This Is Just To Say
This Is Just To Say est un poème en vers libres de William Carlos Williams écrit en 1934, comme s’il s’agissait d’une note laissée sur la table de la cuisine, ou bien encore de quelques mots accrochées avec un magnet (aimant) sur le frigo de celle-ci.
Cette forme simple et anodine agit comme une image ; le poète sait et parle, s'adressant à une femme. C'est une forme que Williams avait utilisé ainsi et dans une forme éclatante dans son poème le plus célèbre, « La Brouette rouge ». Le poète s'inspire de l'imagisme, de l'objectivisme, ainsi que de dada pour ces deux poèmes évoqués ici.
Dans le texte en anglais américain, le poème donne aussi lieu, malgré sa forme apparemment très simple, à un jeu sur les rythmes du vers. Des longueurs métriques variables sont là, parfois repérables : « Plums » s'étirant et chutant dans « icebox » (grave puis aïgu-grave-bas) ; les deux dernières strophes où « breakfast » , « cold » assonent avec « icebox » et encore « So sweet » et « so cold » soulignant le plaisir qui fut désir, finalement.
Réemploi dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Le poème est lu dans le film Paterson de Jim Jarmusch (2016)[1].
Source
[modifier | modifier le code]Le poème sur www.poetryfoundation.org
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Kevin Crust, « Jim Jarmusch, Ron Padgett and the sublime poetry of 'Paterson' », sur latimes.com, 18 janvier 2017 (consulté le 11 février 2017).