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Parti travailliste de Jamaïque

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Parti travailliste de Jamaïque
(en) Jamaica Labour Party
Présentation
Leader Andrew Holness
Fondation
Siège Kingston, Jamaïque
Président Robert Montague
Secrétaire général Horace Chang
Positionnement Centre droit
Idéologie Conservatisme
Libéralisme économique
Affiliation internationale Union démocrate caribéenne
Union démocrate internationale
Couleurs Vert
Site web jamaicalabourparty.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Représentation
Représentants
49  /  63
Sénateurs
13  /  21

Le Parti travailliste de Jamaïque (Jamaica Labour Party ou JLP) est un parti politique jamaïcain. Contrairement à ce que son nom pourrait faire croire, il est plus à droite que son principal rival, le People's National Party, et adhère à l'Union démocrate caribéenne.

Le parti a été fondé le par Alexander Bustamante comme l'aile politique du Bustamante Industrial Trade Union. Bustamante dirige le JLP de sa fondation à 1964, quand il se retire de la vie politique. Cependant, il ne renonce au titre de chef du parti (The Chief) qu'après sa défaite lors des élections de 1972. Dans l'intervalle, le parti est dirigé par Donald Sangster (jusqu'en 1967) et Hugh Shearer (jusqu'en 1974), ayant le titre de First Deputy Leader. Edward Seaga est devenu le deuxième chef du parti en 1974, succédant à Shearer, et fut Premier ministre de 1980 à 1989. Bruce Golding devient en 2005 le troisième leader du JLP, à la suite de pressions internes, il démissionne en 2011 et est remplacé par Andrew Holness qui continue à diriger le parti depuis.

Le parti est basé sur le conservatisme fiscal et la responsabilité personnelle, proche du Parti républicain aux États-Unis.

Proximité avec les gangs

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Le parti a bâti des liens avec certains groupes criminels qui lui assurent un vote en faveur dans les quartiers de Kingston contrôlés par ces groupes. Ainsi, dans le quartier de Tivoli Gardens, contrôlé par le gang Shower posse de Leister Coke puis de son fils Christopher Coke, la population vote JLP à plus de 99 % depuis 1967[1].

En échange de son soutien au JLP, le Shower posse obtient des emplois à redistribuer dans la communauté, des armes, et une protection devant la justice jamaïcaine. Le groupe s’est également tourné vers le trafic de stupéfiants tout en développant, grâce aux visas qu’il obtient facilement, ses réseaux aux États-Unis et au Royaume-Uni. En outre, Christopher Coke est actionnaire de plusieurs entreprises de construction qui ont bénéficié d’importants contrats publics sous l’administration du JLP depuis 2007[1].

Organisation

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Le JLP utilise la Liberty Bell, signe de la victoire, et la couleur verte en tant que symboles électoraux.

Liste des leaders du parti

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  1. Sir Alexander Bustamante, The Chief (1943-1974)
    1. Sir Donald Sangster, First Deputy Leader (1965-1967)
    2. Hugh Shearer, First Deputy Leader (1967-1974)
  2. Edward Seaga (1974-2005)
  3. Bruce Golding (2005-2011)
  4. Andrew Holness (2011-)
Année Voix % Rang Sièges
1944 144 661 41,4 1er
22  /  32
1949 199 538 42,7 2e
17  /  32
1955 189 929 39,0 2e
14  /  32
1959 247 149 44,3 2e
16  /  45
1962 288 130 50,0 1er
26  /  45
1967 224 180 50,7 1er
33  /  53
1972 205 587 43,4 2e
16  /  53
1976 318 180 43,2 2e
13  /  60
1980 502 115 58,9 1er
51  /  60
1983 23 363 89,7 1er
60  /  60
1989 362 589 43,3 2e
15  /  60
1993 263 711 39,4 2e
8  /  60
1997 297 387 38,9 2e
10  /  60
2002 360 718 47,4 2e
26  /  60
2007 410 438 50,3 1er
32  /  60
2011 405 234 46,6 2e
21  /  63
2016 437 178 50,1 1er
32  /  63
2020 406 764 57,0 1er
49  /  63

Notes et références

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  1. a et b Romain Cruse, « En Jamaïque, les « ghettos » contre l’Etat », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)

Lien externe

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