Risë Stevens

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Risë Stevens
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 99 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Juilliard School
Newtown High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
Conjoint
Walter Szurovy (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Nicolas Surovy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Distinction

Risë Stevens, née le à New York et morte le [1], est une mezzo-soprano américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Risë Stevens étudie d'abord à la Juilliard School of Music avec Anne Schœn-René, puis part pour l'Europe pour des études complémentaires au Mozarteum de Salzbourg avec Marie Gutheil-Schoder et Herbert Graf. Elle chante à Prague de 1936 à 1938 (Orfeo, Mignon, Octavian).

De retour en Amérique, elle débute au Metropolitan Opera de New York, le , dans le rôle de Mignon. Elle y demeure jusqu'en 1961, s'imposant comme la meilleure Carmen et Dalila de son époque. En 1940, elle débute aux Opéras de Chicago (Cherubino) et San Francisco (Octavian).

Elle parait à l'Opéra de Paris en 1949, en Octavian, à La Scala de Milan en 1954, où elle crée Erodiade dans l'opéra Figlia del Diavolo de Virgilio Mortari, puis au Festival de Glyndebourne en 1955, en Cherubino.

Parallèlement à sa carrière à l'opéra, elle tourne de nombreux films, notamment La Route semée d'étoiles (Going my Way ; 1945), avec Bing Crosby.

Après son retrait de la scène, elle devient directrice du « Met National Company » de 1965 à 1967, puis présidente du « Mannes College of Music » de 1975 à 1978.

Stevens possédait une belle voix chaude et souple à la fine musicalité, et se limita à chanter des rôles distincts (Giulietta, Orlovsky, Hänsel) mettant en valeur ses qualités vocales, et résista aux offres de chanter des emplois trop lourds (Verdi, Wagner).

Discographie sélective[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) New York Times le 21 mars 2013

Liens externes[modifier | modifier le code]