Aller au contenu

Pierre de Rolland

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Pierre Rolland et Rolland.

Pierre de Rolland
Pierre de Rolland
Naissance
Montpellier
Décès (à 76 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 1791 – 1816
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
modifier 

Pierre de Rolland, né le à Montpellier (Hérault) et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service

[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme volontaire dans le bataillon de chasseurs de l'Aude, et le , il passe dans la compagnie des guides de l’armée des Pyrénées orientales, avec laquelle il fait les campagnes de 1793, à l’an III. Le , il est nommé sous-lieutenant adjoint à l'adjudant-général Desroches, et il devient capitaine à la suite de la 1re légion de police en conservant ses fonctions d’adjoint le . L’adjudant-général ayant été suspendu et la légion de police dissoute le , il reste sans emploi jusqu’au .

Placé comme adjoint à l’état-major de l’armée de Naples, il est mis à la suite du 14e régiment de cavalerie, et le , il est envoyé sur la route de Salerne avec 50 hommes d'infanterie et 30 du 25e régiment de chasseurs à cheval pour reconnaître un corps de Calabrais. Il rencontre l’ennemi, en avant de Nocera, au nombre de 2 000 hommes, et malgré la disproportion de ses forces, il charge la tête de colonne des insurgés, et ayant reçu le lendemain un renfort de 300 hommes et de deux canons, il attaque à nouveau, pénètre dans Nocera et rétablit l'ordre.

Pendant l’an VIII et l’an IX, il sert dans les armées de Réserve, d’Italie et des Grisons, et il est promu chef d’escadron à la suite du 14e de cavalerie le , avant de rejoindre le 19e régiment de cavalerie le . Le , il passe à la suite du 11e régiment de cavalerie, puis le dans le 12e régiment de cavalerie, et le , il est nommé major au 2e régiment de cuirassiers. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il rejoint son régiment en garnison à Caen, où il commande le dépôt de 1804 à 1808, pendant les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne.

Le , il est envoyé avec son régiment en Espagne, et le suivant il est de retour à Caen. Le , il est créé chevalier de l’Empire, et le , il est fait colonel en second de son régiment. Il participe à la campagne d’Autriche, et il est blessé à la Bataille de Ratisbonne le . Sa conduite distinguée à la Bataille de Wagram les 5 et , lui vaut le titre de Baron de l’Empire le (lettres patentes du ). Le , il commande le 3e régiment provisoire de cuirassiers à l’armée de Catalogne, et il est nommé colonel le , au 2e régiment de cuirassiers.

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

En 1812, il fait la campagne de Russie, et il se distingue à la bataille de Borodino le . Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . En 1813, il combat avec distinction lors de la campagne de Saxe, et sa conduite à la Bataille de Dresde les 26 et , où il charge un carré russe, fait 2 000 prisonniers et reçoit des mains de l'Empereur à la revue du la décoration de commandeur de la légion d’honneur. Le , il a la jambe gauche emportée par un boulet lors de l’attaque de Wachau, et il est promu général de brigade le .

Retirer à Paris pour y soigner sa blessure, la restauration le surprend au milieu de sa convalescence, et il obtient le , le commandement de la succursale des invalides d'Avignon, puis le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le . Maintenu dans son commandement pendant les Cent-Jours, il est remplacé et mis en non activité le . Il est admis à la retraite le .

Il siége au grand conseil d'administration des Invalides de 1830 à 1832.

Il meurt le à Paris, et il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (2e division)[1].

Dotation

[modifier | modifier le code]
  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur Rome.

Armoiries

[modifier | modifier le code]
Armoiries Nom du chevalier et blasonnement


Chevalier Pierre Jacques Nicolas Rolland et de l'Empire, lettres patentes du .

D'azur ; à la barre d'or, chargée de trois quintefeuilles de gueules, accompagné en chef de deux lions affrontés d'or et en pointe d'une cuirasse d'argent champagne de gueules au signe des chevaliers - Livrées : les couleurs de l'écu.

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Pierre Jacques Nicolas Rolland et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Écartelé au premier d'azur au cheval contourné cabré d'argent surmonté d'un soleil d'or, au deuxième des barons tirés de l'armée, au troisième de gueules à l'éperon en abîme d'or accompagné de besants du même, au quatrième d'azur à la tour adextrée d'un chêne d'argent soutenu du même au comble aussi d'argent chargé de trois roses en fasce de gueules - Livrée les couleurs de l'écu.

Source

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0)

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pierre_de_Rolland&oldid=219187747 ».