Utilisateur:AEIOU/Bac à sable

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Jean-Pierre Petit est né à Choisy-le-Roi le 5 avril 1937. Ancien directeur de recherches au CNRS, il a autrefois travaillé sur les systèmes de propulsion électromagnétique (MHD) et est retraité depuis avril 2003.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sa jeunesse et son parcours scolaire[modifier | modifier le code]

Né de Bernard Lévy et d'Andrée Christine Petit il porte le nom de sa mère à la suite de la séparation de ses parents. Pendant l'occupation allemande Jean-Pierre Petit et sa mère quittent la région parisienne pour La Baule. Il ne découvrira le patronyme paternel qu'après la fin de la 2de guerre mondiale. À l'issue de ses études secondaires effectuées au Lycée Carnot de Paris il obtient le baccalauréat et entre en classe préparatoire scientifique au Lycée Condorcet. Petit se qualifie lui-même de cancre mais montre durant son enfance des prédispositions dans les domaines les plus divers, des sciences naturelles au dessin. Dans sa jeunesse il entretient également différents hobbies, ainsi il pratique la plongée sous-marine à la fin des années 1950 à Marseille avec les moyens du bord, puis le parachutisme à ouverture retardée.

Jean-Pierre Petit intègre Supaéro où il se passionne pour la mécanique des fluides. Il rencontre l'ingénieur Henri Coanda, qui travaille sur des prototypes d'engins à turbopropulseur. Petit s'oriente vers la recherche mais son séjour d'une année au James Forrestal Research Center de Princeton est écourté suite à un quiproquo. Il effectue alors son service militaire en Allemagne où il dirige le centre de vol à voile de la base de Fribourg.

Son parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960 il est employé durant quelques mois au centre d'essai de la Société d'Étude de la Propulsion par Réaction (SEPR, future SEP) situé à Istres qui mettra au point le missile MSBS, mais préfère intégrer le CNRS en 1965 en tant qu'ingénieur de recherche dans un laboratoire de mécanique des fluides. Il y effectue ses premières recherches en magnétohydrodynamique (MHD).

Il écrit des articles de vulgarisation pour le magazine Science & vie dans les années 1970. En 1972 sa thèse de doctorat porte sur la théorie des plasmas stellaires et galactiques. En 1974 Jean-Pierre Petit abandonne la recherche expérimentale et entre à l'observatoire de Marseille. Il s'intéresse à la théorie cinétique des gaz et à l'astrophysique. Il est victime d'un accident du travail en octobre 1976 en manipulant un électro-aimant de 250 kilos.

Entre 1977 et 1983 il dirige le Centre Informatique d'Enseignement de la Faculté des Lettres d'Aix-en-Provence et développe avec les étudiants du département de philosophie des logiciels de CAO. Sa bande dessinée d'initiation à la CAO intitulée Pangraphe, accompagnée de programmes en Basic, paraît en 1984 chez P.S.I. Il met ensuite au point le logiciel Screen.

En dehors du champ professionnel[modifier | modifier le code]

En 1975 Jean-Pierre Petit prend connaissance de l'affaire Ummo et des lettres prétendument envoyées à partir des années 1960 par les représentants d'une civilisation extraterrestre, les Ummites, d'abord à un groupe ésotérique de Madrid, puis à des scientifiques. Petit lui-même aurait fait partie des destinataires. Les sujets scientifiques abordés dans ces écrits l'ont selon lui inspiré dans ses recherches.

Jean-Pierre Petit est attiré par la polémique et les affaires étranges. Il est aussi hanté par des problèmes relatifs à l'humanité et son avenir. Il s'investit en dehors du champ professionnel sur des théories d'univers jumeaux, dénonciations d'armes futuristes, réinterprétation d'évènements catastrophiques (le tsunami de 2004, le naufrage du sous-marin Koursk, les attentats du 11 septembre 2001), l'égyptologie, la topologie, l'antimatière. Le foisonnement de ces intérêts lui vaut d'être mis à l'écart de plusieurs communautés.

JPP auteur de bandes dessinées[modifier | modifier le code]

Ses premières bandes dessinées, intitulées Le Voyage du Maxiflon et Le Secret du Mælström, sont publiées au début des années 1970 dans le journal de Spirou sous le pseudonyme Lartie Shaw. Sous l'identité de Mylos il dessine une série de planches satiriques publiées dans le magazine hebdomadaire français L'Express. En 1980 les éditions Belin publient les premiers tomes de sa série de vulgarisation scientifique mettant en scène le personnage d'Anselme Lanturlu. Les aventures d'Anselme Lanturlu sont essentiellement axées sur la physique, appliquée dans Si on volait, ou théorique dans Tout est relatif et Le big-bang ; elles traitent également de mathématiques ou encore d'informatique.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • Enquête sur les OVNI, Albin Michel, 1990 - (ISBN 2226041206)
  • Enquête sur des extra-terrestres qui sont déjà parmi nous, Albin Michel, 1991 - (ISBN 2226055150)
  • Le mystère des Ummites, Albin Michel, 1995 - (ISBN 2226078452)
  • Les enfants du diable, Albin Michel, 1995 - (ISBN 2226076328)
  • On a perdu la moitié de l'univers, Albin Michel, 1997 - (ISBN 2226093931)
  • OVNIS et armes secrètes américaines, Albin Michel, 2003 - (ISBN 2226136169)
  • L'Année du contact, Albin Michel, 2004 - (ISBN 2226151362)

Bandes dessinées[modifier | modifier le code]

  • Pangraphe, dessins en trois dimensions, programmes en Basic pour Apple II, PSI, 1984 - (ISBN 286595157X)
  • quatorze albums Aventures d'Anselme Lanturlu parus chez Belin 1980-1989
  • quatre albums présentant les Nouvelles aventures d'Anselme Lanturlu édités par Présence 2003

BD distribuées par l'auteur[modifier | modifier le code]

  • Le voyage du maxiflon, 1965
  • Le spondyloscope
  • L'économicon
  • Le tour du monde en quatre vingt minutes
  • L'aspirisouffle
  • Les mille et une nuits scientifiques, 1995
  • L'Ancien Testament : la folle histoire de Dieu
  • Le Nouveau Testament : Jesus de Nazareth

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]