Sœurs de la Miséricorde de Montréal

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Sœurs de Miséricorde de Montréal
Image illustrative de l’article Sœurs de la Miséricorde de Montréal
L'hospice de Sainte-Pélagie en 1927
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 7 juin 1867
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But aide aux femmes célibataires et à leurs enfants, soins des malades
Structure et histoire
Fondation 16 janvier 1848
Montréal
Fondateur Rosalie Cadron-Jetté
Abréviation S.M
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les sœurs de Miséricorde de Montréal (en latin : Instituti Sororum a Misericordia) sont une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

Le 1er mai 1845, Rosalie Cadron-Jetté et Sophie Desmarets, toutes deux veuves, s’installent dans une petite maison du faubourg Saint-Laurent donnée par Antoine-Olivier Berthelet et fondent l’hospice de Sainte-Pélagie[1] pour venir en aide aux femmes enceintes célibataires. En 1846 et 1847, l'hospice déménage tour à tour dans des locaux plus grands situés rue Wolfe, puis au coin de la rue Sainte-Catherine. À la demande d'Ignace Bourget, évêque de Montréal, elles prononcent, le , des vœux simples et Rosalie prend le nom de Mère de la Nativité, donnant naissance au sœurs de la Miséricorde avec pour but l'accueil des enfants abandonnés et des mères enceintes hors mariage.

Pour se mettre en conformité avec une loi de 1847, qui exige que les sages-femmes des villes de Québec, Montréal et Trois-Rivières prouvent leurs capacités devant deux membres du Collège des médecins et des chirurgiens du Bas-Canada ; la fondatrice et sept autres religieuses, dont certaines sont déjà sages-femmes, décident de suivre une formation en obstétrique et obtiennent leur certificat de compétence le [2]. La même année voit la fondation des filles de Sainte-Madeleine pour les mères célibataires qui souhaitent embrasser la vie religieuse, les madeleines sont pleinement intégrée à la congrégation en 1971[3]. L'institut obtient le décret de louange le et ses constitutions religieuses sont approuvées définitivement le .

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs sont présentes au Canada, aux États-Unis et en Équateur. La maison généralice est à Montréal.

Les religieuses se consacrent principalement en faveur des femmes célibataires et de leurs enfants, mais également aux soins des malades dans les hôpitaux. À l'hôpital de La Miséricorde, ce sont elles qui formaient les puéricultrices jusqu'en 1971[4],[5].

En 2017, la congrégation comptait 73 sœurs dans 8 maisons[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore della misericordia di Montréal » (voir la liste des auteurs).
  1. « Rosalie Cadron-Jetté 1794-1832 », sur cursillos.ca (consulté le ).
  2. « Rosalie et la sagefemmerie », sur centrerosaliecadronjette.org (consulté le ).
  3. « Sœurs de Miséricorde », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le ).
  4. « Puéricultrice, un métier pratiquement disparu », sur ici.radio-canada.ca (consulté le ).
  5. Mireille Bergeron, Historique sommaire de l’Hôpital de la Miséricorde et de la Crèche St-Vincent-de-Paul des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, Montréal, Service des archives des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec, , 16 p. (lire en ligne), p. 14
  6. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1564