Pudu puda

Pudu puda

Pudu du Sud

Classification
Règne	Animalia
Embranchement	Chordata
Sous-embr.	Vertebrata
Classe	Mammalia
Sous-classe	Theria
Infra-classe	Eutheria
Ordre	Artiodactyla
Famille	Cervidae
Sous-famille	Capreolinae
Genre	Pudu

Espèce

Pudu puda
(Molina, 1782)

Statut de conservation UICN

NT : Quasi menacé

Répartition géographique

Répartition du pudu du Sud

Statut CITES

Annexe I , Rév. du 01/07/1975

Le Pudu du Sud ([pud̪u d̪y syd̪]), également appelé Pudu du Chili^[1], en latin Pudu puda, est une des deux espèces du genre Pudu, un cervidé de très petite taille que l'on rencontre en Amérique du Sud.

Le Pudu puda est le plus petit cervidé du monde. Le mot « pudu » vient du mapudungun, la langue des aborigènes mapuches du Chili. Son habitat original est la forêt humide des zones tempérées d'Argentine et du Chili. Les bébés ont parfois des taches blanches sur leur corps et en grandissant, elles disparaissent. Chez les mâles, des petites cornes poussent sur leur tête.

Description de l’espèce[modifier | modifier le code]

Morphologie[modifier | modifier le code]

Le corps est ramassé avec de solides pattes courtes, une queue, des oreilles et des yeux de taille réduite. La longueur totale du corps d'un adulte fait entre 60 et 85 centimètres avec une hauteur au garrot de 25 à 43 centimètres. Cela fait de lui le plus petit des cervidés. Il a une fourrure aux poils durs et relativement longs, dégradés du brun au roux vers les extrémités. Les mâles ont de courtes cornes pointues d'une dizaine de centimètres^[2].

Pudu puda mâle, Lliuco, Chili
Pudu puda femelle

Reproduction[modifier | modifier le code]

Après une gestation d'environ 200 jours, la mère donne naissance à un seul petit. Il mesure alors 15 cm de haut. Il atteindra la taille adulte après 3 mois. Le petit pudu a deux rangs de taches claires sur le dos^[3].

Comportement[modifier | modifier le code]

Le pudu est actif jour et nuit, mais surtout en fin d'après-midi, soir et matin. Il se nourrit principalement de feuilles d'arbustes, il broie l'écorce et mange des graines, des herbes, des fruits tombés et surtout les algues Fucus^[3].

Habitat[modifier | modifier le code]

Dans leurs forêts, les Pudu puda ont un court été sec et un long hiver humide. Ils se cachent des prédateurs dans les sous-bois et les forêts de bambous, jusqu'à 3 200 m d'altitude^[2].

Répartition[modifier | modifier le code]

Sud du Chili, île Chiloe. Il a presque disparu d’Argentine à la suite d'une chasse excessive et des attaques de chiens^[3].

Évolution[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ « Pudu du Chili », sur Bioparc (consulté le 18 novembre 2023).
↑ ^{a et b} (en) Référence Animal Diversity Web : Pudu puda
↑ ^{a b et c} Michel Cuisin (ill. Zdenĕk Berger, Alena Čepická, Kvĕtoslav Hísek… et al.), Dictionnaire des animaux, Paris, Gründ, 1994, 318 p. (ISBN 2-7000-5250-1, BNF 35788997).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Pudu puda, sur Wikimedia Commons

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Le Pudu du Nord (Pudu mephistophiles).
Parc national Los Arrayanes.
Le plus grand des cervidés est l'élan, ou orignal.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sites de référence taxinomiques :

(en) Référence Mammal Species of the World (3^e éd., 2005) : Pudu puda
(en) Référence CITES : espèce Pudu puda (Molina, 1782) (+ répartition sur Species+) (consulté le 31 mai 2015)
(fr) Référence CITES : taxon Pudu puda (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le 31 mai 2015)
(fr + en) Référence ITIS : Pudu puda (Molina, 1782)
(en) Référence Animal Diversity Web : Pudu puda
(en) Référence NCBI : Pudu puda (taxons inclus)
(en) Référence UICN : espèce Pudu puda (Molina, 1782) (consulté le 31 mai 2015)

Autres liens externes :

(en) Pudu puda Photos (adulte et petit), carte et informations. Sur le site de l'association WASA (World Association of Zoos and Aquariums).
(en) Chilean (Southern) Pudu sur le site « Comparative placentation » étude comparative des placentas.
(en) Données chiffrées sur le Pudu puda sur AnAge Database.
(en) Pudu puda sur un site sur les ongulés.
(en) Southern pudu au zoo de Bristol.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(en) C. Blanvillain et al., Analysis of reproductive data and measurement of fecal progesterone metabolites to monitor the ovarian function in the Pudu, Pudu puda (Artiodactyla, Cervidae). Dans la revue Mammalia (Mammalia, ISSN 0025-1461, CODEN MAMLAN), 1997, vol. 61, no4, pp. 589-602 (2 p.1/4). Muséum national d'Histoire naturelle, Publications Scientifiques, Paris, FRANCE. Lire le résumé du document en français
(en) Randall E. Junge et al., Clinical presentation and antiviral therapy for poxvirus infection in pudu (Pudu puda), Journal of Zoo and Wildlife Medicine. Article: pp. 412–418. Volume 31, Issue 3 (September 2000) Lire le document PDF
(es) Charif Tala et al., Especies Amenazadas de Chile:Protejámoslas y evitemos su extinción, CONAMA, 2009, 122 p. (ISBN 978-956-7204-29-8, lire en ligne), p. 65, Pudú

[1] « Pudu du Chili », sur Bioparc (consulté le 18 novembre 2023).

[adw-2] {a et b} (en) Référence Animal Diversity Web : Pudu puda

[Références-3] {a b et c} Michel Cuisin (ill. Zdenĕk Berger, Alena Čepická, Kvĕtoslav Hísek… et al.), Dictionnaire des animaux, Paris, Gründ, 1994, 318 p. (ISBN 2-7000-5250-1, BNF 35788997).

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