Rue des Coquilles

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Anc. 7e arrt
Rue des Coquilles
(absorbée en 1851)
Situation
Arrondissement Anc. 7e
Quartier Arcis
Début Rue de la Tixéranderie
Fin Rue de la Verrerie
Morphologie
Longueur 70 m
Largeur 10 m
Historique
Création Avant le XIIIe siècle
Ancien nom Ruelle Gentien
Rue Gentien
Rue Jacques Gentie
Rue Jean Gentien
Ruelete Gencien
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue des Coquilles (absorbée en 1851)

La rue des Coquilles est une ancienne voie de Paris qui était située dans l'ancien 7e arrondissement et qui a été absorbée par la rue du Temple en 1851.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Son nom lui vient des coquilles qui ornaient la porte et les fenêtres d'un hôtel particulier situé au coin de la rue de la Tixéranderie.

Situation[modifier | modifier le code]

Située dans l'ancien 7e arrondissement, quartier des Arcis, la rue des Coquilles, d'une longueur de 70 mètres, commençait aux 17-21, rue de la Tixéranderie et finissait aux 57-59, rue de la Verrerie[1].

Les numéros de la rue étaient noirs[2]. Le dernier numéro impair était le no 9 et le dernier numéro pair était le no 6.

Historique[modifier | modifier le code]

Sous le règne de Philippe Auguste, cette voie était déjà bordée de constructions.

En l'an 1300 et au XIVe siècle, des actes lui donnent le nom de « ruelle Gentien », de « rue Gentien », « rue Jacques Gentien » ou « rue Jean Gentien[3] » qui était le nom de deux particuliers, bourgeois de Paris, qui y possédaient des maisons. Le cartulaire de Saint-Maur fait mention de Pierre Gentien dont la maison située dans la rue de la Tixéranderie, vis-à-vis de celle des Coquilles, était occupée par des usuriers lombards.

Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « ruelete Gencien ».

À la fin du XVe siècle, elle prend le nom de « rue des Coquilles » en raison de la construction d'un hôtel particulier, bâti à cette même époque au coin de la rue de la Tixéranderie, dont les portes et les fenêtres étaient ornés de coquilles.

Elle est citée sous le nom de « rue Cocquilière » dans un manuscrit de 1636 ou le procès-verbal de visite, en date du , indique : « que nous avons trouvé la plus grande partie salle et pleine d'immundices ».

Une décision ministérielle, du () signée l'abbé de Montesquiou fixe la largeur de cette voie publique à 10 mètres, car à cette époque elle n'avait que 3 mètres de largeur. De 1815 à 1821, les maisons qui bordaient cette rue furent presque toutes reconstruites. Cette largeur de 10 mètres est maintenue, en vertu d'une ordonnance royale du .

En 1851, la rue des Coquilles fusionne avec les rues Barre-du-Bec, Sainte-Avoye et du Temple, pour former une nouvelle rue, qui garde le nom de « rue du Temple ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 28e quartier « Arcis », îlot no 1, F/31/86/02, îlot no 2, F/31/86/03.
  2. Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
  3. Également écrit « Gencien ».

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]