Ketumile Masire
Ketumile Masire | |
Portrait photographique de Ketumile Masire en 1984. | |
Fonctions | |
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Président de la république du Botswana | |
[N 1] – (17 ans, 8 mois et 18 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Vice-président | Lenyeletse Seretse Peter Mmusi Festus Mogae |
Prédécesseur | Seretse Khama |
Successeur | Festus Mogae |
Vice-président de la république du Botswana | |
– (13 ans, 9 mois et 13 jours) |
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Président | Seretse Khama |
Prédécesseur | Posté créé |
Successeur | Lenyeletse Seretse |
Biographie | |
Nom de naissance | Ketumile Joni Masire |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kanye (protectorat du Bechuanaland) |
Date de décès | (à 91 ans) |
Lieu de décès | Gaborone (Botswana) |
Nationalité | botswanaise |
Parti politique | Parti démocratique du Botswana |
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Vice-présidents de la république du Botswana Présidents de la république du Botswana |
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Ketumile Joni Masire dit Quett Masire, né le à Kanye (protectorat du Bechuanaland) et mort le à Gaborone (Botswana)[1], est un homme d'État botswanais, membre du Parti démocratique du Botswana.
Il est vice-président, de 1966 à 1980, puis président de la République de 1980 à 1998.
Biographie
[modifier | modifier le code]Premières années
[modifier | modifier le code]Né le dans la ville de Kanye, au sud du protectorat du Bechuanaland, dans une famille d'agriculteurs, il est éventuellement élevé comme garçon de troupeau. Dans une époque où il était attendu des jeunes qu'ils traversent la frontière pour devenir ouvriers en Afrique du Sud, Ketumile Joni Masire est une exception et y obtient plutôt une bourse dans une institution d'enseignement sud-africaine où il y décroche plus tard un diplôme d'enseignant.
Après la mort de ses parents, il revient au Bechuanaland en 1950 et contribue à la fondation d'une école secondaire dans la réserve de Banwaketse. C'est en travaillant comme journaliste qu'il rencontrera Seretse Khama.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Lors de l'indépendance du Botswana le , c'est le Parti démocratique du Botswana qui forme le premier gouvernement sous la présidence de Seretse Khama. Masire sera son vice-président à partir de l'indépendance jusqu'à la mort de ce dernier, le . À partir de 1967, il occupera également les fonctions de ministre des Finances et de ministre de la Planification du développement. Sous son mandat, le pays connaîtra une croissance économique considérable, notamment basée sur l'extraction minière et diamantifère. Technocrate et pragmatique, lors de la mort de Khama, il est perçu comme son successeur naturel[2]. Il lui succédera dans cette fonction, d'abord à titre intérimaire, avant d'être élu par le Parlement le suivant.
Au cours de sa présidence, il privilégiera la coopération internationale dans une région au climat politique explosif, marqué par l'apartheid sud-africain, l'occupation sud-africaine du Sud-Ouest africain et la guerre civile angolaise. Opposé à l'apartheid, il subira les pressions de son voisin du sud, d'abord économiques, mais même militaires lors de l'attaque éclair (en) en juin 1985 du bureau du Congrès national africain situé à Gaborone par les forces militaires sud-africaines. Masire devient aussi vice-président de l'Organisation de l'unité africaine et est membre du groupe des Nations unies pour le développement de l'Afrique[2]. Sous sa présidence continuent la croissance économique du pays et la stabilité[3]. Réélu en 1984, 1989 et 1994, il démissionne le et il est remplacé par le vice-président Festus Mogae.
Il est blessé le lorsque le BAe 125-800 de l'Escadre aérienne de la force de défense du Botswana qui le transporte dans l'espace aérien angolais est endommagé par deux missiles tirés par un MiG-23 angolais piloté par un pilote de l'armée de l'air cubaine, l'avion d'affaires ayant été auparavant visé par quatre missiles tirés d'une batterie de missiles sol-air sans succès car il n'a pas été identifié par la défense angolaise. Ayant reçu une pale de ventilateur, il est évacué par la Royal Air Force et soigné au Royaume-Uni[4].
Après la politique
[modifier | modifier le code]Après avoir joué ce rôle entre les rebelles de la Renamo et l'armée au Mozambique, Ketumile Masire agit comme médiateur dans la seconde guerre civile en république démocratique du Congo et dans des conflits au Kenya et au Lesotho après son départ de la présidence[3]. Il fait aussi partie d'un groupe chargé d'enquêter sur les circonstances ayant mené au génocide rwandais[2].
De 2009 à 2016, il occupe le poste de chancelier de l'université du Botswana, fonction qu'il avait déjà occupée de 1982 à 1998[5]. Son épouse, Gladys Olebile Masire, est décédée en mai 2013[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par intérim jusqu'au .
Références
[modifier | modifier le code]- (en-US) « Former Botswana President Sir Ketumile Masire dies aged 91 », The Independent Uganda:, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) Stephen Chan, « Ketumile Masire obituary », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- Jeune Afrique et AFP, « Botswana : disparition de l’ancien président Ketumile Masire à l’âge de 91 ans », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- (en) Dario Leone, « That time a Cuban-flown Angolan MiG-23 accidentally fired two missiles at a BAe 125 business jet carrying the president of Botswana », sur The Aviation Geek Club, (consulté le ).
- [1], sur ub.bw
- (en) https://www.herald.co.zw/president-mourns-former-botswana-first-lady/
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Naissance au Botswana
- Naissance en juillet 1925
- Chevalier grand-croix de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges
- Décès à 91 ans
- Décès en juin 2017
- Décès à Gaborone
- Président du Botswana
- Vice-président du Botswana
- Ministre botswanais des Finances
- Vice-Premier ministre du Botswana
- Lauréat du prix allemand pour l'Afrique