Rue Gresset (Nantes)
Cet article est une ébauche concernant Nantes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) ; pour plus d’indications, visitez le projet Nantes.
Pour l’article homonyme, voir Rue Gresset.
| Rue Gresset | ||||
 La rue Gresset avec, en arrière-plan, le théâtre Graslin | ||||
| Situation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Coordonnées | 47° 12′ 44″ nord, 1° 33′ 50″ ouest | |||
| Pays |  France |
|||
| Région | Pays de la Loire | |||
| Ville | Nantes | |||
| Quartier(s) | Centre-ville | |||
| Début | Rue Voltaire | |||
| Fin | Rue des Cadeniers | |||
| Morphologie | ||||
| Type | Rue | |||
| Histoire | ||||
| Création | 1792 | |||
| Anciens noms | Saint-François | |||
| Monuments | Immeubles inscrits | |||
| Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
| ||||
modifier  |
||||
La rue Gresset est une rue de Nantes, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La rue Gresset est située dans le centre-ville de Nantes, dans le quartier Graslin. Elle fait partie de l'axe entre la place Graslin et la place René-Bouhier (ancien « quartier des Entrepôts »). C'est une voie en ligne droite, bitumée, ouverte à la circulation automobile, s'étendant de la rue Voltaire à la rue des Cadeniers, dans le prolongement de la rue de Bréa.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Ell porte le nom du poète Jean-Baptiste-Louis Gresset (1709-1777)[1].
Historique[modifier | modifier le code]
La création de la voie entre dans le projet d'urbanisme lancé par Jean-Joseph-Louis Graslin, et dont les architectes sont Jean-Baptiste Ceineray puis Mathurin Crucy. Ce projet s'articule autour de la place Graslin et du cours Cambronne ; la rue Gresset borde les immeubles constituant le côté nord de ce cours.
En 1787, la voie s'appelle « rue Saint-François »[2].
La voie apparaît dans des écrits de 1792, où elle est signalée en projet. Son tracé se fait progressivement : un document de 1832 signale qu'un monticule de rochers perturbe son usage[2]. En 1839, son côté nord, en face des bâtiments classés, fait l'objet d'un alignement[3]. Elle prend son nom actuel en 1818. La rue est prolongée en 1846. Elle va alors de la rue des Cadeniers jusqu'à la rue de Flandres[2].
Sous le Second Empire, la rue Gresset fait partie des rues où se concentrent les négociants-armateurs[4].
La compagnie des Voiliers Nantais, compagnie maritime créée le , installe à cette date son siège au no 3 de la rue Gresset[5].
Émile Souvestre (1806-1854), avocat, journaliste et écrivain français, a habité dans la rue Gresset en 1829. Louis Bureau (1847-1836), médecin et zoologiste, directeur du muséum d'histoire naturelle de Nantes de 1882 à 1919, demeurait au no 15 à la fin de sa vie.
Le , la première boîte postale de l'« Aéro-club de l'Atlantique » est installée dans la rue. De dimensions modestes et de couleur jaune, elle est fixée sur le mur de l'immeuble situé au no 10, et le courrier qui est déposé est destiné à être acheminé par l'Aéropostale[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
L'ensemble des façades et toitures des bâtiments donnant sur le cours Cambronne, sur le côté des numéros impairs de la rue, est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [7],[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14].
- Immeubles inscrits au titre des monuments historiques
-
-
-
-
-
-
-
-
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Pajot 2010, p. 104
- Pied 1906, p. 137
- « Plan d'alignement de la ville approuvé le 5 septembre 1839, Section S, Feuille 17 », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Kahn et Landais 1992, p. 32.
- Paul Bernard, capitaine de Vaisseau, directeur Commercial de la Compagnie nantaise des Chargeurs de l'Ouest, arbitre Maritime, « Les compagnies », sur Voiliers et navires de Nantes (consulté le ).
- Kahn et Landais 1995, p. 220.
- Notice no PA00108698, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 février 2012.
- Notice no PA00108699, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 février 2012.
- Notice no PA00108700, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 février 2012.
- Notice no PA00108701, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 février 2012.
- Notice no PA00108702, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 février 2012.
- Notice no PA00108703, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 février 2012.
- Notice no PA00108704, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 février 2012.
- Notice no PA00108705, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 février 2012.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 137.
- Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 300 p. (ISBN 2-908261-92-8).
- Claude Kahn et Jean Landais (préf. Marcel Launay), Les « Années folles » à Nantes - 1920-1930, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 264 p. (ISBN 2-908261-34-0).
