Teresa Pàmies

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Teresa Pàmies
Teresa Pàmies (date inconnue).
Biographie
Naissance
Décès
(à 92 ans)
Grenade (Espagne)
Nom de naissance
Teresa Pàmies i BertranVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Langue d'écriture
Père
Tomàs Pàmies i Pla (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Gregorio López Raimundo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Parti politique
Membre de
Conflit
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
Quan érem capitans (d) (), Quan érem refugiats (d) (), Testament a Praga (d) (), Va ploure tot el dia (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Teresa Pàmies i Bertran, née le à Balaguer et morte le (à 92 ans) à Grenade (Espagne), est une écrivaine espagnole d'expression catalane qui raconte surtout les expériences de l'exil républicain pendant la guerre d'Espagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Teresa Pàmies est la fille du dirigeant marxiste Tomàs Pàmies.

Elle entre aux Joventuts Socialistes Unificades de Catalunya en 1937 et est une des fondatrices de l'Alliance nationale de la jeune femme (1937-1939). Mariée avec Gregorio López Raimundo, secrétaire général du Parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC), fédéré avec le Parti communiste d'Espagne, elle est la mère de l'écrivain Sergi Pàmies.

Pendant la Seconde République espagnole, Teresa Pàmies devient une figure politique très engagée. Pendant la guerre d'Espagne, elle intègre la Jeunesse socialiste unifiée de Catalogne[1].

Après le conflit, elle s'exile en France puis à Cuba, en République dominicaine et finalement au Mexique[1] où elle étudie le journalisme[2].

En 1947, cette féministe et militante de gauche[1] abandonne le Mexique pour aller à Belgrade où elle travaille pour la radio et enfin à Prague.

En 1971, elle reçoit le prix Josep Pla[1]. L’année suivante, elle revient définitivement en Catalogne et écrit différents livres en catalan.

Teresa Pàmies meurt le 13 mars 2012 à Grenade, après avoir publié une cinquantaine de livres[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Testament a Praga (prix de la critique Serra d'Or et prix Josep Pla du Récit 1972), avec son père.
  • Quan érem capitans (1974)[3]
  • Va ploure tot el dia (1974)
  • Quan érem refugiats (1975)
  • Si vas a París, papà... (diari de maig 1968)(1975)
  • Gent de la vetlla (1975)
  • La filla de gudari (2001)

Prix et reconnaissance[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (ca) « 10 anys sense l'escriptora i periodista Teresa Pàmies », sur beteve.cat (consulté le )
  2. (ca) Antoni Batista, « Teresa Pàmies: l’escriptora que hauria triomfat a Netflix », sur Ara.cat,
  3. (es) Carles Geli, « Teresa Pàmies: escribir mientras se cuecen las judías », sur El País,

Liens externes[modifier | modifier le code]