Utilisateur:Airra/Brouillon
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| Forme juridique | Association loi 1901 |
|---|---|
| But | Surveiller la qualité de l'air en Rhône-Alpes |
| Fondation | 1976 |
|---|
| Siège | 3 allée des Sorbiers, 69500 Bron |
|---|---|
| Président | Alain Chabrolle |
| Membres | 200 |
| Employés | environ 70 personnes |
| Site web | http://www.air-rhonealpes.fr |
Air Rhône-Alpes est l’observatoire agréé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie pour la surveillance et l’information sur la qualité de l’air en Rhône-Alpes.
Présentation[modifier | modifier le code]
Statut[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes est une association de type « loi 1901 » agréée par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie. L’association agit dans l’esprit de la charte de l’environnement de 2004 adossée à la constitution de l’Etat français et de l’article L.220-1 du Code de l’environnement. Elle gère un observatoire environnemental relatif à l’air et à la pollution atmosphérique au sens de l’article L.220-2 du Code de l’Environnement.
Action[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes inscrit son action dans le cadre de l’intérêt général et de la mission de service public définie par l’article L.221-3 du Code de l’environnement par lequel l’Etat confie la surveillance de la qualité de l’air à un organisme régional agréé. Elle respecte également les conditions d’agréments de l’article L.221-3 du Code de l’environnement ainsi que les obligations qui y sont rattachées.
Gouvernance[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes regroupe plus de 200 adhérents, répartis selon 4 collèges :
- Les représentants de l’Etat,
- Les collectivités territoriales et locales,
- Les professionnels de l’industrie et du transport,
- Les associations de consommateurs, de protection de l’environnement, ainsi que les personnalités qualifiées (scientifiques, professionnels de santé).
Sa constitution quadripartite garantit son indépendance et la transparence de l’information délivrée. L’observatoire est financé de manière équilibrée par des subventions publiques de l’Etat, des collectivités et de fonds privés issus de la Taxe air sur les activités polluantes (TGAP).
Air Rhône-Alpes s’appuie également sur six comités territoriaux qui constituent un réseau unique de correspondants locaux. Cela permet à l'observatoire de bénéficier d’un ancrage territorial fort et d'être au plus près des préoccupations et des enjeux locaux.
Certifications[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes est certifié ISO 9001 depuis 2012 pour son exigence dans la mise en place d'un système de management de la qualité. En 2013, l’observatoire obtient la certification ISO 14001 pour la qualité de son système de management environnemental. Cette double certification est accompagnée de la certification ISO17025 et de l’accréditation COFRAC concernant l’étalonnage des gaz.
Missions[modifier | modifier le code]
Les principales missions d’Air Rhône-Alpes sont d’évaluer et d’informer sur la qualité de l’air de la région Rhône-Alpes, d’améliorer les connaissances sur les phénomènes lies à la pollution atmosphérique et d’accompagner les décideurs dans l’élaboration et le suivi des plans d’actions visant à améliorer la qualité de l’air.
Surveiller[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes a pour objectif d’établir un ensemble de diagnostics de la qualité de l’air et, en particulier, de fournir les bilans annuels réglementaires nécessaires à la France pour le rapportage européen. L’observatoire régional est composé de différents outils qui permettent d’évaluer la qualité de l’air en tout point du territoire : les mesures annuelles ou ponctuelles sur des sites de typologies différentes, l’inventaire des émissions et leurs localisations et les cartographies issues de la modélisation.
Accompagner[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes a pour objectif d’accompagner l’élaboration des plans d’actions qui visent à améliorer la qualité de l’air sur un territoire. Cet accompagnement concerne le diagnostic initial de la qualité de l’air du territoire basé sur les données de l’observatoire régional, le dimensionnement des actions à conduire (à partir d’outils d’aide à la décision, des inventaires d’émissions et de la modélisation) et le suivi et l’évaluation des résultats du plan.
Améliorer[modifier | modifier le code]
L’amélioration des connaissances (sources, origines, impact, localisation…) est un processus d’anticipation indispensable à l’élaboration de politiques publiques pertinentes en matière d’amélioration de la qualité de l’air. Air Rhône-Alpes vise donc à améliorer les connaissances sur l’air par le biais d’études, de participations à des programmes de recherche, de partenariats ou des problématiques plus locales.
Communiquer[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes vise à inciter à l'action individuelle et collective en faveur d'une amélioration de la qualité de l'air. Pour cela elle met en oeuvre :
- une communication ciblée au service de l’action, au-delà de la mise à disposition de l’information définie par la réglementation,
- une communication active pour préparer et accompagner les plans d’amélioration de la qualité de l’air,
- une communication positive qui précise les enjeux et donne les clés pour participer, à titre individuel comme collectif.
Méthodes et outils[modifier | modifier le code]
Surveillance réglementaire de la qualité de l'air[modifier | modifier le code]
Pour mesurer la qualité de l'air Air Rhône-Alpes suit 4 étapes :
- Prélèvement : l'air extérieur est prélevé par des stations à l’aide d’analyseurs automatiques fonctionnant 24h/24, ou de dispositifs de prélèvements avec analyse différée en laboratoire. Ces stations sont équipées de têtes de prélèvements reliées à l'aide de pompes aux appareils.
- Mesure : l'air extérieur circule vers différents analyseurs pour mesurer les concentrations de polluants. Une moyenne est calculée chaque quart d'heure.
- Validation : les mesures automatiques sont envoyées par internet dans une base de données et sont validées quotidiennement. Les analyses différées sont également stockées et validées.
- Diffusion : les mesures automatiques sont diffusées en direct sur le site d'Air Rhône-Alpes. Les analyses réalisées en laboratoire sont mises en ligne de manière différées.
Station mobile de mesure de la qualité de l'air
Polluants surveillés[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes mesure plus de 110 polluants dont 13 polluants faisant l'objet d'une réglementation
Réseau de mesures et laboratoires[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes dispose d'un réseau de stations, d'outils et de laboratoires unique en Rhône-Alpes pour mesurer et analyser la qualité de l'air :
- Stations fixes : 72 stations de mesure permanentes, réparties sur les 8 départements de la région Rhône-Alpes, fonctionnant 24h/24, 7j/7.
- Moyens mobiles : parc de stations mobiles et de dispositifs de prélèvements, utilisés lors de campagne de mesures ponctuelles.
- Laboratoire de chimie : analyse des composés organiques volatils précurseurs de l’ozone et de composés chlorés.
- Laboratoire de métrologie : assure le lien avec l’étalon national concernant 4 gaz réglementés (ozone, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone). Le laboratoire est certifié 17025 et accrédité COFRAC pour l’étalonnage de ces gaz.
- Laboratoire de comptage pollinique : reconnaissance et comptage par des techniciens qualifiés des pollens prélevés sur les secteurs de Grenoble et de la vallée du Rhône.
Outils de calcul et cartographie[modifier | modifier le code]
Air Rhône-Alpes dispose également d'outils numériques d’analyse et de cartographie pour l’aide à la décision. Ils permettent de diagnostiquer, prévoir, ou simuler les actions d’amélioration de la qualité de l'air.
- Cadastre des émissions : inventaire et cartographie des émissions dans l’air de 45 polluants atmosphériques sur un historique de 12 ans.
- Modélisation : outils numériques de simulation et de cartographie des concentrations de polluants à l’échelle d’une agglomération (fine échelle) et de la région Rhône-Alpes (grande échelle).
Historique[modifier | modifier le code]
|
Dates clés |
Evènements |
|---|---|
| 1960 | Premières mesures de la qualité de l'air en Rhône-Alpes |
| 1976 | Création d'ASCOPARG, Association pour le Contrôle et la Prévention de l'Air dans la Région Grenobloise |
| 1979 | Création de COPARLY, Comité pour le Contrôle de la pollution atmosphérique dans le Rhône et la région Lyonnaise |
| 1990 | Création de SUP'AIR, Association de surveillance de la qualité de l'air du Nord-Isère |
| 1991 | Création d'AMPASEL, Association de Mesures de la Pollution Atmosphérique de Saint-Etienne et du département de la Loire |
| 1995 | Création d'Air-APS, Association de surveillance de la qualité de l'air de l'Ain et des Pays de Savoie |
| 1996 | Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie (LAURE) |
| 1997 | Création de ATMO Drôme Ardèche (Anciennement ASQUADRA), Association pour la surveillance de la qualité de l'air en Drôme et Ardèche |
| 2003 | ASCOPARG, COPARLY et SUP'AIR ont créé le GIERSA (Groupement d'Intérêt Economique de Réseaux de Surveillance de l'Atmosphère) afin de mettre en commun leurs moyens humains et financiers |
| 2007 | AMPASEL et ATMO Drôme-Ardèche rejoignent le GIERSA qui devient ATMO Rhône-Alpes. |
| 2012 | Régionalisation : Air-APS, chargé de la surveillance de l'Ain et des Pays de Savoie et ATMO Rhône-Alpes s'unissent pour former Air Rhône-Alpes |
Liens externes[modifier | modifier le code]
Site officiel d'Air Rhône-Alpes
Campagne de communication : De l'air dans nos idées reçues
Plateforme de prévision pollinique
Plateforme participative de signalement de l'ambroisie
Fédération des associations de surveillance de la qualité de l’air en france
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