Yoshijiro Urushibara

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Yoshijiro Urushibara
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
漆原木虫Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Yoshijiro Urushibara, né le à Tokyo et mort le au Japon, est un graveur sur bois japonais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Yoshijiro Urushibara vient au monde dans le quartier de Shiba à Tokyo ; il est le quatrième fils de la famille ; deux de ses frères aînés sont graveurs sur bois.

Dans le courant de la décennie 1900-1910, il devient lui-même graveur à l'imprimerie Shimbi Shoin de Tokyo. Il est envoyé à Londres en 1908 avec d'autres artistes et artisans japonais pour participer à la préparation de l'exposition anglo-japonaise qui se tint du au dans le quartier de White City ; cette exposition avait pour but de donner une image positive du Japon et de promouvoir les arts et techniques japonais. Après l'exposition, il ne retourne pas au Japon.

En , il part en France et séjourne jusqu'en 1912 à Paris, où il aide des artistes comme Prosper-Alphonse Isaac et Jules Chadel à maîtriser les techniques de l'estampe japonaise[1].

Prosper-Alphonse Isaac, Yoshijiro Urushibara, Barque dans les marais de Saint-Omer (1908-1912).

De retour à Londres, il travaille au British Museum, où il s'occupe de restaurer des œuvres japonaises et chinoises. À partir de 1917-1918, il se consacre à son œuvre de graveur et collabore notamment avec Frank Brangwyn ; il grave d'après de nombreux dessins de ce dernier[2]. C'est à cette époque qu'il prend le pseudonyme de Mokuchu.

Il revient à plusieurs reprises en France. En 1921, il obtient une mention honorable au Salon des artistes français. Le , il est nommé officier d'académie par le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, Édouard Herriot.

Il se marie en 1928 avec Takae Kojima ; ils ont eu deux enfants, une fille, Hideko (1929-2002), et un garçon, Ichiro (né en 1930).

À partir de 1931, il collabore à une revue, The Colour Print Club Journal fondée par William Giles[3], qui repose sur une association d'artistes[4] tels que Sydney Lee (en), William Monk (en), Allen W. Seaby (en), et Émile Antoine Verpilleux (en).

En , en prévision de l'entrée en guerre du Japon, il quitte l'Angleterre et arrive à Yokohama le , en passant par l'Irlande, les États-Unis et le canal de Panama.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Le Stum, « Une leçon japonaise : la gravure sur bois en couleurs en France, 1889-1939 », Ebisu, 51, 2014 (lire en ligne).
  2. (en) Hilary Chapman, « Yoshijiro Ushibara and Frank Brangwyn: A Question of Size », Print Quarterly, vol. XXXIII, no 1, mars 2016.
  3. (en) « William Giles », base artistes British Museum.
  4. (en) E. A. Verpilleux, Catalogue Open Library.
  5. Site du musée.
  6. Site du musée.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Helen Merritt, Nanako Yamada, Guide to Modern Japanese Woodblock Prints: 1900-1975, University of Hawaii Press, 1995 (ISBN 082481732X).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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