Sadok Chourou

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Sadok Chourou
Illustration.
Portrait de Sadok Chourou
Fonctions
Constituant de la circonscription de Ben Arous

(3 ans et 10 jours)
Élection 23 octobre 2011
Groupe politique Ennahdha
Président d'Ennahdha

(2 ans et 5 mois)
Prédécesseur Jamel Aoui
Successeur Mohamed Kaloui
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Midoun, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Ennahdha
Diplômé de Université de Tunis - El Manar

Sadok Chourou (arabe : الصادق شورو), né en 1952 à Midoun sur l'île de Djerba[1], est un homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Diplômé en chimie de la faculté des sciences de Tunis, il enseigne la discipline à la faculté de médecine de Tunis jusqu'en 1991. Il est également membre de la commission de la recherche scientifique au centre de la recherche scientifique[Quoi ?] de Borj Cédria.

Président du parti islamiste Ennahdha, d'octobre 1988 à mars 1991, il est arrêté le et comparaît devant le tribunal militaire, lors du procès engagé contre 265 dirigeants du parti en 1992. Condamné à mort pour complot contre l'État, il voit sa peine commuée en réclusion à perpétuité[2]. Il passe 18 ans dans les prisons tunisiennes sous le régime du président Zine el-Abidine Ben Ali, dont quatorze dans un isolement total. À la suite d'une grâce présidentielle, il est remis en liberté le , mais arrêté le 3 décembre après son intervention par téléphone sur la chaîne londonienne Al Hiwar, où il demande la légalisation de son parti[3]. Condamné à une peine d'une année d'emprisonnement ferme, il quitte définitivement la prison le [4].

Lors de l'élection de l'assemblée constituante, le , il est élu dans la circonscription de Ben Arous. Sadok Chourou entretient des liens étroits avec des milieux salafistes (comme le parti Hizb ut-Tahrir) et participe en au congrès d'Ansar al-Charia[5]. Avec Habib Ellouze, il figure parmi les personnalités du mouvement Ennahdha qui demandent l'introduction de la charia dans la Constitution[6].

En janvier 2012, il rappelle aux sit-inneurs et grévistes qui paralysent l'économie du pays la gravité de ce qu'ils font et appelle à les châtier sévèrement, citant un verset du Coran[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]