Raphaël de la Kethulle de Ryhove
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Raphaël Marie Joseph Apollonie Ghislain de la Kethulle de Ryhove, né le [1] à Saint-Michel-lez-Bruges (Belgique) et mort le [1] à Woluwe-Saint-Lambert, (Bruxelles) est un prêtre missionnaire scheutiste belge. Connu sous le sobriquet de Tata Raphaël — « Tata » signifiant ici « papa »[1] — il est célèbre en République démocratique du Congo pour y avoir grandement contribué à développer les activités et installations sportives.
Biographie
[modifier | modifier le code]Raphaël de la Kethulle suit ses études secondaires chez les frères xaviériens au collège Saint-Louis de Bruges. En 1908, il entre au noviciat de la congrégation du Cœur Immaculé de Marie (scheutistes). Il est ordonné prêtre en . Jusqu'en 1916, il est brancardier pendant la Première Guerre mondiale. En , il est envoyé au Congo belge[2] à Léopoldville qui comptait alors cinq mille habitants. Sa première initiative est d'ouvrir une école. En 1922, il met sur pied le premier groupe de scoutisme. En 1931, il construit son premier stade. En 1933, il ouvre une école moyenne et les premières compétitions de l'association sportive congolaise (fondée en 1911) sont organisées. En 1945 tout le cycle des humanités est institué à l'institut Saint-Joseph.
« Tata Raphaël » est le fondateur de plusieurs écoles primaires et secondaires ainsi que d'associations et d'installations sportives dans ce qui était alors le Congo belge, où il vécut de 1917 à 1954[1].
Il est le fondateur de l'Union sportive de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa), et a été à l'origine de la construction du Stade Reine-Astrid[1], désormais appelé stade Cardinal-Malula.
Après sa mort en Belgique le , de nombreuses personnalités assistent à ses funérailles le , dont deux anciens élèves qui devinrent ministres de la nouvelle République congolaise (1960), Jean Bolikango et Thomas Kanza: ils prononcèrent des discours très remarqués[1].
Reconnaissance publique
[modifier | modifier le code]À la demande insistante de la population de Kinshasa, son corps fut rapatrié au Congo, où il fut enterré le [1]. Le stade Tata Raphaël y a ensuite été nommé en son honneur.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Sport et mission au Congo belge : “Tata” Raphaël de la Kethulle (1890-1956) », Roland Renson et Christel Peeters, in Sport et loisirs dans les colonies, sous la direction d'Évelyne Combeau-Mari, Le Publieur, Paris, – (ISBN 978-2350610009).
- Notice biographique
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (nl) Emmanuel Coppieters, « Kethulle de Ryhove, Raphaël de la », dans Nationaal Biografisch Woordenboek, t. IV, Bruxelles, Koninklijke Vlaamse Academiën van België, (lire en ligne), col. 460-463.
- M. Storme et P. Dehoperé, « Kethulle de Ryhove (de la) (Raphael-Marie-Joseph) », dans Biographie belge d'outre-mer, t. VI, Bruxelles, Académie royale des sciences d'outre-mer, (lire en ligne), col. 573-576.