Relations entre Sao Tomé-et-Principe et Taïwan
Relations entre Sao Tomé-et-Principe et Taïwan | |
Sao Tomé-et-Principe Taïwan | |
Histoire et événements | |
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1997 | Établissement des relations diplomatiques |
2016 | Rupture des relations diplomatiques |
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Les relations entre Sao Tomé-et-Principe et Taïwan désignent les relations internationales s'exerçant entre, d'une part, la république démocratique de Sao Tomé-et-Principe, et de l'autre, la république de Chine.
En l'absence de relations diplomatiques officielles entre les deux États, ainsi que de l'établissement de bureaux de représentation entre eux, Taïwan est représenté auprès de Sao Tomé-et-Principe par l'intermédiaire du centre économique et culturel de Taipei au Portugal[1].
Relations diplomatiques
[modifier | modifier le code]En 1960, les gouvernements de Taipei et de Pékin, pour le compte de la république de Chine et de la république populaire de Chine, ouvrent leur politique étrangère aux nouveaux États indépendants d'Afrique, chacun afin d'affirmer son statut et sa reconnaissance sur la scène internationale vis-à-vis de l'autre. Cette offensive diplomatique s'inscrit également dans un contexte de Guerre froide, celle de Taïwan étant vue dans le bloc de l'Ouest comme une lutte contre la montée du communisme[2].
Alors que Sao Tomé-et-Principe accède à son indépendance le , le nouvel État africain établit dès sa première année de souveraineté des relations avec la république populaire de Chine. Deux décennies plus tard, le , Sao Tomé-et-Principe formalise également des relations diplomatiques avec la république de Chine ; celles avec l'État continental seront rompues le de la même année[3].
Une ambassade est ainsi établie dès le dans la capitale santoméenne São Tomé. En retour, une ambassade ouvre à Taipei en [3].
Le , le gouvernement de Sao Tomé-et-Principe choisit de rompre ses relations diplomatiques avec celui de la république de Chine[4], ré-établissant à nouveau celles avec la république populaire de Chine. Cette rupture a lieu quelques semaines après l'échange téléphonique entre les présidents taïwanais Tsai Ing-wen et américain Donald Trump, ravivant les tensions dans les relations transdétroit et sino-américaines[5]. Sao Tomé-et-Principe était alors un des trois derniers États africains à entretenir des liens officiels avec le gouvernement de Taipei[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (zh) « 外交部領事事務局全球資訊網-駐館位置及聯絡資訊 », sur boca.gov.tw (consulté le ).
- (en) Yawsoon Sim, « Taiwan and Africa », Africa Today (en), vol. 18, no 3, , p. 20-24 (JSTOR 4185172).
- (zh-TW) « 中華民國89年外交年鑑 | 第三章 中外關係 », sur mofa.gov.tw, (consulté le ).
- (en) Mike Ives, « A Small African Nation severs ties with Taiwan, and Beijing applauds », The New York Times, (consulté le ).
- Sébastien Le Belzic, « Taïwan n'a plus que deux alliés en Afrique », Le Monde, (consulté le ).