Jules-Laurent-Benjamin Morelle

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Jules-Laurent-Benjamin Morelle
Biographie
Naissance
Le Plessier-Rozainvillers (Somme)
Ordination sacerdotale
Décès (à 73 ans)
Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Léon Adolphe Amette
Dernier titre ou fonction Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Ut anima Patris / Dre nerz ar spered glan
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jules-Laurent-Benjamin Morelle, né le à Le Plessier-Rozainvillers (Somme), mort le à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord), est un prélat français qui fut évêque de Saint-Brieuc et Tréguier de 1906 à 1923.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dates de son ministère[modifier | modifier le code]

Il fut[1] :

  • Ordonné prêtre à Amiens le 20 décembre 1873
  • Nommé Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier le 13 juillet 1906
  • Sacré dans la cathédrale de Saint-Brieuc le 26 août 1906
  • Il meurt le 9 janvier 1923, à l’âge de 72 ans.
  • Il a souhaité être inhumé dans la chapelle N.D. de la Fontaine de Saint-Brieuc, près de son prédécesseur Pierre-Marie-Frédéric Fallières[2].

Historique de son épiscopat[3],[4][modifier | modifier le code]

L’épiscopat de Morelle est marqué par les conséquences de la Loi de séparation des Églises et de l'État, puis par la Première Guerre mondiale.

À peine devenu évêque, il subit l’expulsion de son palais épiscopal (décembre 1906), puis celle du Grand Séminaire et des petits séminaires de Tréguier et Plouguernével.

Il fait face aux problèmes les plus urgents : il trouve des lieux d’accueil pour les religieuses expulsées ; il transfère le petit séminaire de Tréguier à Lannion (1907) et celui de Plouguernével à Campostal-Rostrenen (1910). Les grands séminaristes sont dispersés dans la ville de Saint-Brieuc.

Il assure de nouvelles ressources à l’Église diocésaine par la fondation du Denier de l'Église. Libéré du Concordat, il envisage de nouvelles paroisses (Ste Anne de Robien, 1911 – Sacré-Cœur des Villages, érigée quelques années après sa mort, en 1927). De 1910 à 1914, il suscite 72 missions paroissiales. Et il encourage la Communion des petits enfants.

Lors de la guerre 14-18, parce qu'il est. né dans la Somme, Morelle est particulièrement meurtri par ce conflit qui s’acharne cruellement sur sa terre natale. Il se rend régulièrement à la gare avec les autorités civiles et militaires pour réconforter les soldats partant au front, pour accueillir les réfugiés belges ou français de la région du Nord, et pour l’arrivée des trains de blessés, dirigés vers les hôpitaux de l’arrière

Distinctions[modifier | modifier le code]

Armes[modifier | modifier le code]

Coupé : au 1 d'azur à l'Esprit-Saint s'essorant sur une mer de sinople, au 2 de gueules au calice d'or à l'hostie issante d'argent, à la bordure d'hermines. L'écu est surmonté de la croix, de la mitre et de la crosse[7].

Devises[modifier | modifier le code]

Ut anima Patris : Comme l'âme du père.
Dre nerz ar spered glan : Par la force de l'Esprit pur[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche de Monseigneur Morelle communiquée par les archives historiques du diocèse de Saint Brieuc
  2. Frotier de La Messelière; Henri, Au coeur du Penthièvre : Lamballe, Jugon, Moncontour, Turnegoët, étude historique et archéologique, Saint-Brieuc, Les Presses Bretonnes, , 373 p., p. 298
  3. Fiche de Monseigneur Morelle communiqué par le diocèse de Saint-Brieuc
  4. « ¨Mort de Monseigneur MORELLE », L'Ouest-Éclair,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  5. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. Article paru le 11 janvier 1923 dans le Figaro annonçant sa mort. Disponible sur Gallica.
  7. a et b André Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au 1er janvier 1917, Paris, 1917, H. Daragon, éditeur, 288p., p. 168 Disponible sur Gallica.

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