Roland Ostermann

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Roland Ostermann
Illustration.
Portrait officiel.
Fonctions
Conseiller national

(5 ans, 6 mois et 5 jours)
Législature 44e et 45e
Groupe politique vert (G)
Prédécesseur Irène Gardiol
Biographie
Date de naissance (86 ans)
Lieu de naissance Lausanne
Nationalité Suisse
Parti politique Les Verts
Profession Enseignant de mathématiques

Roland Ostermann, né le à Lausanne (originaire de Vinzel), est une personnalité politique suisse, membre des Verts.

Il est député du canton de Vaud au Conseil national de 1994 à 1999.

Biographie[modifier | modifier le code]

Roland Ostermann naît le à Lausanne. Il est originaire de Vinzel, dans le canton de Vaud[1]. Il effectue sa scolarité à Lausanne[2]. Il est détenteur d'une licence en mathématiques[1]. En 1964, il est nommé enseignant de mathématiques au Gymnase de la Cité après avoir enseigné pendant quatre ans à Genève[2]. En 1973, il est nommé président de la Société vaudoise des maîtres secondaires[3]. Il prend sa retraite en août 1999[4].

Il est marié et père de deux enfants. Sa femme, Françoise Ostermann, est députée écologiste au Grand Conseil du canton de Vaud[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 1981, il se présente aux élections communales à Lausanne sur la liste du Groupement pour la protection de l'environnement, l'un des partis à l'origine des Verts vaudois. Il n'est pas élu, mais entre au Conseil communal en 1984 à la suite de démissions. Il est ensuite régulièrement réélu. Lors des élections communales 1989, il se présente également à l'élection à la Municipalité aux côtés de Daniel Brélaz, mais seul ce dernier est élu. En 1996, il assume la présidence du Conseil communal[2]. Il le quitte en 2016, à la suite de la décision des Verts lausannois de limiter le nombre de mandats consécutifs à trois[5].

En 1994, il entre au Conseil national en cours de législature, succédant à sa collègue de parti Irène Gardiol[6]. Il est réélu en 1995[1]. Il s'engage notamment en vain pour que le développement durable soit le thème central de l'Exposition nationale suisse de 2002[7]. Il essaie également sans succès d'interdire l'utilisation de mines anti-personnelles par l'armée suisse. Lors des débats sur la révision de la Constitution fédérale, il parvient à y faire inscrire l'encouragement de la formation artistique[4]. Si son travail sur le fond n'est pas critiqué, il est considéré comme peu médiatique[8],[9].

Lors des élections fédérales de 1999, il n'est pas réélu, l'unique siège des verts vaudois revenant à Anne-Catherine Ménétrey[10]. Cette année-là, il se présente également au Conseil des États. Il arrive en septième position au premier tour et n'est pas candidat au second[11]. Il se présente à nouveau au Conseil national quatre ans plus tard, mais termine septième de la liste écologiste et n'est à nouveau pas élu[12].

Il est ensuite membre de l'Assemblée constituante du canton de Vaud (1999-2003)[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Roland Ostermann », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c et d Marc Julmy, « Un parlementaire de Vers-chez-les-Blanc à la tête du Conseil communal », 24 Heures,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  3. « Les maîtres secondaires et la réforme scolaire », La Liberté,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  4. a et b Chantal Tauxe, « Roland Ostermann rêve d'être le premier sénateur vert », 24 Heures,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  5. Cindy Mendicino, « Le jeu des chaises musicales du Conseil communal de Lausanne », 24 Heures,‎ (lire en ligne Accès payant)
  6. François Nussbaum, « Un écolo à facettes », L'Express,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  7. François Nussbaum, « Expo 2001 - Le Conseil national balaie toutes les divergences », L'Express,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  8. Chantal Tauxe, « Les Verts camouflent leur star », 24 Heures,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  9. Philippe Castella, « Législature de transition pour les sortants », L'Express,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  10. Justin Favrod, « L'équilibre des forces au National est maintenu, avec des ajustements », La Liberté,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  11. Chantal Tauxe, « Langenberger, reine du premier tour », 24 Heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  12. « Les résultats du Conseil national », La Liberté,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  13. Liste des constituants

Liens externes[modifier | modifier le code]