges ou 2 ans après le CAP ou le BEP.
Historique[modifier | modifier le code]
Le baccalauréat professionnel a été créé en 1985 sur proposition de la Mission nationale École-Entreprise présidée par Daniel Bloch. Le ministre de l'Éducation nationale était alors Jean-Pierre Chevènement et Roland Carraz, secrétaire d’État à l'Enseignement technique et technologique[1].
Le concept de baccalauréat professionnel a émergé assez naturellement dans le contexte de la fin des années 1970 et du début des années 1980. Il y a eu tout d’abord l’accord passé, en février 1979, entre le ministre de l'Éducation nationale, Christian Beullac et la Fédération de l'Éducation nationale (FEN) et son secrétaire général André Henry. Cet accord permettait d’introduire des « séquences éducatives en entreprises » dans les formations techniques et professionnelles proposées par l’Éducation nationale. Il y a eu ensuite la nomination de Jean-Pierre Chevènement comme ministre de l'Éducation nationale. Celui-ci avait été sensibilisé, alors qu’il était ministre de la Recherche et de la Technologie (1981-1982), mais plus encore ministre de la Recherche et de l'Industrie (1982-1983) aux conséquences négatives pour notre économie du faible niveau de formation de la population active. Il y a eu enfin la désignation en 1984 de Laurent Fabius comme Premier ministre, lui-même ayant été confronté à ces mêmes difficultés dans ses fonctions précédentes de ministre de l’Industrie et de la Recherche, puis de la Modernisation industrielle (1983-1984), ce qui l'a conduit à prendre des initiatives significatives comme celle consistant à développer massivement des « jumelages » entre les écoles et des entreprises.
Jean-Pierre Chevènement, nommé le 19 juillet 1984 ministre de l’Éducation nationale, crée le une Mission nationale École-Entreprise dont le Président sera Daniel Bloch, alors président de l'Institut Polytechnique de Grenoble. Outre le pilotage des jumelages Écoles-Entreprises, cette Mission se voyait confier des objectifs ambitieux : « étudier les défauts de cohérence entre l’École et l’Économie, dresser, sans complaisance, les bilans des formations initiales, réfléchir au fonctionnement des instances consultatives, proposer des procédures pour renforcer les liens avec l’entreprise et améliorer le dispositif d’orientation des élèves ». Ses propositions ont constitué le cœur de la loi programme du sur l’enseignement technologique et professionnel. Parmi ses nombreuses propositions figure la création du baccalauréat professionnel.
Plusieurs études prospectives ont alors été réalisées, avec le soutien du Bureau d’information et de prévision économique (BIPE), sur les niveaux de formation de la population active nécessaires à l’horizon 2000 et par voie de conséquence sur les flux et niveaux de sortie du système éducatif. On envisageait, à la direction des Lycées, dès l’été 1984, de développer quantitativement les premières d’adaptation, pour conduire des titulaires d’un BEP à un baccalauréat technique, mais aussi de développer un diplôme préexistant, de niveau supérieur à celui du BEP, le brevet de technicien en autorisant sa préparation au sein des lycées d’enseignement professionnel. L’ensemble des mesures envisagées visait, modestement, à élever en dix ans de 10 points le taux d’accès au « niveau du baccalauréat ». La mission École-Entreprise a fixé un objectif plus ambitieux, doubler ce taux d'accès, en conduisant 80 % de la classe d’âge « au niveau du baccalauréat » soit environ 75 % au baccalauréat lui-même. Parmi les mesures proposées pour atteindre cet objectif figure au premier rang la création du baccalauréat professionnel. Il s’agissait de mettre en place dans les lycées professionnels de classes de 1re et de terminale professionnelles accessibles aux titulaires d’un BEP, et plus exceptionnellement d’un CAP, afin de les conduire à ce nouveau baccalauréat. La préparation du baccalauréat professionnel nécessitait alors quatre années au-delà de la classe de 3e des collèges : deux années pour préparer un Brevet d’études professionnelles (BEP), puis deux autres années pour pouvoir, à leur terme, être apte à passer les épreuves du baccalauréat. Il s’agissait également de mettre à contribution les entreprises pour mettre en œuvre la formation envisagée.
Au sein du ministère de l’Éducation nationale, le baccalauréat professionnel devait ainsi constituer le premier diplôme de formation professionnelle initiale préparé en alternance école-entreprise. Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Pierre Chevènement, avait dès le début du mois de janvier 1985 été convaincu du bien-fondé de cette proposition. Cependant les services ministériels et le secrétariat d’État à l’Enseignement technique ne l’avaient pas, un mois plus tard, réellement pris en compte, de sorte qu’une réunion restreinte du cabinet de Jean-Pierre Chevènement et du cabinet du secrétaire d’État à l’Enseignement technique fut rapidement organisée, sous la présidence de Jean-Pierre Chevènement. Elle se tint le . Et, à cette réunion, fut présenté en détail ce nouveau concept et les résultats que l’on pouvait en attendre. Le « feu vert officiel » de Jean-Pierre Chevènement est alors donné et le projet de loi-programme est reformulé par le secrétariat d'État à l'Enseignement technique en prenant en compte l’ensemble des objectifs proposés par la mission École-Entreprise, en leur associant les moyens nécessaires à leur réalisation. Mais il restait beaucoup à faire, au début du mois de mars 1985, pour convaincre non seulement les « partenaires » sociaux, mais aussi l’administration centrale ainsi que la majorité des inspecteurs généraux concernés.
Le principe de création d’un baccalauréat professionnel avait été soutenu, dès le départ, au prix parfois de quelques réserves, par la Confédération française démocratique du travail (CFDT), le Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP), la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC), la onfédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), l’Assemblée permanente des Chambres de commerce et d'industrie (APCCI), l’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) et le Conseil national du patronat français (CNPF), mais il restait à convaincre non seulement les autres « partenaires » sociaux, mais plus encore l’administration centrale ainsi que l’Inspection générale. L’opposition de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), de la Confédération générale du travail (CGT), de Force Ouvrière (FO), du Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES), syndicat majoritaire dans les lycées et collèges, a mis un certain temps à être résolue.
La décision de création du baccalauréat professionnel a été confirmée au niveau gouvernemental par le Premier ministre, Laurent Fabius, le 22 avril 1985, à la suite de négociations avec la Fédération de l'Éducation nationale (FEN) portant sur les statuts et rémunérations des enseignants des lycées d'enseignement professionnel. Ces négociations ont permis aux enseignants des lycées professionnels d’accéder aux mêmes grilles de rémunération que celles correspondant aux personnels enseignants dans les lycées, ce qui n’était que justice dès lors que les lycées d’enseignement professionnel préparaient aussi au baccalauréat. La mise en place effective, dès septembre 1985, de formations conduisant à ce baccalauréat s’effectue dans le cadre d’une circulaire datée de juillet 1985. Le baccalauréat professionnel est créé par un décret du 27 novembre 1985 alors que la loi-programme dans laquelle était inscrite sa création n'est promulguée que le 23 décembre 1985. Ce calendrier a impliqué que personne n’ait attendu ni circulaire, ni décret, ni loi pour faire, dès le début du mois de mars 1985, ce qui était nécessaire pour qu’il y ait quelques classes avec des élèves dès septembre 1985. Il fallait faire vite car certaines échéances électorales étaient proches. René Monory qui devait succéder en 1986 à Jean-Pierre Chevènement aurait pu mettre fin à cette « expérience » qui au départ ne concernait que quelques centaines d’élèves. Bien au contraire, il a contribué à l’étendre et à la pérenniser. Les lycées professionnels sont alors, au moins pour un temps, sauvés et le niveau de formation professionnelle de la population française peut monter d’un cran. La première promotion sort en juillet 1997, et en juillet 2012, le cap des 2 000 000 diplômés est franchi.
À la rentrée 2009, sa durée de préparation passe de deux à trois ans, alors que le BEP est progressivement supprimé. Les anciennes filières de bac professionnel sont partiellement en vigueur pendant un an supplémentaire, afin que les élèves de l'ancienne formule obtiennent le diplôme de la filière baccalauréat professionnel en deux ans qu'ils ont commencé.
Organisation[modifier | modifier le code]
Organisation jusqu'à l'année scolaire 2008-2009[modifier | modifier le code]
L'examen se passe après deux années en lycée professionnel, elles-mêmes après un Brevet d'études professionnelles ou un Certificat d'aptitude professionnelle. Le diplôme est donc obtenu en quatre ans après la classe de quatrième ou de troisième.
Organisation depuis l'année scolaire 2009-2010[modifier | modifier le code]
Depuis plusieurs années, l'Union des industries et métiers de la métallurgie avait obtenu le droit de faire passer le baccalauréat professionnel en trois ans en sortie de 3e, sans le prérequis du BEP, au sein de ses Centres de formation d'apprentis de l'industrie (CFAI). L'idée était :
- de recruter des candidats ayant un bon niveau en 3e, capable d'avoir le diplôme en trois ans au lieu de quatre, et donc d'aller chercher des candidats choisissant la filière professionnelle par choix et non par dépit ;
- de diminuer le nombre d'heures d'enseignement pour obtenir le diplôme, et donc faire des économies.
L'organisation a été étendue à tous les lycées professionnels et CFA, ce qui a pour effet de fermer des sections de BEP, en cohérence avec la diminution programmée du nombre d'enseignants.
Le baccalauréat professionnel est un diplôme de niveau IV. Le diplôme est accompagné d’une spécialité[2]. Il en existe 88[3]. Dans cette nouvelle organisation, les élèves intègrent la seconde de baccalauréat professionnel après la troisième, certains pouvant intégrer la filière en première après un CAP.
Préparation[modifier | modifier le code]
Le baccalauréat professionnel peut être préparé par trois voies différentes[4] :
- par la voie scolaire dans un lycée professionnel, la formation dure alors trois ans[5];
- par la voie de l’alternance (contrat d'apprentissage, contrat de professionnalisation), la durée de la formation dispensée en centre de formation d'apprentis ou section d'apprentissage est au moins égale à 1 850 heures[6];
- par la voie de la formation professionnelle continue.
- par la voie de l'enseignement à distance (par correspondance), éligible au titre de la formation professionnelle continue.
La formation comporte une période en milieu professionnelle comprise entre 12 et 24 semaines[7].
Conditions de délivrance[modifier | modifier le code]
Le baccalauréat professionnel est obtenu soit par le succès à un examen; soit par la validation des acquis de l’expérience[8].
Examen[modifier | modifier le code]
L’examen du baccalauréat professionnel comporte :
- Sept épreuves obligatoires et, le cas échéant, une épreuve facultative.
- Une épreuve de contrôle (ECT)[9], c'est-à-dire un rattrapage.
Le baccalauréat professionnel est délivré aux candidats qui ont présenté l’ensemble des unités constitutives du diplôme, à l’exception de celles dont ils ont été dispensés, et qui ont obtenu une moyenne générale supérieure ou égale à 10 sur 20[10]. Les résultats définitifs des évaluations résultent de la délibération du jury souverain[11].
Si le candidat a une moyenne générale inférieure à 10, mais supérieure ou égale à 8 et s'il a une note supérieure ou égale à 10 dans l'épreuve pratique professionnelle, il peut alors passer l'épreuve de contrôle.
Mentions[modifier | modifier le code]
Les mentions ne concernent que les candidats qui ont obtenu une moyenne supérieure ou égale à 12 à l’issue du premier groupe[12].
- mention « Assez bien » : moyenne supérieure ou égale à 12 et inférieure à 14 ;
- mention « Bien » : moyenne supérieure ou égale à 14 et inférieure à 16 ;
- mention « Très bien » : moyenne supérieure ou égale à 16.
Caractère universitaire du diplôme[modifier | modifier le code]
En plus du diplôme proprement dit, le baccalauréat correspond au premier grade universitaire[13].
Débouchés[modifier | modifier le code]
Le baccalauréat professionnel, du fait de son caractère professionnalisant, permet une entrée dans la vie active assez rapide. Cependant, de plus en plus les bacheliers continuent leurs études afin d'obtenir un Brevet de technicien supérieur (BTS) ou un Diplôme universitaire de technologie (DUT), parfois à l'Université en vue d'une licence professionnelle, et pour les secteurs tertiaires, en Classes préparatoires économiques et commerciales, voie professionnelle.
Spécialités du baccalauréat professionnel[modifier | modifier le code]
Il existe de nombreuses spécialités dont on trouvera la liste ci-dessous[14],[15],[N 1] :
Ministère de l'Éducation nationale[modifier | modifier le code]
- Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP) (bac pro créé le ),
- Accueil - Relation clients et usagers (ARCU) (créé le , a remplacé en 2010 le bac pro Services (accueil assistance conseil))[C 3].
- Aéronautique (créé le ),
- Agencement de l'espace architectural (AEA) (créé le )[C 7].
- Aménagement et finition du bâtiment (créé le ) (a remplacé le bac pro Aménagement - Finition)[C 8].
- Artisanat et métiers d'art (AMA),
- option Arts de la pierre (créé le ) (dernière session 2017) (remplacé par le bac pro Métiers et arts de la pierre)[C 9],
- option Communication visuelle pluri média (créé le ) (a remplacé le bac pro AMA - option Communication graphique)[C 10],
- option Ébéniste (créé le ) (dernière session 2016 - rattrapage 2017)[C 11],
- option Facteur d'orgues - Organier (créé le ) (première session 2017)[C 12],
- option Facteur d'orgues - Tuyautier (créé le ) (première session 2017)[C 13],
- option Marchandisage visuel (créé le )[C 14],
- option Métiers de l'enseigne et de la signalétique (créé le )[C 15],
- option Tapissier d'ameublement (créé le )[C 16],
- option Verrerie scientifique et technique (créé le )[C 17].
- Aviation générale (créé le ) (première session 2016)[C 18].
- Bio-industries de transformation (BIT) (créé le )[C 19].
- Boucher charcutier traiteur (créé le ) (remplace le bac pro Métiers de l'alimentation qui est scindé en trois)[C 20].
- Boulanger-pâtissier (créé le ) (remplace le bac pro Métiers de l'alimentation qui est scindé en trois)[C 21].
- Commerce (créé le )[C 22].
- Commercialisation et services en restauration (créé le ) (remplace le bac pro Restauration qui est scindé en deux)[C 23].
- Conducteur transport routier marchandises (CTRM) (créé le )[C 24].
- Conduite et gestion des entreprises maritimes (CGEM) (créé le )[C 25].
- Construction des carrosseries (créé le ) (a remplacé le bac pro Carrosserie, option Construction)[C 26].
- Cuisine (créé le ) (remplace le bac pro Restauration qui est scindé en deux)[C 27].
- Électromécanicien marine (créé le )[C 28].
- Électrotechnique, énergie, équipements communicants (ELEEC) (créé le ) (a remplacé le bac pro EIE en 2006) (dernière session 2018) (remplacé par le bac pro Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés)[C 29].
- Environnement nucléaire (créé le ) (dernière session 2016) (remplacé par le bac pro Techniques d'interventions sur installations nucléaires)[C 30].
- Esthétique cosmétique parfumerie (créé le )[C 31].
- Étude et définition de produits industriels (EDPI) (créé le )[C 32].
- Étude et réalisation d'agencement (a remplacé le bac pro Agencement de l'espace architectural).
- Façonnage de produits imprimés, routage (FPIR) (créé le )[C 33].
- Fonderie (créé le )[C 34].
- Gestion administration (créé le ) (issu de la fusion en 2011 du bac pro Comptabilité et du bac pro Secrétariat)[C 35].
- Gestion des pollutions et protection de l'environnement (GPPE) (créé le ) (première session 2016)[C 36].
- Hygiène, propreté et stérilisation (HPS)c (première session 2016)[C 37].
- Interventions sur le patrimoine bâti (IPB),
- option A Maçonnerie (créé le ) (remplace le bac pro Intervention sur le patrimoine bâti qui est scindé en trois)[C 38],
- option B Charpente (créé le ) (remplace le bac pro Intervention sur le patrimoine bâti qui est scindé en trois)[C 39],
- option C Couverture (créé le ) (remplace le bac pro Intervention sur le patrimoine bâti qui est scindé en trois)[C 40].
- Logistique (créé le )[C 41].
- Maintenance des équipements industriels (MEI) (créé le ) (a remplacé en 2007 le bac pro MSMA, Maintenance des systèmes mécaniques automatisés, option A Systèmes mécaniques automatisés)[C 42].
- Maintenance des matériels (MM),
- option A Agricoles (créé le ) (dernière session 2018)[C 43], sera remplacé par option A Matériels agricoles (première session 2019),
- option B Travaux publics et manutention (créé le ) (dernière session 2018)[C 44], sera remplacé par option B Matériels de travaux publics et de manutention (première session 2019),
- option C Parc et jardins (créé le ) (dernière session 2018)[C 45], sera remplacé par option C Matériels d'espaces verts (première session 2019).
- Maintenance des véhicules (MV),
- option Voitures particulières (créé le (première session 2017) (remplace le bac pro Maintenance de véhicules automobiles, option Voitures particulières)[C 46],
- option Véhicules de transport routier (créé le (première session 2017) (remplace le bac pro Maintenance de véhicules automobiles, option Véhicules industriels)[C 47],
- option Motocycles (créé le (première session 2017) (créé le (remplace le bac pro Maintenance de véhicules automobiles, option Motocycles)[C 48].
- Maintenance nautique (créé le ) (a remplacé le bac pro Maintenance de véhicules automobiles, option Bateaux de plaisance)[C 49].
- Menuiserie Aluminium-Verre (créé le ) (a remplacé le bac pro Ouvrages du bâtiment : Aluminium, verre et matériaux de synthèse)[C 50].
- Métiers de l'électricité et de ses environnements connectes (MELEC) (première session 2019) (remplace le bac pro Électrotechnique, énergie, équipements communicants, ELEEC).
- Métiers de la mode - vêtements (créé le ) (a remplacé le bac pro Bac Pro Métiers de la mode et industries connexes-productique et le bac pro Artisanat et métiers d'art, option Vêtement et accessoire de mode)[C 51].
- Métiers de la sécurité (MS) (créé le ) (première session 2017) (remplace le bac pro Sécurité prévention)[C 52].
- Métiers du cuir,
- Métiers du pressing et de la blanchisserie (créé le )[C 55].
- Métiers et arts de la pierre (créé le ) (première session 2018) (remplace le bac pro Artisanat et métiers d'art, options Arts de la pierre)[C 56].
- Microtechniques (créé le )[C 57].
- Optique lunetterie (créé le )[C 58].
- Ouvrage du bâtiment : métallerie (créé le )[C 59].
- Perruquier posticheur (créé le )[C 60].
- Photographie (créé le )[C 61].
- Pilote de ligne de production (créé le ) (a remplacé le bac pro Pilotage de systèmes de production automatisée, le bac pro Industries des pâtes, papiers et cartons et le bac pro Mise en œuvre des matériaux)[C 62].
- Plastiques et composites (créé le ) (a remplacé le bac pro Plasturgie)[C 63].
- Poissonnier écailler traiteur (créé le ) (remplace le bac pro Métiers de l'alimentation qui est scindé en trois)[C 64].
- Procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons (PCEPC) (créé le ) (a remplacé le bac pro Industries des procédés)[C 65].
- Production graphique (créé le ) (dernière session 2016, remplacé par le bac pro Réalisation de produits imprimés et plurimédia option A - Productions graphiques)[C 66].
- Production imprimée (créé le ) (dernière session 2016), remplacé par le bac pro Réalisation de produits imprimés et plurimédia option B - Productions imprimées)[C 67].
- Productique mécanique, option Décolletage (créé le )[C 68].
- Prothèse dentaire (créé le )[C 69].
- Réalisation de produits imprimés et plurimédia (RPIP),
- Réparation des carrosseries (créé le ) (a remplacé le bac pro Carrosserie, option Réparation)[C 72].
- Sécurité prévention (créé le ) (dernière session 2016) (remplacé par le bac pro Métiers de la sécurité)[C 73].
- Services de proximité et vie locale (SPVL) (créé le )[C 74].
- Systèmes électroniques numériques (SEN) (créé le ) (dernière session 2018) (a remplacé en 2005 le bac pro MAVELEC, maintenance de l’audiovisuel électronique et partiellement en 2009 le bac pro MRIM, Micro-informatique et réseaux, installation et maintenance, ainsi que partiellement le bac pro MAEMC, Maintenance des appareils et équipements ménagers et de collectivités) (est remplacé par le bac pro Systèmes numériques, option B - Audiovisuels, réseau et équipement domestiques)[C 75].
- Systèmes numériques (SN),
- option A - Sûreté et sécurité des infrastructures, de l'habitat et du tertiaire (première session 2019),
- option B - Audiovisuels, réseau et équipement domestiques (première session 2019) (remplace le bac pro SEN, Systèmes électroniques numériques),
- option C - Réseaux informatiques et systèmes communicants (RISC) (première session 2019).
- Technicien constructeur bois (TCB) (créé le ) (a remplacé le bac pro Bois - Construction et aménagement du bâtiment qui a été scindé en deux)[C 76].
- Technicien d'études du bâtiment,
- Technicien d'usinage (créé le )[C 79].
- Technicien de fabrication bois et matériaux associes (TFBMA) (créé le ) (a remplacé le bac pro Productique bois qui a été scindé en deux)[C 80].
- Technicien de maintenance de systèmes énergétiques et climatiques (TMSEC) (créé le ) (a remplacé le bac pro Énergétique, option B : Gestion et maintenance des systèmes énergétiques et climatiques)[C 81].
- Technicien de scierie (créé le ) (a remplacé le bac pro Productique bois qui a été scindé en deux)[C 82].
- Technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros œuvre (TBORGO) (créé le ) (a remplacé le bac pro Construction bâtiment gros œuvre)[C 83].
- Technicien du froid et du conditionnement de l'air (TFCA) (créé le )[C 84].
- Technicien en appareillage orthopédique (TAO) (créé le ).
- Technicien en chaudronnerie industrielle (TCI) (créé le ) (a remplacé en 2012 le bac pro ROC-SM, Réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques)[C 85].
- Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques (TISEC) (créé le ) (a remplacé le bac pro Énergétique, option A : Installation et mise en œuvre des systèmes énergétiques et climatiques)[C 86].
- Technicien géomètre topographe (TGT) (créé le )[C 87].
- Technicien menuisier agenceur (TMA) (créé le ) (a remplacé le bac pro Bois - Construction et aménagement du bâtiment qui a été scindé en deux)[C 88].
- Technicien modeleur (créé le ) (a remplacé le bac pro Outillage de mise en forme des matériaux, option réalisation des outillages non métalliques)[C 89].
- Technicien outilleur (TO) (créé le ) (a remplacé en 2005 le bac pro OMFM, Outillage de mise en forme des matériaux)[C 90].
- Techniques d'interventions sur installations nucléaires (TIIN) (bac pro créé le 12 mars 2014) (première session 2017) (remplace le bac pro Environnement nucléaire)[C 91].
- Traitements des matériaux (créé le ) (nouvelle dénomination du bac pro Traitements de surfaces)[C 92].
- Transport (créé le ) (a remplacé en 2005 le bac pro Exploitation des transports)[C 93].
- Transport fluvial (créé le )[C 94].
- Travaux publics (créé le )[C 95].
- Vente (prospection-négociation-suivi de clientèle) (Vente (PNS)) (créé le ) (a remplacé en 2002 le bac pro Vente représentation)[C 96].
Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt[modifier | modifier le code]
Spécialités du baccalauréat professionnel agricole :
- Agroéquipement (bac pro créé le )[C 97].
- Aménagements paysagers (créé le ) (a remplacé le bac pro Travaux paysagers)[C 98].
- Conduite et gestion de l'entreprise hippique (CGEH) (créé le )[C 99].
- Conduite et gestion de l'exploitation agricole (CGEA),
- Conduite et gestion d'une entreprise du secteur canin et félin (CGESCF) (créé le )[C 103].
- Cultures marines (créé le )[N 2],[C 104].
- Forêt (créé le ) (a remplacé le bac pro Gestion et conduite de chantiers forestiers)[C 105].
- Gestion des milieux naturels et de la faune (GMNF) (créé le )[C 106].
- Laboratoire contrôle qualité (LCQ) (créé le )[C 107].
- Productions aquacoles (créé le )[C 108].
- Productions horticoles (créé le )[C 109].
- Services aux personnes et aux territoires (SAPAT) (créé le ) (a remplacé le bac pro Services en milieu rural)[C 110].
- Technicien conseil vente en alimentation (TCVA),
- Technicien conseil vente en produits de jardin (TCVPJ) (créé le ) (a remplacé le bac pro Technicien conseil vente en produits horticoles et de jardinage, créé le )[C 113].
- Technicien conseil vente en animalerie (créé le )[C 114].
- Technicien en expérimentation animale (TEA) (créé le )[C 115].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Liste mise à jour en septembre 2016.
- Baccalauréat professionnel et non baccalauréat professionnel agricole.
Références[modifier | modifier le code]
Fiches extraites de la base Reflet du Céreq :
- Fiche ASSP - « à domicile »
- Fiche ASSP - « en structure »
- Fiche ARCU
- Fiche Aéronautique - Avionique
- Fiche Aéronautique - Structure
- Fiche Aéronautique - Systèmes
- Fiche AEA
- Fiche Aménagement et finition du bâtiment
- Fiche AMA - Arts de la pierre
- Fiche AMA - Communication visuelle pluri média
- Fiche AMA - Ébéniste
- Fiche AMA - Facteur d'orgues - Organier
- Fiche AMA - Facteur d'orgues - Tuyautier
- Fiche AMA - Marchandisage visuel
- Fiche AMA - Métiers de l'enseigne et de la signalétique
- Fiche AMA - Tapissier d'ameublement
- Fiche AMA - Verrerie scientifique et technique
- Fiche Aviation générale
- Fiche BIT
- Fiche Boucher charcutier traiteur
- Fiche Boulanger-pâtissier
- Fiche Commerce
- Fiche Commercialisation et services en restauration
- Fiche CTRM
- Fiche CGEM
- Fiche Construction des carrosseries
- Fiche Cuisine
- Fiche Électromécanicien marine
- Fiche ELEEC
- Fiche Environnement nucléaire
- Fiche Esthétique cosmétique parfumerie
- Fiche EDPI
- Fiche FPIR
- Fiche Fonderie
- Fiche Gestion administration
- Fiche GPPE
- Fiche HPS
- Fiche IPB - Maçonnerie
- Fiche IPB - Charpente
- Fiche IPB - Couverture
- Fiche Logistique
- Fiche MEI
- Fiche MM - Agricoles
- Fiche MM - Travaux publics et manutention
- Fiche MM - Parc et jardins
- Fiche MV - Voitures particulières
- Fiche MV - Véhicules de transport routier
- Fiche MV - Motocycles
- Fiche Maintenance nautique
- Fiche Menuiserie Aluminium-Verre
- Fiche Métiers de la mode - vêtements
- Fiche MS
- Fiche Métiers du cuir - Chaussures
- Fiche Métiers du cuir - Maroquinerie
- Fiche Métiers du pressing et de la blanchisserie
- Fiche Métiers et arts de la pierre
- Fiche Microtechniques
- Fiche Optique lunetterie
- Fiche Ouvrage du bâtiment : métallerie
- Fiche Perruquier posticheur
- Fiche Photographie
- Fiche Pilote de ligne de production
- Fiche Plastiques et composites
- Fiche Poissonnier écailler traiteur
- Fiche PCEPC
- Fiche Production graphique
- Fiche Production imprimée
- Fiche Productique mécanique - Décolletage
- Fiche Prothèse dentaire
- Fiche RPIP - Productions graphiques
- Fiche RPIP - Productions imprimées
- Fiche Réparation des carrosseries
- Fiche Sécurité prévention
- Fiche SPVL
- Fiche SEN
- Fiche TCB
- Fiche TB2E
- Fiche TB2A
- Fiche Technicien d'usinage
- Fiche TFBMA
- Fiche TMSEC
- Fiche Technicien de scierie
- Fiche TBORGO
- Fiche TFCA
- Fiche TCI
- Fiche TISEC
- Fiche TGT
- Fiche TMA
- Fiche Technicien modeleur
- Fiche TO
- Fiche TIIN
- Fiche Traitements de surfaces
- Fiche Transport
- Fiche Transport fluvial
- Fiche Travaux publics
- Fiche Vente (PNS)
- Fiche Agroéquipement
- Fiche Aménagements paysagers
- Fiche CGEH
- Fiche CGEA - Vigne et vin
- Fiche CGEA - Systèmes à dominante cultures
- Fiche CGEA - Systèmes à dominante élevage
- Fiche CGESCF
- Fiche Cultures marines
- Fiche Forêt
- Fiche GMNF
- Fiche LCQ
- Fiche Productions aquacoles
- Fiche Productions aquacoles
- Fiche SAPAT
- Fiche TCVA - Produits alimentaires
- Fiche TCVA - Vins et spiritueux
- Fiche TCVPJ
- Fiche Technicien conseil vente en animalerie
- Fiche TEA
Autre références :
- Daniel Bloch, « Le Recteur, la formation professionnelle et la relation éducation-économie ».
- Articles D337-51 et suivants du code de l’éducation
- Rubrique « Le baccalauréat professionnel » sur le site education.gouv.fr
- Article D337-55 du code de l’éducation
- Article D337-56 du code de l’éducation
- Article D337-60 du code de l’éducation
- Article D337-64 du code de l’éducation
- Article D337-67 du code de l’éducation
- Article D337-69 du code de l’éducation
- Article D337-80 du code de l’éducation
- Article D337-88 du code de l’éducation
- Article D337-86 du code de l’éducation
- Article D337-51 du code de l’éducation
- « Le baccalauréat professionnel » sur le site eduscol.education.fr
- Base Reflet du Céreq
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Daniel Bloch, « Éducation nationale 1985-2000. Une "prospective-action" », Politiques et management public, vol. 23, no 1, , p. 143-150 (lire en ligne, consulté le )
- Daniel Bloch, « Le Recteur, la formation professionnelle et la relation éducation-économie », dans Jean-François Condette et Henri Legohérel (dir.), Le recteur d'académie : Deux cents ans d'histoire, Éd. Cujas, (ISBN 978-2-25408606-1)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Enseignement professionnel - Lycée professionnel
- Liste des diplômes en France
- Certificat d'aptitude professionnelle - Brevet d'études professionnelles
- Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Le baccalauréat professionnel », sur education.gouv.fr, ministère de l'Éducation nationale (consulté le )
- « Le baccalauréat professionnel : Liste des baccalauréats professionnels, les différents modes de préparation et les modalités de l'examen », sur eduscol.education.fr, Éducscol (ministère de l'Éducation nationale), (consulté le )
- « Base de données Reflet du Céreq », sur mimosa.cereq.fr, Céreq (consulté le )La base Reflet du Céreq répertorie les diplômes de l'enseignement technique et professionnel délivrés par les ministères de l'Éducation nationale, de l'Agriculture et de la pêche, et les directions générales de l'Action sociale et de la Santé. La base contient plus de 2 600 diplômes (hors licences professionnelles).
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