Thelma (film, 2017)

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Thelma

Réalisation Joachim Trier
Scénario Joachim Trier
Eskil Vogt
Acteurs principaux
Sociétés de production Motlys
Eurimages
Film i Väst
Pays de production Drapeau de la Suède Suède
Drapeau du Danemark Danemark
Drapeau de la France France
Drapeau de la Norvège Norvège
Genre Fantastique,
romance saphique,
drame
Durée 116 minutes
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Thelma est un film suédo-dano-franco-norvégien réalisé par Joachim Trier et sorti en 2017.

Synopsis

Thelma est une jeune étudiante norvégienne issue d'une famille très religieuse qui va à Oslo pour ses études. Elle tombe amoureuse de sa belle camarade Anja et découvre qu'elle a des pouvoirs surnaturels[1],[2],[3].

Fiche technique

Distribution

Version Française
  • Société de doublage : NEW CONNECTION
  • Direction Artistique : Michaël Rudy Cermeno
  • Traduction et adaptation : Pascal Strippoli & Nelson Caderon
  • Mixage : Carles Garcia
Source et légende : Version française (VF) sur carton du doublage français

Accueil

Critique

Thelma
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 74/100
Rotten Tomatoes 93%
AlloCiné 3.5 étoiles sur 5
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Le Journal du Dimanche 4.0 étoiles sur 5
La Croix 4.0 étoiles sur 5
Le Monde 3.0 étoiles sur 5
Les Inrockuptibles 3.0 étoiles sur 5
Télérama 3.0 étoiles sur 5
CinéSéries 2.0 étoiles sur 5
Libération 2.0 étoiles sur 5

En France, l'accueil critique est positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,5/5, et des critiques spectateurs à 3,2/5[4].

Pour Céline Rouden de La Croix, « s'il y est bien question de phénomènes « surnaturels », le film lorgne toutefois davantage du côté de Hitchcock que du film d'horreur. Et excelle, grâce à une mise en scène très maîtrisée, à explorer les tourments de l'inconscient. [...] Le cinéaste explique avoir puisé son inspiration dans les films de Brian De Palma ou de David Cronenberg pour broder ce conte « où se joue quelque chose de très humain, auquel on peut s'identifier, même s'il s'inscrit dans le domaine du surnaturel ». [...] Si on peut regretter une symbolique parfois un peu appuyée et un dénouement hâtif, le film n'en est pas moins très réussi. »[5].

Pour Jacques Morice de Télérama, « le désir refoulé, le climat tout à la fois ouaté et inquiétant, l'apparition d'un superpouvoir potentiellement dangereux de l’héroïne : tout cela est captivant. Plusieurs pistes d'interprétation, plusieurs directions narratives s'offrent, également prometteuses. C'est dans la deuxième partie, avec les parents de Thelma, dévots ultra catholiques, que les choses se gâtent. Le film déçoit en dévidant les fils d’une intrigue traumatique tirée par les cheveux, sur fond de puritanisme un peu caricatural. On le regrette d'autant plus que la mise en scène talentueuse de Joachim Trier réserve des séquences éclatantes. »[6].

Pour Jean-François Rauger du Monde, « le film de Joachim Trier est un récit de sorcellerie moderne. Ce pourrait être un remake du Carrie au bal du diable, de Brian De Palma, mais un remake adapté à la froideur nordique, dénué des flamboyances romantiques du titre de référence. [...] dès lors qu'il est tenu par le carcan du thème, Trier ne peut qu'inventer des visions étonnantes et spectaculaires (le prologue, la piscine transformée en piège, etc.), dont on peut dire qu'elles sont assez convaincantes, même si elles ne désignent pas le film comme autre chose que l'exercice de style d’un élève doué. »[7].

Pour Marcos Uzal de Libération, « Thelma s'inscrit dans une tendance actuelle du cinéma fantastique consistant à se complaire dans le non-dit et le non-montré, moins pour jouer avec les pouvoirs de la suggestion que pour maintenir le récit ouvert aux diverses interprétations qu'il amorce à coups de béances et de symboles. Or, au cinéma, cette hauteur de vue allégorique est trop souvent une façon vague d’exprimer des choses lourdes ou, comme ici, d'aborder un genre volontiers rugueux et impur avec les pincettes de l'auteurisme chic. [...] ce film d'abord intrigant et inquiétant se perd dans l'abstraction psychologisante, jusqu'à atteindre le n'importe quoi lors d'un très mauvais dernier quart d'heure. Thelma serait comme une version exsangue du Carrie de Brian De Palma, dont toute la tension horrifique aurait été absorbée par des intentions sursignifiantes et dévitalisée par la froideur hautaine de la réalisation. »[8].

Pour Corentin Lê de CinéSéries, « Passés les quelques sursauts formels, "Thelma" de Joachim Trier fait tout à moitié sans oser exploiter jusqu’au bout l’iconographie surnaturelle dont il s’inspire. »[9]

Box-office

Distinctions

Récompenses

Sélections

Voir aussi

Bibliographie

Notes et références

  1. (en) Thelma 2017 – the supernatural lesbian film by Joachim Trier
  2. (en) Norwegian Thriller “Thelma” Follows A Newly Minted Lesbian
  3. (en) ‘Thelma’ Review: Ingmar Bergman Meets Stephen King in Joachim Trier’s Beguiling Lesbian Horror Movie
  4. « Thelma », sur Allociné (consulté le ).
  5. Céline Rouden, « « Thelma » dans les tourments de l’inconscient », sur La Croix, (consulté le )
  6. Jacques Morice, « Thelma », sur Télérama, (consulté le )
  7. Jean-François Rauger, « « Thelma » : ma sorcière bien givrée », sur Le Monde, (consulté le )
  8. Marcos Uzal, « «Thelma», emprise de tête », sur Libération, (consulté le )
  9. « Critique de Thelma (Film, 2017) — CinéSéries », CinéSéries,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. JP-Boxoffice.com ; page du film Thelma consulté le 7 février 2018.
  11. « ‘Jupiter’s Moon’ se alza con el premio a la mejor película en el Festival de Sitges 2017 », sur La Vanguardia, (consulté le )
  12. « Mar del Plata: ‘Wajib,’ ‘Scourge,’ ‘Cocote,’ ‘Baronesa’ Top 2017 Fest », sur Variety, (consulté le )

Liens externes