Relations entre l'Eswatini et Taïwan

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Relations entre l'Eswatini et Taïwan
Drapeau de l'Eswatini
Drapeau de Taïwan
Eswatini et Taïwan
Eswatini Taïwan
Ambassades
Ambassade d'Eswatini en république de Chine
  Adresse no 9 Lane 62
Tien-mu West Road
Taipei 111
  Site web gov.sz
Ambassade de république de Chine en Eswatini
  Ambassadeur Jeremy Liang
  Adresse Makhosikhosi Street
Mbabane
  Site web taiwanembassy.org/sz
Histoire et événements
1968 Établissement des relations diplomatiques

Les relations entre l'Eswatini et Taïwan sont des relations internationales s'exerçant entre le royaume d'Eswatini et la république de Chine.

Chacun des deux États est représenté diplomatiquement par une ambassade auprès de l'autre, l'ambassade d'Eswatini en république de Chine (en) et l'ambassade de république de Chine en Eswatini (en).

Relations diplomatiques[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Quelques jours après l'indépendance du Swaziland[Note 1] vis-à-vis du Royaume-Uni, les relations entre les gouvernements du Swaziland et de la république de Chine sont établies en [1],[2].

Après la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la république de Chine, le , l'Eswatini[Note 1] devient alors le seul État africain à maintenir des relations diplomatiques officielles avec cette dernière[1],[3],[4].

Visites présidentielles[modifier | modifier le code]

Rencontre entre Tsai Ing-wen, présidente de la république de Chine, et la reine Ntfombi du Swaziland[Note 1], en .

Le roi Mswati III d'Eswatini a visité à 17 reprises le territoire taïwanais, la dernière remontant à [1].

La présidente Tsai Ing-Wen de république de Chine visite pour la première fois l'Eswatini en , dans le cadre des célébrations des 50 ans de l'indépendance du Swaziland[5].

Ambassadeurs[modifier | modifier le code]

Thomas Chen est nommé ambassadeur de la république de Chine au Swaziland en [6]. Après des problèmes de santé au mois de , Chen est rapatrié à Taïwan. Il est remplacé par Jeremy Liang au mois d'[7].

En , Promise Sithembiso Msibi remplace Thamie Dlamini au poste d'ambassadeur swazi à Taïwan[8].

Échanges[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Selon les estimations de 2018, environ 250 étudiants eswatiniens suivent un cursus scolaire dans une institution taïwanaise. Parmi les étudiants les plus notables, le prince Buhlebenkhosi Dlamini, un des fils du roi Mswati III d'Eswatini, étudie entre autres au sein de l'université Shih Chien (en)[9].

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Le projet de construction de l'aéroport international de Sikhuphe bénéficie d'un financement de 22 millions de dollars américains de la part du gouvernement de la république de Chine[10].

Santé[modifier | modifier le code]

Les centres de soins Amitofo, créés par le moine bouddhiste taïwanais Hui Li, sont implantés dans le sud de l'Afrique à partir de 2005 ; l'un d'entre eux se trouvent dans le sud de l'Eswatini. Il accueille des orphelins et des enfants défavorisés, et leur offre une éducation jusqu'à leurs 18 ans, incluant des cours de mandarin, de bouddhisme et de kung-fu. Il est financé par des dons privés, provenant à 70 % de citoyens taïwanais et hongkongais, et n'a de lien avec aucun gouvernement[11],[3].

Les services médicaux des deux pays collaborent suivant un accord bilatéral signé en 2007 et 2008 : ainsi, une équipe de médecins de l'hôpital universitaire médical de Taipei (en) travaille en collaboration avec le personnel de l'hôpital public de Mbabane. D'autres équipes médicales sont également envoyées en formation dans les zones rurales d'Eswatini[12].

Technologies[modifier | modifier le code]

Les entreprises de télécommunications Chunghwa Telecom et Eswatini Posts and Telecommunications collaborent pour le développement de technologies sur le sol eswatinien, entre autres la mise en œuvre de l'accès à Internet à haut débit[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Le pays déclare son indépendance sous le nom de royaume du Swaziland, en forme courte Swaziland. Depuis 2018, il est connu sous le nom de royaume d'Eswatini, en forme courte Eswatini.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Larry Madowo, « eSwatini - Taiwan's last friend in Africa », sur bbc.com, (consulté le ).
  2. (en) « President Tsai lauds robust ROC-Swaziland relations », sur taiwantoday.tw, (consulté le ).
  3. a et b (en) David McKenzie, Brent Swails, « The kingdom that China just can't flip », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
  4. Roch Marc Christian Kaboré, « Le Burkina Faso rompt ses liens diplomatiques avec Taiwan », sur rfi.fr, (consulté le ).
  5. Ibrahima Bayo Jr., « Visite au Swaziland : le baroud d'honneur de Taïwan en Afrique », sur afrique.latribune.fr, (consulté le ).
  6. (en) Julianna Lai, « Envoy to Eswatini recovering: ministry », Taipei Times, (consulté le ).
  7. (en) Joseph Yeh, « New ROC ambassador to eSwatini to take office late August », sur focustaiwan.tw, (consulté le ).
  8. (en) Joseph Yeh, « Eswatini, Russia name new envoys to Taiwan: MOFA », sur focustaiwan.tw, (consulté le ).
  9. (en) Stacy Hsu, « Swazi prince graduates, expresses love for Taiwan », Taipei Times, (consulté le ).
  10. (en) « Airport development news », sur airports.org, (consulté le ).
  11. (en) Cornell Tukiri, « African orphans learn Mandarin, Buddhism and kung fu », sur aljazeera.com, (consulté le ).
  12. a et b (en) « Missions Abroad », sur gov.sz (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]