Rue des Quatre-Vents
6e arrt Rue des Quatre-Vents
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Odéon | ||
Début | 2, rue de Condé et 6, carrefour de l'Odéon | ||
Fin | 95, rue de Seine | ||
Morphologie | |||
Longueur | 88 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | XVe siècle | ||
Dénomination | Fin du XVIIe siècle | ||
Ancien nom | Chemin du Petit-Huys-de-la-Foire rue descendant à la Foire rue Combault voie de la Halle chemin de la Voirie ruelle de la Voirie-de-la-Boucherie rue Neuve-de-la-Foire rue de la Foire rue du Brave rue du Petit-Brave |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 7950 | ||
DGI | 7940 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue des Quatre-Vents est une voie située dans le quartier de l'Odéon dans le 6e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue des Quatre-Vents est desservie à proximité par les lignes 4 et 10 à la station Odéon.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle doit son nom à une enseigne Aux Quatre Vents, représentée par des têtes d'amours joufflues et ailées, soufflant à l'est, à l'ouest, au nord et au sud[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette rue qui existait au commencement du XVe siècle s'est appelée « chemin du Petit-Huys-de-la-Foire », puis « rue descendant à la Foire », parce qu'elle conduisait à la foire Saint-Germain ; elle devint ensuite la « rue Combault » en l'honneur de Pierre Combault, chanoine de Romorantin qui y habitait.
Cette rue a porté en 1501 le nom de « voie de la Halle » ; « chemin de la Voirie » (1502) ; « ruelle de la Voirie-de-la-Boucherie » (1509) ; « rue Neuve-de-la-Foire » (1510) ; « rue de la Foire » (1604) ; « rue du Brave » (1617) ; « rue du Petit-Brave » (1626) en raison d'une enseigne de ce nom avant de prendre son nom définitif à la fin du XVIIe siècle.
Elle est citée sous le nom de « rue des Quatre ventz » dans un manuscrit de 1636.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 3 : Léa, une maison de tolérance, proposait ses services.
Références littéraires
[modifier | modifier le code]- Dans La Comédie humaine, Balzac situe son « bocal aux grands hommes » où logent Daniel d'Arthez, Michel Chrestien, Léon Giraud et Desplein dans la rue, « une des plus horribles rues de Paris[2] » (voir Illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes ou encore La Messe de l'athée).
- Cette rue donne son nom au roman La Maison des Quatre-Vents (1946) de Colette Vivier, dont les aventures des jeunes héros se déroulent dans le quartier de l'Odéon, entre 1943 et 1945.
- Dans Notre assassin de Joseph Roth, le conteur, habite dans cette rue, à l'Hôtel des Fleurs vertes, et l'essentiel de l'action se déroule en face dans un restaurant russe nommé Tari-Bari.
- Dans son roman Sabbat, terminé en 1939 mais publié seulement en 1945, Maurice Sachs décrit dans cette rue un hôtel Saint-Joachim en pleine déchéance où, réduit à la misère, il fut contraint de se loger avec son ami environné d'une galerie de pensionnaires hauts en couleur qu'il s'amuse à dépeindre un par un (chapitre XXXII).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 662.
- La Messe de l'athée.