Raphaël Banon
Raphaël Banon [1](1961) est l'ancien Grand-rabbin de Toulouse et de Garonne[Quoi ?] et chef d'entreprise. Il est un des dix candidats au poste de Grand-rabbin de France à l'élection du .
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]Raphaël Banon est né en 1961 en Tunisie. Fils aine du Rabbin Pinhas Banon et de Rachel Nahmani.
Il est parmi les cinq premiers eleves de l'École Merkaz Hatorah au Raincy. Il étudie à la Yechiva d'Aix-les-Bains et au Séminaire israélite de France (SIF) dont il sort diplômé rabbin en 1990.
Il est vice-président de l'Association du Rabbinat français.
Il est responsable communautaire de Rosny-sous-Bois, fondateur de la maternelle et primaire juive consistorialle, Ohr Sarah.
Il devient Grand-rabbin de la région Toulouse et Garonne (pour une période de deux mois).
Il est chef d'entreprise de la société Bara.
En 2012, il est candidat au poste de Grand-rabbin de Paris.
En 2014, il est un des dix candidats au poste de Grand-rabbin de France à l'élection du . Marié à Tikva Elhayani, ils ont trois fils.
Candidat au poste de Grand-rabbin de Paris en 2012
[modifier | modifier le code]Le ont lieu les élections pour le Grand rabbinat de Paris. Michel Gugenheim est élu au troisième tour.
Il bénéficie du soutien de Joël Mergui.
Au "premier tour", Michel Gugenheim reçoit 24 voix, le rabbin Chalom Lellouche 9 voix, le rabbin Alain Sénior 5 voix et le rabbin Raphaël Banon 4 voix. Le rabbin Banon se retire.
Au "deuxième tour", Michel Gugenheim ne gagne qu'une voix pour un total de 25, Chalom Lellouche ne progresse pas avec 9 voix et le rabbin Sénior reçoit 3 voix de plus avec 8 voix.
Au "troisième tour", Michel Gugenheim reçoit les 8 voix de Sénior et Lellouche ne progresse pas avec toujours 9 voix. Gugenheim est élu avec 33 voix sur 42 voix, avec 78,57 % des voix contre 21,42 % pour Lellouche.
Michel Gugenheim élu pour 7 ans déclare ne pas briguer un second mandat[2].
Candidat au poste de Grand-rabbin de France en 2014
[modifier | modifier le code]À l'élection du , pour le poste de Grand-rabbin de France, Raphaël Banon est un des dix candidats. Les neuf autres candidats sont: Laurent Berros, Bruno Fiszon, Élie Elkiess, Olivier Kaufmann, Haïm Korsia, Yoni Krief, Meïr Malka, Alain Sénior et David Shoushana[3],[4].
Au moment de l'élection, il ne reste plus que six candidats[5],[6], les autres, dont Raphaël Banon, s'étant retirés.
Sur les 313 électeurs, seulement 233 sont présents (177 électeurs et 56 suppléants). Au premier tour, seulement 227 suffrages sur 233 et au deuxième tour seulement 228 suffrages sur 233 sont exprimés.
Les résultats du premier tour sont les suivants: Haïm Korsia: 94 voix (41,41 %), Olivier Kaufmann : 52 voix (22,90 %), Laurent Berros : 41 voix (18,06 %), Alain Sénior: 32 voix (14,09 %), Meir Malka: 4 voix (1,76 %) et David Shoushana: 4 voix (1,76 %)[7].
Haïm Korsia est élu Grand Rabbin de France, au deuxième tour[8], avec 131 voix (57,45 %) contre 97 voix (42,54 %) pour Olivier Kaufmann[9],[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Voir, Candidat Raphaël Banon et le rabbin Raphaël Banon devant la caméra de JForum. 2012.
- Voir, Serge Golan. Le grand rabbin Michel Gugenheim élu grand rabbin de Paris. Hamodia.fr, 4 avril 2012.
- Voir, Grand rabbin de France: dix candidats pour remplacer Gilles Bernheim. Stéphanie Le Bars. Le Monde Blogs. 2 mai 2014.
- Voir, [réf. nécessaire]
- Le désistement de dernière minute de Meir Malka n'est pas accepté par le Consistoire. Voir, « Haïm Korsia, figure d'ouverture, élu grand rabbin de France. Libération. 22 juin 2014. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Voir, Haïm Korsia, aumônier général des armées, élu grand rabbin de France. Le Monde, 22 juin 2014.
- Voir, Moshé Cohen Sabban. Haïm Korsia XVe Grand rabbin de France. J Forum. fr 22 juin 2014. « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- Voir, Martine de Sauto. Haïm Korsia, nouveau grand-rabbin de France. La Croix, 22 juin 2014.
- AFP, « RELIGION. Haïm Korsia élu grand rabbin de France pour sept ans », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
- Voir, [source insuffisante]