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Pierre Marie Frédéric Fallières

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Pierre Marie Frédéric Fallières
Biographie
Naissance
Mézin
Ordination sacerdotale
Décès (à 72 ans)
Saint-Brieuc
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Pierre-Marie-Etienne-Gustave Ardin
Dernier titre ou fonction Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Blason
« Zelo zelatus sum - Sacerdos in æternum »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Pierre Marie Frédéric Fallières, né le à Mézin (Lot-et-Garonne) et mort le à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, est un prélat français qui fut évêque de Saint-Brieuc et Tréguier de 1889 à 1906.

Fils de Jean Fallières, vétérinaire âgé de 27 ans, et de Catherine Zénobie Cappe, son épouse, âgée de 24 ans[1], Pierre Fallières est le cousin germain d'Armand Fallières qui sera président de la République française de 1906 à 1913[2].

Élève au petit séminaire de Pons en Charente-Maritime puis au grand séminaire de La Rochelle, bachelier en théologie, Pierre Fallières est ordonné prêtre pour le diocèse d'Amiens le , ayant suivi l'abbé Boudinet, ancien supérieur de l'institution Notre-Dame de Pons à l'occasion de sa nomination à l'évêché picard. Secrétaire particulier de ce dernier puis chanoine honoraire de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, il est nommé vicaire général d'Amiens dès 1858. Il participe au concile de Vatican I et reste dans le diocèse d'Amiens jusqu'en 1883, suivant Aimé-Victor-François Guilbert lors de sa promotion au siège archiépiscopal de Bordeaux[3]. Vicaire général de l'archidiocèse de Bordeaux à compter de 1884, il est nommé évêque de Saint-Brieuc et Tréguier le , préconisé le suivant et sacré en la chapelle de l'institution Notre-Dame de Pons le par Pierre-Marie-Etienne-Gustave Ardin, évêque de La Rochelle.

Outre l'ouverture de nombreuses écoles confessionnelles, la reconstruction du petit séminaire de Tréguier, ses diocésains lui doivent, poursuivant en cela l’œuvre de Eugène-Ange-Marie Bouché, la revivification du culte de saint Yves dont il préside la bénédiction du cénotaphe en la cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier. Il est l'artisan de la construction du calvaire de réparation de Tréguier, béni en 1904. Enfin, il encourage le culte marial dans son diocèse, obtenant que les sanctuaires de Notre-Dame-de-Bon-Secours de Guingamp et Notre-Dame-d'Espérance de Saint-Brieuc soient promus basiliques mineures, ainsi que le couronnement du buste de Notre-Dame-du-Roncier de Rostrenen[4].

D'azur au calice d'or[5].

Références

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  1. Archives départementales du Lot-et-Garonne, commune de Mézins, registre des naissances de 1833 à 1842, 4E171-16, année 1834, acte no 15. Document consulté le 25/08/2019.
  2. Article de l'Univers du 31 août 1889 à l'occasion de la nomination du prélat au siège épiscopal de Saint-Brieuc-Tréguier Disponible sur Gallica.
  3. Michel Lagrée, Dictionnaire religieux de la France contemporaine - Tome 3 - La Bretagne de 1800 à 1962, Paris, 1990, Beauchesne, 424p., (ISBN 2-7010-1202-3).
  4. Société bibliographique, L'épiscopat français depuis le Concordat jusqu'à la Séparation (1802-1905), Paris, 1907, Librairie des Saint-Pères, 720p., p. 552. Disponible sur Gallica.
  5. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.155. Consultable sur Gallica.

Article connexe

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Liens externes

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