Temple Baoguo (mont Emei)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Temple Baoguo (mont Emei)
Image illustrative de l’article Temple Baoguo (mont Emei)
Présentation
Culte Bouddhisme
Géographie
Pays Drapeau de la République populaire de Chine République populaire de Chine
Sichuan Han
Ville Chengdu
Coordonnées 29° 34′ 14″ nord, 103° 26′ 26″ est
Géolocalisation sur la carte : Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
Temple Baoguo

Le temple Baoguo (chinois simplifié : 报国寺 ; chinois traditionnel : 報國寺 ; pinyin : Bàoguó Sì ; litt. « Temple du service à la patrie ») du mont Emei (ou mont Omei, voire Emei Shan), également connu sous le nom de Hui Zongtang, est implanté au pied du mont Emei dans la province du Sichuan, une province de la république populaire de Chine, qui se trouve dans la région sud-ouest du pays, et dont le chef-lieu est Chengdu. Il a été restauré au cours de la cinquième année de l' ère Tongzhi[1] .

Architecture[modifier | modifier le code]

Le temple Baoguo est l'un des temples bouddhistes les plus importants des monts Emei Shan dans la région d'Emeishan de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine) , appartenant aux montagnes des quatre temples sacrés du bouddhisme en Chine. C'est un temple féodal national du bouddhisme dans la région de Chine Han, qui a été construit à l' époque Wanli de la dynastie Ming .

Salle de Maitreya[modifier | modifier le code]

Dans la salle principale du temple, des représentants des enseignements du bouddhisme , du taoïsme et du confucianisme étaient à l'origine vénérés, d'où le nom chinois San Jiao Huizong [2]. Plus tard pendant la dynastie Qing , l'empereur Kangxi a changé le nom en Baoguo Si. Au-dessus de sa porte principale est accrochée une plaque avec une inscription du nom du temple de Kangxi.

Au centre se dresse la statue de Maitreya(mot sanskrit signifiant « amical[3] », « bienveillant[4] »), derrière lui Skanda, le dieu de l'armée divine éternel adolescent (kumâra), qui était vénéré sous les Gupta dans l'Inde du nord où il était la divinité tutélaire des Chalukya. Il est surtout populaire en Inde du sud, où il est connu sous le nom tamoul de Murugan[5] (le garçon).

Autres salles[modifier | modifier le code]

Salle de Samantabhadra[modifier | modifier le code]

Elle abrite une statue de Samantabhadra juché sur le dos d'un éléphant blanc.

Pagode Huayan[modifier | modifier le code]

Une pagode en bronze de la dynastie Ming de quatorze étages, haute de 6 mètres (20 pieds), nommée Pagode Huayan (chinois simplifié : 华严塔) est conservée dans le temple. Le corps est orné duSoutra de l'ornementation fleurie ou Soutra de la guirlande (de fleurs), (chinois traditionnel : 華嚴經 ; pinyin : Huáyánjīng, japonais : 華厳経 (kegon-kyō?)). C'est un motif occupe une place très importante dans le bouddhisme mahāyāna chinois, japonais et tibétain[6]. Il constitue en particulier la base des écoles chinoise Huayan et japonaise Kegon. Il décrit très longuement la Réalité Ultime, le Dharmadhatu. .

La cloche[modifier | modifier le code]

La cloche de lotus en bronze a été coulée par Huizong Biechuan (chinois simplifié : 慧宗别传) en 1564 à la fin de la dynastie Ming. Elle mesure 2,8 mètres ( Unité «  » inconnue du modèle {{Conversion}}.) de haut, et pèse 12,5 kilogrammes ( Unité «  » inconnue du modèle {{Conversion}}.). Un Agama Sutra et d'autres inscriptions bouddhistes y sont gravés en plus des soixante mille caractères.

Monuments remarquables[modifier | modifier le code]

Liens Web[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Emei Shan Baoguo Si Article zhuanti
  2. Sān Jiào Huìzōng Trinitaire; vgl. Emeishan Baoguo Si (Memento du 11 février 2010 dans Internet Archive)
  3. Gérard Huet, Dictionnaire Héritage du Sanscrit (lire en ligne)
  4. Cécile Becker, Citations bouddhistes expliquées: 150 citations pour découvrir des textes essentiels et se familiariser avec tous les aspects du bouddhisme, Editions Eyrolles, (ISBN 978-2-212-25103-6, lire en ligne), p. 61
  5. The A to Z of Hinduism, par B.M. Sullivan publié par Vision Books, page 139, (ISBN 8170945216)
  6. Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press, 2014 (ISBN 0691157863), pages 84-85.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Zhang Yuhuan (2012). "Le complexe du confucéen, du bouddhisme et du taoïsme : temple Baoguo sur le mont Emei"《儒释道三教会宗:峨眉山报国寺》. 《图解中国著名佛教寺院》[ Illustration des temples bouddhistes célèbres en Chine ] (en chinois). Pékin : Maison d'édition de la Chine contemporaine. (ISBN 978-7-5154-0135-5).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :